Une récente étude présentée par le Ministère de la science et de la technologie montre que le phénomène mondial du déclin des abeilles n’épargne pas Israël. Or ces insectes jouent un rôle central dans la pollinisation aussi bien des zones sauvages naturelles que des zones agricoles. De nombreuses cultures de légumes, d’arbres fruitiers et de plantes sauvages telles que le tournesol en dépendent. Ce qui signifie que l’extinction des apidés domestiques présente un risque pour l’agronomie. Ainsi pendant un an, l’étude menée par le Dr Shlomo Sarig, en collaboration avec l’ARO (Organisation de recherche agricole), a examiné les dommages des pesticides sur les abeilles dans trois zones différentes : le Gouch Dan, la Chfela et le nord du Néguev. Les tests de laboratoire ont trouvé des traces de pas moins de 24 familles différentes de produits : insecticides, fongicides et herbicides très toxiques pour les hyménoptères. Leurs effets affectent la diversité des espèces de plantes sauvages que les abeilles butinent. Noémie Grynberg