sohbet hattı numarası seks hattı numara istanbul escort bayanlar sohbet hattı numaralar seks hattı numaralar" ucuz sohbet hattı numaraları sohbet hattı sex hattı telefonda seks numara sıcak sex numaraları sohbet hattı canlı sohbet hatları sohbet numaraları ucuz sex sohbet hattı numaraları
yeni casino siteleri
9 Adar II 5784‎ | 19 mars 2024

Récit : la première Tékia et la dernière Téroua

Suite aux massacres anti-juifs perpétrés en 1929 par les Arabes à ‘Hévron, les Britanniques publièrent différents décrets pour « éviter des provocations inutiles ». L’un des plus significatifs fut l’interdiction de sonner le chofar près du Kotel. A l’approche de Yom Kippour de l’année 1930, de nombreux Juifs décidèrent de prier au Kotel. Parmi eux, se trouvait le jeune Moché Ségal (qui deviendra par la suite un rabbin ‘habad). Ce dernier décida fermement de sonner le chofar en dépit de l’interdit qui avait été promulgué. Il parvint, en cachette, à amener un chofar au Kotel. Depuis cette première Tékia (sonnerie) interdite, à chaque Kippour (à l’exception d’une seule année), des Juifs sonnaient le chofar au Kotel après avoir réussi, par différents moyens, à le dissimuler. La sonnerie faisait son effet, éveillait les cœurs et annonçait la fin du jeûne.

Avraham Elkayim était également l’un de ces sonneurs du chofar au Kotel. Le risque encouru par ces hommes était tel que cela les conduisit à s’organiser minutieusement en suivant des directives précises depuis le moment où ils recevaient le chofar jusqu’après la sonnerie. « J’avais 14 ans quand on nous aligna le long du mur pour nous demander qui parmi nous savait sonner le chofar. J’ai levé la main pour répondre par l’affirmative en expliquant que nous avions un chofar à la maison puisque mon père était le Baal Tokéa de la synagogue Soukat Chalom située rue Agripass. De fait, j’avais souvent eu l’occasion de m’entraîner à sonner et je réussissais bien à le faire ». C’est ainsi qu’Avraham fut désigné pour être celui qui sonnera le chofar qui lui sera remis par une personne anonyme, pour clôturer le Kippour de l’année 1947. Tout était organisé sans relever le nom des personnes impliquées dans ce stratagème pour qu’elles échappent à l’occupant britannique. La fin d’après-midi de Kippour arriva et Avraham quitta la synagogue Soukat Chalom pour se présenter au Kotel à temps pour clôturer le jour du Grand Pardon. Hélas, les Britanniques ne laissaient pas les Juifs s’approcher du Kotel car ils craignaient qu’ils ne sonnent le chofar. « Nous sautions d’un toit à l’autre, de balcon en balcon et ainsi de suite jusqu’à ce que nous atteignions le Kotel. » Avec nostalgie, Avraham poursuivit son récit : « A mon arrivée au Kotel, l’esplanade qui était alors assez étroite, était bondée de fidèles enveloppés de leur Talit mais aussi de policiers britanniques qui tenaient la garde et nous fusillaient du regard pour repérer celui qui sonnera le chofar. Conformément aux indications qui m’avaient été communiquées, le chofar me fut remis par un homme dont je ne pouvais voir la face. Ainsi, le chofar qui était sous son Talit passa discrètement sous le mien. » Puis, l’assistance se mit à chanter, comme convenu, «Anénou, cachez-le, Anénou…» pour que les fidèles dissimulent le Baal Tokéa et se tiennent en alerte en temps voulu pour que le jeune Avraham prenne la fuite ou brouille la piste à l’ennemi. Au moment où Avraham sonna le chofar, les policiers et les soldats britanniques se ruèrent sur les fidèles qui se trouvaient autour de lui et les abattirent de coups. Puis, les policiers arrêtèrent Avraham tandis que les fidèles le suivaient en chantant : «ne crains rien, on te libérera…» Plus tard, le Rav Weingarten était venu lui rendre visite pour lui faire la Havdala afin qu’il puisse boire et manger.

Après la guerre des six jours, Avraham Elkayim se rendit au Kotel et y aperçut un homme qui tenait un chofar. Il lui demanda de le lui prêter pour un court instant et, avec beaucoup d’émotion, il sonna une longue et forte Tekia. Le propriétaire du chofar, émerveillé par cette belle sonnerie, lui demanda des explications. Et Avraham répondit : « j’ai été le dernier à sonner le chofar au Kotel le Kippour de l’année 1947 avant que la Vieille ville ne tombe entre les mains des Arabes. Son interlocuteur l’observa ému avant de lui livrer son secret : « J’ai été le premier à sonner le Chofar au Kotel en 1930 ! » Source : Hamévasser

Yokheved Levy

301 Moved Permanently

301 Moved Permanently


nginx/1.18.0 (Ubuntu)