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19 Adar II 5784‎ | 29 mars 2024

Pourquoi Oslo a-t-il si lamentablement échoué ?

President Clinton gestures with the other leaders participating in the Israel-PLO accord signing ceremony at the White House, September 28. L-R are: King Hussein of Jordan, Israeli Prime Minister Yitzhak Rabin, Clinton, PLO chairman Yasser Arafat and Egyptian President Hosni Mubarak. The PLO and Israel signed an accord at the ceremony establishing Palestinian self-rule in most of the West Bank. At rear, left is Norwegian Foreign Minister Bjoern T. Godal - PBEAHUNDUBU

Bien que les causes de l’échec d’Oslo soient désormais connues et reconnues, et d’une certaine manière appartiennent à l’histoire douloureuse d’Israël, il convient de les rappeler brièvement. Afin d’être capable de tirer les leçons des égarements des dirigeants israéliens et des médias qui les ont cautionnés

Réhabiliter une direction palestinienne qui était au bord de l’agonie. L’une des erreurs majeures des artisans d’Oslo a été d’avoir contourné la direction palestinienne de l’Intérieur des territoires et de lui avoir préféré les Palestiniens de l’OLP-Tunis qui ne connaissaient pas vraiment la situation dans les Territoires. Pour Rabin (comme mentionné plus haut), c’était là une terrible méprise. Quant aux dirigeants palestiniens de Tunis, ils ont soigneusement écarté les leaders de l’intérieur qui étaient plus populaires dans la rue palestinienne. Avec le recul du temps, de nombreux experts israéliens sont persuadés qu’au lieu de réoxygéner une direction de l’OLP presque moribonde, les négociateurs israéliens auraient dû avant tout mettre en avant les leaders palestiniens vivant dans les territoires et leur confier à eux le mandat pour conduire le peuple palestinien vers des horizons plus sereins.
La haine du peuple palestinien Mais il faut bien avouer que même les Palestiniens de l’Intérieur étaient loin d’êtredes enfants de choeur. Si l’on connaît la date de naissance du processus de paix, la
date de mort de ce processus n’a jamais été clairement déterminée. Mais pour de très nombreux Israéliens y compris à gauche, le processus d’Oslo est mort sept ans après sa naissance, le 12 octobre 2000 à Ramallah, lors du lynchage de deux réservistes israéliens Yossef Avrahami et Vadim Norzitch.
Un lynchage sanglant qui a profondément choqué et marqué la population israélienne et qui a fourni une preuve irréfutable de la haine viscérale que nourrissaient les Palestiniens envers Israël. Par la suite, le refus des dirigeants palestiniens de modifier le contenu des manuels scolaires palestiniens dans lesquels on inculquait la haine du Juif, ont fini de convaincre de nombreux Israéliens de l’impossibilité d’envisager un quelconque processus de réconciliation. Absence de consensus Alors que les accords de paix avec l’Egypte avaient été ratifiés en 1979 par plus des deux tiers des députés israéliens, le processus d’Oslo, qui a profondément clivé la société israélienne, a toujours été validé de justesse par le Parlement israélien. La preuve la plus accablante a été le transfuge du député ex-Tzomet Alex Goldfarb.
Moyennant un poste de vice-ministre et une limousine de fonction, le Goldfarb a franchi les « lignes ennemies » et a accordé à Rabin, la majorité absolue qui lui manquait pour ratifier les accords d’Oslo II.
C’est pourquoi, de facto, la légitimité de ces accords a toujours été remise en cause… Confier aux Palestiniens notre sécurité Probablement l’une des grandes aberrations d’Oslo : selon la logique des artisans d’Oslo, il fallait armer les Palestiniens afin qu’ils veillent à préserver la Sécurité de leur population et indirectement de la population israélienne !!! La droite s’était trèsvite insurgée contre cette démarche et elle avait lancé une campagne intitulée « Ne leur donnez pas de fusils » affirmant qu’un
jour ces fusils se retourneraient contre Israël. La gauche avait alors accusé la Droite de créer un climat de psychose. Mais la réalité est probablement allée au-delà des scénarios les plus catastrophiques : lorsqu’Arafat a senti qu’il ne recevait pas ce qu’il exigeait il a lancé son Intifada El Aksa dans l’intime conviction que les rivières de sang feraient céder la direction israélienne. Il s’était trompé mais Israël a dû payer un terrible tribut, plus de 1500 tués, pour prouver à Arafat que sa population savait résister à l’adversité la plus cruelle. Remettre à plus tard les dossiers au coeur du conflit C’était là encore un axiome stupéfiant d’Oslo : Israéliens et Palestiniens entendaient au début du processus créer un climat de confiance qui leur permettrait ensuite de rapprocher leurs idées et de finalement
parvenir à un accord sur les dossiers au coeur du conflit : frontières définitives, Jérusalem, et surtout droit au retour. Un accord qui devait intervenir dans les 5 ans après la signature de septembre 93. De
facto la confiance mutuelle ne s’est jamais instaurée et elle s’est brisée en mille morceaux avec l’Intifada. C’est ce qui explique pourquoi ce qui devait prendre 5 ans à peine n’est toujours pas réglé 25 ans plus tard. Les causes réelles du conflitOslo a probablement un seul et unique « mérite » : celui d’avoir permis au travers du feu et du sang coulé, de comprendre que le conflit israélo-palestinien n’était pas d’essence territoriale mais bien d’essence religieuse. Le refus formel des Palestiniens de reconnaître Israël comme l’Etat nation du peuple juif a été la preuve la plus flagrante de l’impossibilité de trouver une solution réaliste à cette guerre de plus de cent ans. La haine des Palestiniens, leur refus d’accepter le moindre compromis territorial, ont prouvé qu’ils n’étaient pasprêts à reconnaître l’existence d’une entité
juive sur une terre qui restera pour eux à jamais une terre de l’Islam. A partir d’un tel axiome on comprend mieux l’impasse actuelle du processus de paix et le si faible  pourcentage d’Israéliens qui croient encore à une paix réelle dans un proche avenir avec les Palestiniens.

D.H.

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