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17 Nisan 5784‎ | 25 avril 2024

La signification profonde du Yom Hazikaron

Pour illustrer sa vision de Yom Hazikaron, Yoni Chetboun, lieutenant-colonel de réserve, revient sur un épisode de sa carrière de commandant, la bataille de BintJbel, pour laquelle il a reçu la médaille d’honneur du chef d’état-major. Témoignage.

Samedi 29 juillet 2006. Après un combat acharné à BintJbeil, nous, les combattants du bataillon 51 de la brigade Golani, sommes rentrés en Israël dans un hôtel à Akko pour profiter du « repos du soldat ». Notre force nous paraît indestructible. Malgré l’infériorité en nombre, le feu nourri et l’oliveraie dans laquelle nous étions pris au piège, nous avons réussi à gagner cette bataille contre le Hezbollah. Certes, 8 d’entre nous sont morts, beaucoup sont blessés, mais malheureusement c’est la guerre. Je ne peux pas décrire notre ressenti à ce moment-là. Bien qu’il fallût retourner sur le front, que la bataille de BintJbeil n’était qu’un combat dans cette guerre contre le Liban, notre fierté et notre sensation de mission accomplie étaient à leur paroxysme.
A l’hôtel, l’association LemaanHa’hayal nous attendait avec de la nourriture, des vêtements propres et une douche. « Le repos du soldat » est un moment unique grâce aux commentaires élogieux de la société civile. C’est le sentiment qu’une nation entière se tient debout derrière nous et nous fait confiance.
Mais la force ne dure pas éternellement. Quelques heures après notre arrivée, je me rends compte que le moral de mes soldats a subitement dégringolé. Le journal de chabbat posé dans l’une des chambres titre : « A BintJbeil, ils se sont fait tirer comme des lapins ». Différents commentateurs sont catégoriques « c’est une guerre inutile ». A ce moment-là, c’est plus qu’une perte de moral, c’est une perte de nos valeurs.
Durant le combat, l’une des conditions de réussite n’est pas le talent, la qualité des armes technologiques ou l’avantage numérique… mais le fait pour un combattant de savoir qu’il a le peuple entier derrière lui.
Il y a une sorte d’accord tacite entre le peuple et l’armée, qui à mes yeux symbolise l’essence du sionisme. Le front et l’arrière ne sont pas déconnectés, ils sont deux pièces du même ensemble qu’on appelle le peuple d’Israël.
Le message des médias était clair : la guerre n’est pas légitime aux yeux du peuple. Lorsque ce message est reçu par les combattants, il est impossible de les renvoyer au Liban. En tant que commandant, ce dont je devais m’occuper dans cet hôtel était finalement plus compliqué que ce que j’avais géré à BintJbeil.
A la formation d’officier, on n’enseigne pas à convaincre vos soldats que ce qui est écrit dans les journaux est faux. La difficulté était grande car quelque chose dans l’alliance la plus fondamentale entre le peuple et l’armée était violé.
J’ai réuni mes soldats et j’ai dessiné la carte du Pays. « KiryatChmona, Safed, Tibériade, Nahariya, Haïfa, voilà les villes qui ont été bombardées. Nous sommes là pour le peuple, qu’importe ce qu’écrivent les journaux ». Nous sommes retournés au Liban avec le moral et nous avons gagné après 33 jours de combat. Un cessez-le-feu a été atteint et le calme est revenu dans les villes du nord d’Israël.
Lors de cet épisode, j’ai pris conscience de la signification profonde de Yom Hazikaron. Pour moi qui ai perdu une partie de mes amis, de mes soldats et de mes commandants, c’est le jour le plus difficile de l’année. Mais au-delà de la souffrance personnelle, c’est le jour du pacte national qui nous rappelle pourquoi nous sommes ici.
Israël a une force spéciale qui réside dans son unité et sa capacité à se souvenir. Un peuple qui se souvient de ses héros tombés est un peuple qui saura soutenir ses combattants au front.
Notre histoire nationale bouge comme un pendule entre la vie et la mort, Shoah et Renaissance, Souvenir et Indépendance. Ce mouvement n’est pas possible lorsque le souvenir est déconnecté de la vie. En Israël, vous ne trouverez pas de statuts en bronze de Roï Klein ou de David Shirazi car chez nous le souvenir est une partie de la vie. Sans lui, on ne peut justifier notre existence en tant que peuple, société et État. Le Jour de Yom Hazikaron, nous sommes tous une famille du souvenir – les fils et les filles d’une nation vivante et qui se souvient de ses héros : ses soldats morts pour la patrie, ses victimes assassinées car juifs…

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