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11 Kislev 5785‎ | 12 décembre 2024

Pourim – un encouragement inédit au repentir

Pour sauver les juifs du décret de Haman, D.ieu a fait en sorte qu’Esther se marie à A’hachvéroch, un roi non juif. Or, Esther était une femme d’une grande piété, puisqu’elle était l’une des sept prophétesses (Méguila 14/a). Certes, cela ne constitua pas pour elle une faute, car un refus de sa part lui aurait coûté la vie (Sanhédrin 76). Néanmoins, D.ieu n’avait-Il donc pas d’autres moyens pour nous sauver ?
Le désespoir face à ses propres fautes Le Bet Hamikdacha été détruit à cause des fautes des juifs, etqu’ils aient été dispersés à travers les 127 provinces perses, ils ne se repentirent pas. Au contraire, certains épousèrent des femmes non juives, et d’autres, à Suze, participèrent aux banquets d’A’hachvéroch : « Dix-huit mille cinq cents juifs se rendirent au festin : ils mangèrent, burent, s’enivrèrent et fautèrent » (Midrach RabbaEsther7, 13). À cette période, un grand nombre d’entre eux étaient en fait désespérés ; ils croyaient que D.ieu n’accepterait plus leur repentir et qu’Il souhaitait leur mort. Cela est nettement perceptible à travers les paroles que le prophète Ye’hezkel leur adressa : « Vous dites : “Nos transgressions et nos péchés sont sur nous, et c’est à cause d’eux que nous sommes frappés de la sorte. Comment pourrions-nousvivre?” » (Ye’hezkel 33, 10-11). Hélas, ses paroles, comme celles de tous les autres prophètes, n’ont eu aucun effet sur les Juifs : « Quarante-huit prophètes ont tenté de ramener les juifs sur la bonne voie, mais en vain ; jusqu’à ce qu’Il suscite Haman [qui, lui, réussit…] » (Méguila 14/a).
Inciter l’homme au repentir
En effet, il n’est pas facile de reconnaître ses fautes. Afin de pousser les hommes à le faire, les Sages conseillent parfois d’utiliser des procédés « insolites ». Ainsi, si un mari soupçonne sa femme d’infidélité, il l’amène à Jérusalem et lui fait boire de l’eau sainte. Si elle est innocente, elle sort indemne et si elle a péché, elle meurt. Mais si elle avoue son méfait, elle ne boit pas l’eau, son mari la répudie et l’affaire est close. Pour l’inciter à avouer, le Cohen lui adresse des paroles lénifiantes visant à la déresponsabiliser. Il lui raconte notamment que de grands personnages ont aussi fauté et se sont repentis. Il lui rapporte ainsi l’exemple de Yéhouda, le fils pieux de Yaacov, qui a fauté avec sa bru Tamar, qui a surmonté sa gêne et a avoué son tort. Par le mérite de son aveu, il a été récompensé dans ce monde-ci et dans le monde futur (Sota 7/a-b). Dans des circonstances normales, cette femme ne mériterait pas d’entendre de telles choses, car ces grands hommes n’ont pas réalisé ces péchés stricto sensu, ou ils se sont trouvés dans des circonstances très particulières. Cependant, pour l’inciter à avouer et ainsi lui sauver la vie, le Cohen « salit » la réputation de ces justes.
Esther érigée en « exemple »
En vérité, D.ieu Lui-même utilise parfois de telles méthodes « insolites » afin d’encourager les gens à se repentir. Parfois, Il peut inciter – voire encourager – un homme à fauter, pour que celui-ci se repente et montre ainsi la voie aux autres pécheurs. Le Talmud enseigne ainsi : « Les juifs de la génération [de Moché] n’étaient pas dans un état de faiblesse morale, pour être portés à fauter [avec le veau d’or]. Mais ils l’ont tout de même fait [car D.ieu les y avait incités – Rachi], pour montrer au monde que D.ieu accepte le repentir des pécheurs » (Avoda Zara 4/b). C’est le même principe qui fut à l’origine du délit du roi David (idem).
Ainsi, le Saint béni soit-Il ne manquait évidemment pas de « moyens » pour sauver les juifs des griffes de Haman. Mais comme Il désirait reconstruire le Temple – comme Il l’avait promis – il fallait que les juifs se repentissent auparavant, et c’est pourquoi Il organisa toute cette histoire avec Haman. Cependant, croyant qu’ils étaient rejetés par D.ieu, les Juifs ne parvinrent pas à avouer leurs fautes et à se repentir. Que fit D.ieu ? Il obligea une pieuse prophétesse à s’unir à un non-juif, afin qu’elle sauve le peuple. Voyant cela, les juifs comprirent alors que D.ieu pardonne certaines entorses ! Cela les encouragea à imiter Esther, et en arrivant à Jérusalem, ils se repentirent publiquement devant Ezra : « Pendant qu’Ezra, pleurant et prosterné devant la maison de D.ieu, faisait cette prière et cet aveu, il s’était rassemblé auprès de lui une foule très nombreuse de gens d’Israël, hommes, femmes et enfants, et le peuple répandait d’abondantes larmes. Alors Chekhanya (…) prit la parole et dit à Ezra : “Nous avons péché contre notre D.ieu, en nous alliant à des femmes étrangères qui appartiennent aux peuples du pays.” (…) “Reconnaissez maintenant votre faute envers D.ieuet faites Sa volonté ! Séparez-vous des peuples du pays et des femmes étrangères.” Toute l’assemblée répondit d’une voix haute : “A nous de faire comme tu l’as dit !” » (Ezra 10, 1-11). En mariant Esther à A’hachvéroch, D.ieu a donc agi de la même manière que le Cohen, au Temple, avec une femme soupçonnée d’infidélité.
Un important débat a partagé les Sages de Jérusalem concernant l’instauration de la fête de Pourim, et l’incorporation du Livre d’Esther dans le canon des Saintes Ecritures. Esther elle-même eut à cœur que la fête de Pourim soit définitivement acceptée et que son livre soit inscrit parmi les Livres du Tanakh: « La parole d’Esther a confirmé ces paroles de Pourim, et qu’elles soient inscrites dans le livre [du Tanakh] » (Esther 9, 32). À la fin du débat, les Sages souscrivirent à sa demande (Méguila 14/a). Si Esther insista autant pour que cette fête soit perpétuée, c’est parce qu’elle avait saisi la profondeur du plan divin.

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