Les institutions Yad Mordékhaï dirigées par rav Its’hak Kats chlita, actives depuis de longues décennies, ont le plaisir de vous convier à leur soirée de Gala qui aura lieu B”H, le dimanche 8 décembre dans les salons Docks Pullman, à Aubervilliers.
Un judaïsme orthodoxe authentique : A l’approche du Gala de Yad Mordékhaï, un bref rappel historique s’impose pour prendre conscience de l’ampleur de ces institutions, de leur rayonnement et pour rendre hommage à celui qui en fut l’illustre fondateur : rav ‘Haïm Yaacov Rottenberg zatsal (19091990) connu sous le nom du Rouv. Dès 1964, il a semé les graines du judaïsme orthodoxe dans ce Paris qui était alors un désert spirituel. Suite au décès du rav Chmouel Yaacov Rubinstein zatsal (18881964), grand-rabbin de la synagogue de la rue Pavée, le Rouv qui vivait alors à Anvers, fut désigné pour lui succéder. Arrivé à Paris, il réalisa la dimension de la mission qui lui était confiée et s’y attela, avec courage, détermination et Foi en Hachem, pour bâtir une communauté juive orthodoxe. Comme nous témoigne sa fille aînée, la Rabbanit Sarah Kats, « il a commencé par produire du lait “chamour” qui, jusque-là, était inexistant dans les épiceries casher de France. Puis, il a lutté pour créer une Che’hita indépendante ». La construction du Mikvé de la rue du Temple fut également un projet particulièrement cher à ses yeux. Il se démena pour que ce Mikvé puisse voir le jour et peina à récolter des fonds.
« Il amassait sou par sou tout en notant soigneusement dans un carnet qu’il gardait précieusement, le moindre don qu’il recevait. Une fois les bases de la Casherout et de la Tahara instaurées, il décida d’ouvrir une Yéchiva. » L’école, quant à elle, s’est naturellement imposée comme une nécessité pour répondre aux besoins de ses étudiants qui, peu à peu fondaient leur famille. Cette école ouvrit ses portes avec quatre élèves. « Soucieux de transmettre une éducation juive authentique, les deux conditions d’admission qui avaient été établies étaient que la maman se couvre la tête et qu’il n’y ait pas de télévision (symbole d’une culture opposée à un judaïsme authentique) à la maison. Dans un esprit d’attachement à la Torah et à ses valeurs, une éducation pure a été transmise, au fil des années, à des centaines voire des milliers d’élèves ». Ainsi, même les manuels scolaires ont toujours été consciencieusement vérifiés pour retirer tout passage ou image qui ne soit pas en phase avec les valeurs de la Torah. Fidèles à la ligne de conduite et aux enseignements légués par le Rouv zatsal, les institutions Yad Mordékhaï continuent à transmettre le flambeau de la Torah à la génération de demain, gage de la pérennité du Klal Israël.
Le « Hidour Mitsva » placé comme objectif central A notre époque où nous cherchons la commodité et le confort pour nous simplifier la vie, nous avons parfois tendance à en faire de même pour la pratique des Mitsvot et/ou l’étude de la Torah. De ce fait, se crée un grand écart entre la véritable Mitsva et sa pratique au quotidien. C’est la raison pour laquelle, comme nous confient les organisateurs du Gala, l’une des facettes de la communauté Yad Mordékhaï consiste à veiller à pratiquer les Mitvot avec « hidour », de façon scrupuleuse et sans compromis. A titre d’exemple, le Hidour Mitsva pourrait se concrétiser en utilisant un beau verre de Kidouch, en achetant un beau Etrog… Mais il y a également un autre aspect du Hidour Mitsva qui concerne les cas de sujets à discussion et pour lesquels, il faudrait essayer d’accomplir la Mitsva de la meilleure façon possible, c’est-à-dire en s’alignant avec la majorité des opinions, voire toutes. Telle est la ligne de conduite suivie notamment par la casherout des institutions Yad Mordékhaï dont le label est קיף (Kéhal Yéréim de Paris). Il en est de même pour les restaurants mais aussi pour les Mikvaot placés sous l’autorité rabbinique du rav Its’hak Kats chlita.
Un rayonnement vaste et remarquable Aujourd’hui, grâce aux Avrékhim et aux Rabbanim qui ont grandi et qui ont été formés au sein des institutions Yad Mordékhaï, la France bénéficie de nombreuses communautés et de cours. On en dénote, en particulier, d’innombrables à Paris et en région parisiennes mais aussi en Erets-Israël où plus de 10 Kollelim ont été créés par d’anciens élèves de Yad Mordékhaï. De fait, l’on ne pourrait évaluer l’impact de ces institutions qui irradient l’ensemble du judaïsme francophone. Par ailleurs, les grands Kinoussim destinés au public féminin, la ligne téléphonique de Chiourim ou les activités diverses proposées par Yad ha’hessed touchent un public hétérogène situé audelà des frontières de la capitale. Rappelons aussi qu’au niveau de la pureté familiale, de nombreux Avrékhim ont été formés pour être aptes à répondre aux questions relatives à ce sujet.
Venez nombreux pour passer une soirée inoubliable empreinte de chaleur et de reconnaissance envers ces institutions auxquelles vous êtes directement ou indirectement liés. Soutenez la Torah et elle vous comblera de Berakha !