A en croire le New York Times, les experts de l’administration Trump s’affairent avec de plus en plus d’acuité à la préparation d’un plan de règlement du conflit israélo-palestinien, qui devrait être présenté au début de l’année 2018. Selon le grand quotidien new yorkais, ce plan serait différent de celui présenté il y a 17 ans par le Président Clinton, à la veille de son départ de la Maison Blanche. Le conseiller spécial du président Trump au Proche-Orient, Jason Greenblat, est rentré aux Etats-Unis la semaine dernière après avoir passé 3 semaines en Israël et dans la région : « Nous avons rencontré les Israéliens, les palestiniens et plusieurs autres acteurs pour pouvoir préparer un plan de paix », a dit Greenblat, avant de faire deux précisions importantes concernant l’implication américaine dans d’éventuels pourparlers de paix directs entre les deux parties : « Nous ne fixerons aucune date butoir pour parvenir à un accord, et nous n’imposerons aucune solution ». Ceci étant, il faut bien admettre que ce plan de paix se fait désirer. En février dernier, lors de sa première rencontre à la Maison Blanche avec le premier ministre Nétanyaou, Donald Trump avait déjà promis de plancher très sérieusement sur un tel plan. Et, même si l’on ne doute pas du sérieux des experts de l’administration Trump, on peut émettre des doutes quant à l’originalité d’un tel plan. En effet, quelle pourrait être la formule magique que Trump utiliserait pour réussir là où tous ses prédécesseurs ont échoué ? Difficile à dire. Une chose est sûre : après avoir vanté les mérites d’un « deal » au Proche-Orient, il semble que le président américain ait compris que certains paramètres du conflit israélo-palestinien le rendent quasiment insoluble.