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16 Nisan 5784‎ | 24 avril 2024

Voir plus clair avec le Rav Lionel Cohn

Une seule solution

Que l’on ne s’y trompe pas ! Cette chronique « Voir plus clair » ne se transforme pas en porte-parole d’un parti politique – même si la conclusion sera, je l’espère, claire et engagera le lecteur. Quand on souligne qu’il n’y a qu’une seule solution, cela signifie de la façon la plus précise, selon la formule, qui n’est d’ailleurs pas exclusive à Shakespeare, exprimée dans « Hamlet » : « Etre ou ne pas être, tel est le problème ». Le problème existentiel est le seul problème réel pour quelqu’un qui veut réfléchir. C’est la conclusion du premier chapitre du « Mythe de Sisyphe » d’Albert Camus – pour continuer, à dessein, de citer des écrivains non liés à une quelconque idéologie : « Le seul problème idéologique réel est de savoir s’il faut continuer à vivre, ou se suicider ». Continuer ou s’arrêter, tel est le problème, et si « continuer », pourquoi ? Dans quel but ? Comme il ne voit pas de sens rationnel à l’existence, Camus opte pour l’absurde, en estimant qu’il faut souhaiter que Sisyphe – qui connaît la vanité de sa tâche – soit heureux.

Ce problème existentiel se pose à chaque individu, mais aussi à chaque civilisation. On admire actuellement la civilisation – disparue aujourd’hui – des Incas d’Amérique du Sud. Les civilisations humaines sont, on le sait, mortelles. Si l’on tient à ce qu’elles survivent, il faut savoir quelles sont les méthodes nécessaires pour assurer leur pérennité. Descendants des patriarches, de ceux qui sont sortis d’Egypte, du peuple ayant vécu plus de mille ans sur la terre d’Israël, d’une nation errant ci et là dans l’univers depuis deux millénaires, nous sommes porteurs d’un message qui transcende le temps. Cette certitude crée une obligation, un devoir pour nous qui sommes chargés de continuer cette tradition. Parce que nous sommes, à notre époque, revenus sur notre terre ancestrale – après un saignement atroce qui a détruit un tiers du peuple – estce une raison pour détruire l’alliance essentielle qui lie le peuple juif à son Créateur ? Ici se pose, au niveau de l’existence juive, la question fondamentale évoquée précédemment : exister ou ne pas exister, tel est aujourd’hui le problème. A-t-on le droit de prendre la responsabilité d’interrompre une tradition plus que trimillénaire, de casser une chaîne qui s’est maintenue à travers les âges, et à travers les divers pays traversés ? Alors qu’après tant de souffrances, tant d’exils, est-ce parce que nous nous retrouvons sur la Terre d’Israël qu’il faut effacer – ce qu’à D.ieu ne plaise – les mitsvot qui ont maintenu l’existence du peuple depuis si longtemps ?

La Haskala – époque des Lumières au 18e siècle – a ouvert les portes du ghetto, et a eu trois conséquences : l’assimilation au peuple ambiant (abandon de la Torah), la réforme (transformation, déformation de la Torah), et le nationalisme (non-religieux, qui a voulu remplacer la Torah par le sol). Ces trois options sont à l’origine de la rupture de l’alliance conclue avec le Créateur. Soyons prudents, ouvrons les yeux ! Sachons que la seule façon de maintenir l’alliance, c’est de continuer à observer la Torah. Il ne nous appartient pas de nous mêler de politique. Ce n’est, en aucun cas, notre vue des choses. Ce qui importe, c’est d’éviter une rupture du peuple juif avec le contrat effectué il y a plus de 3000 ans et – occasion unique – c’est DE CHACUN DE NOUS que dépend ce maintien du lien d’Israël avec le Tout-Puissant. C’est un enjeu effrayant, mais facile à réaliser, en exprimant notre vote le 17 Septembre pour ceux qui sont fidèles à la Torah et en écoutant ainsi la voix des Sages de la Torah.

Répétons-le ! Il ne s’agit nullement de propagande électorale, mais d’affirmer notre foi en celui Qui a protégé l’histoire d’Israël depuis le début de l’Histoire. Il nous est défendu d’être indifférent et passif, en estimant que « cela ne nous regarde pas ! Que les politiciens s’entendent entre eux ! » Cette attitude est fausse, et lâche. Nous sommes tous embarqués dans le même bateau, et prétendre être passifs, c’est indiscutablement renforcer ceux qui veulent détruire l’héritage spirituel du peuple juif. Quand on se refuse d’agir, on agit aussi, mais à l’inverse de ce que nous désirons réaliser. Cela aussi, il importe d’en être conscient !

Concluons : un acte politique est un acte calculé, lié à des considérations personnelles. Ce n’est pas ainsi que s’exprime la tradition juive. L’essentiel, pour qui veut continuer la lignée des patriarches, assurer la permanence d’une longue histoire liée au Créateur, c’est de permettre à la chaîne de l’Histoire de ne pas perdre un maillon, c’est de prendre conscience de notre rôle à chaque génération : aller voter n’est pas un acte banal – le ‘Hazon Ich, on le sait, considérait positivement la nécessité de cet acte – c’est s’insérer dans une histoire, suivie par les Sages, qui doit conduire à une Fin. Acte dépourvu de sens, fondé sur les intérêts personnels pour ceux qui sont éloignés de la chaîne du Sinaï, il est, pour le fils de l’Alliance, l’expression de notre foi en l’éternité du peuple de D.ieu.

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