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19 Adar II 5784‎ | 29 mars 2024

Il y a 73 ans Le débarquement du 6 juin est aussi une histoire juive !

Un million de touristes, français et étrangers, se rendent chaque année sur les plages normandes en mémoire des soldats tombés pour la liberté. Le Beth Habad de Caen déploie une intense activité à destination des visiteurs juifs. Explications.

Le rav Mordekhaï Lewin est le chalia’h Habad de Caen, en Normandie, depuis mai 2014. Il travaille en étroite collaboration avec le rav Meyer Malka et Nissim Lévy, respectivement rabbin et président consistoriaux de la communauté locale. Il est aussi en contact permanent avec son frère, le rav Shmuel Lewin, chalia’h à Deauville. On sait qu’il y a peu de Juifs dans la région. Pourtant, l’activité du mouvement Loubavitch y est intense, surtout en cette saison. En effet, un million de touristes visitent chaque année les plages voisines du débarquement. Parmi eux, beaucoup de Juifs américains, britanniques, canadiens ou australiens se rendant en pèlerinage à l’emplacement des tombes de leurs aïeux tombés ici pour sauver l’Europe des griffes nazies.

Le rav Lewin s’occupe du kirouv à leur intention : mise à disposition de tefilin, de produits casher et même invitations pour chabbat.

Mais son ambition ne s’arrête pas là. Depuis cinq ans, le Beth Habad demande aux autorités concernées de lui communiquer, dans la mesure du possible, les noms des Juifs enterrés dans les cimetières militaires étrangers présents sur la côte, avec vingt-cinq mille corps reposant ici anonymement. Trois cents ont déjà été répertoriés. Cela permet au chalia’h d’organiser, à l’approche de l’anniversaire du débarquement, le 6 juin, une cérémonie où chacun est invité à réciter le kaddich pour ces héros de la liberté. Cette année, c’était le dimanche 4 juin dans l’enceinte d’un cimetière canadien. Des dizaines de personnes y ont participé, dont quelques familles venues d’outre-Atlantique et informées par voie numérique. Puis, une excursion les a emmenées à la pointe du Hoc, où de terribles combats ont eu lieu. « Nous écrivons un Séfer Torah depuis le soixante-dixième anniversaire, en 2014, explique le rav Lewin, en mémoire des victimes. Pour la première fois ce 4 juin, nous avons tracé symboliquement des lettres hébraïques sur le rouleau sacré à l’intérieur des ruines d’un bunker allemand. Une revanche spirituelle, en quelque sorte…» La journée s’est achevée par un repas à la synagogue de Caen.

Le Beth Habad se charge également de visites guidées pour des élèves d’écoles juives ou militants associatifs qui découvrent, tout au long de l’année, que le débarquement fut aussi une histoire juive, avec une série d’épisodes et d’anecdotes liés aux nécessités du culte pour les centaines de soldats appartenant à notre communauté et propulsés le « D-Day » – et les jours suivants – sur les plages normandes. La création future d’un « Mémorial juif du débarquement » est même envisagée dans la région mais le lieu et le mode de financement sont encore inconnus.

Axel Gantz

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