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17 Nisan 5784‎ | 25 avril 2024

Est-ce que la stratégie pré-électorale de Binyamin Nétanyaou fait ses preuves ?

Pour la troisième fois après les élections de 2015, et celles du 9 avril dernier, Binyamin Nétanyaou met actuellement en application sa stratégie en perspective du scrutin crucial du 17 septembre. Quels sont les atouts et les handicaps de cette stratégie ? Analyse à moins d’une semaine de la date fatidique.

En termes de stratégie électorale, Binyamin Nétanyaou possède un modèle et une référence : le scrutin du 17 mars 2015. En effet, au cours des semaines précédant cette échéance électorale, la situation du Likoud paraissait plus périlleuse que jamais. Mais, au bout du compte, grâce à la campagne de dernière minute « agressive » qu’il a menée, le Premier ministre a réussi à rassembler sans Liberman les 61 députés dont il avait besoin pour former une coalition majoritaire. Ce n’est que plus d’un an plus tard que le leader d’Israël Beiténou rejoindra ce gouvernement et s’installera dans le fauteuil du ministre de la Défense, offrant à Nétanyaou une majorité stable de 68 députés.

En avril dernier, le Premier ministre s’était donc inspiré de cette même stratégie mais à une précieuse voix près, celle-ci ne lui a pas permis de former un gouvernement. Cette stratégie électorale repose sur le triptyque suivant :

1.La campagne du « Guevalt », du danger : elle consiste à l’approche des élections de faire sortir par tous les moyens l’électorat du Likoud et de la Droite d’une certaine torpeur ou nonchalance. En 2015, cette campagne s’est poursuivie jusque dans l’après-midi du vote lorsque Mr Nétanyaou a alerté son électorat en lui affirmant que « les Arabes se ruent vers les bureaux de vote ». Les observateurs sont formels : le public s’est réveillé après cet appel, apportant au Premier ministre les mandats qui lui manquaient. Cette fois ci, l’effort de Binyamin Nétanyaou se doit d’être plus soutenu : en raison des grandes vacances, la campagne électorale a été très courte et l’électorat traditionnel de droite ne semble pas encore mesurer l’importance de l’enjeu.

2.Le siphonage à droite : Second volet de la stratégie : le Premier ministre reste persuadé que le président Rivlin ne lui confiera le soin de former la coalition que si le Likoud est officiellement le parti le plus important. Ces derniers jours, il ne cesse de répéter qu’il n’y aura aucune différence si Yémina obtient 10 mandats ou seulement 9. Par contre si le Likoud est derrière Bleu-Blanc il risque de perdre la main au bénéfice de Gantz. Mais attention ce jeu-là est dangereux : car en avril dernier, en abusant de ce siphonage, Mr Nétanyaou a fait plonger la nouvelle droite de Benett-Shaked en deçà du seuil d’éligibilité et de facto, il s’est lui-même privé des 4 mandats qui lui manquaient pour former un gouvernement. Cette fois ci le risque est moindre puisque Yémina est confortablement au-dessus du seuil d’éligibilité mais là encore : trop l’affaiblir risque de se retourner contre Nétanyaou.

3.Soigner sa dimension d’homme d’Etat : Binyamin Nétanyaou a un atout incontestable sur ses challengers : son indéniable posture d’homme d’Etat parmi les plus influents de la planète. Sa capacité de « murmurer à l’oreille » de Poutine et de Trump, lui donne une dimension particulière. Celle d’un leader qui sait où il va, qui rassure et qui est respecté dans le monde. Et dans les derniers jours de la campagne, Nétanyaou sait que cet atout peut mobiliser les indécis, ceux qui sont influencés par la campagne « antiBibi » au centre et à gauche. C’est pourquoi, il est allé rencontrer Boris Johnson la semaine dernière (même si le timing de cette rencontre alors que le Premier ministre Britannique était en pleine crise politique, n’a pas été particulièrement heureux). Et c’est pourquoi il devait rencontrer cette semaine à Sotchi, le président russe Poutine, avec le secret espoir que cette démarche lui permettrait de récupérer les voix des électeurs russophones lui ayant préféré Liberman. Cette stratégie possède donc certains avantages mais elle n’est pas dénuée de risques. Et Binyamin Nétanyaou devra faire montre, dans cette ultime ligne droite électorale de toute son expérience pour faire fructifier les premiers et neutraliser les seconds.

Daniel Haïk

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