Liora Levy est née en 1983 en région parisienne et a grandi au Raincy (93). Son grand-père, Herbert Friedemanna longtemps été président de la communauté juive du Raincy.Elle a fait ses études secondaires (de la 6e à la Terminale) à l’Ecole juive de l’Alliance de Pavillons-sous-Bois.
Après avoir obtenu son Bac S à seulement 16 ans, elle n’a qu’une idée en tête, faire son Alya. Son idéal sioniste est si fortqu’elle s’installe àJérusalemmalgré l’Intifada en cours etsans sa famille restée en France. Elle intègre la Mekhina du Mahon Tal pendant un an puis le Technion à Haïfa et obtient un diplôme d’ingénieur en Informatique en 2007. Elle travaille dans différentes sociétésisraéliennes de haute technologie comme ingénieur informatiqued’abordà Tel Aviv, à Raananapuis à Netanya, ville où elle s’est installée depuis plus de 11 ans et où sont nées ses 2 filles âgées de 6 et 4 ans. En 2016, elle termine son MBA (Master in Business Administration) à l’Open University.
Liora Levy n’est pas arrivée en politique par hasard : aider autrui est une véritable vocation pour cette femme dont la mère et la grand-mère étaient déjà conseillères municipales en France. Au Technion, elle est très active au sein de la communauté francophone, participe au projet bénévole Pera’h (dont le but est de parrainer un jeune enfant en difficulté), s’investit dans le centre des visiteurs qui accueille souvent des délégations officielles françaises, fait partie de l’association Hibur qui favorise la coopération entre le Technion et le MIT à Boston…
Très active sur les réseaux sociaux, parfaite connaisseuse du système israélien et totalement bilingue français-hébreu, elle aide depuis longtemps les olim de France en leur donnant des renseignements en tous genres, les bons plans de Netanya et se rend vraiment compte de la désinformation des olim quand elle devient maman : « En discutant avec les mamans du gan, j’ai commencéà comprendre le manque d’information et le fait que beaucoup de olim ‘hadachimétaientdésemparés et impuissants face à un système trèsdiffèrent de ce qu’ils connaissaient en France ». Elle devient la porte-parole des gananot, traduit tout à double sens et répond à toutes heures aux questions des parents sur des sujets aussi importants que la petite enfance, le système des inscriptions, le système scolaire, le système de santé…
C’est la première fois qu’un olé de France est si bien placé par un candidat au poste de maire sur sa liste municipale en Israël. Pour rappel, depuis 20 ans, Myriam Fayerberg place des Olim de France en fin de liste dans un but d’affichage plutôt que de représentation réelle de la communauté francophone étant donné la très faible chance d’être élu conseiller municipal en occupant des places si basses. En offrant la 3e place à un olé de France, Yoni Chetboun lui-même issu d’une famille d’olim de France, ne fait que confirmer sa volonté persistante de représenter au mieux cette communauté, d’encourager l’Alya et de favoriser l’intégration de tous les Olim.
« Ce serait un véritable honneur d’être conseillère municipale de Yoni Chetboun : son côté novateur, son caractère de leader, ses profondes convictions, son approche humaine m’ont tout de suite impressionnée. Il est véritablement l’alternative inespérée pour les habitants de Netanya. Et pour ma part, je serais très fière après 17 ans d’Alya d’accéder à ce poste pour pouvoir représenter ma ville et ses habitants. Je voudrais imprimer ma marque, apporter à la politique israélienne cette petite touche française qui fait la différence.
D’abord, j’aimerais être un pont entre la communauté francophone de Netanya et la municipalité, continuerd’être à l’écouteet au service de la population. C’est ce que je faisbénévolement depuis des années mais représenter officiellement les olim de France me permettra de les aider plus efficacement, d’avoir de vraies marges de manœuvre, une réelle capacité d’action. Je veux qu’ils sachent que ma porte sera toujours ouverte pour eux.
Ensuite, de par mon métier, je souhaite également encouragerles entreprises High-techà s’installer à Netanya. Nous avons une Mikhlala de qualité avec des étudiants très talentueux qui ne demandent qu’une chose, faire leurs études puis travailler à Netanya. Aujourd’hui notre jeunesse quitte Netanya pour des villes comme Tel Aviv. Il faut changer ça.Notre ville est une ville incroyable et en tant que membre du conseil municipal, je veux la faire évoluer, qu’elle devienne une ville plus jeune, plus dynamique… une ville pionnière en Israël ».
La semaine prochaine, Yoni Chetboun présentera la conseillère municipale de la liste d’opposition « LemaanNetanya », Maître AnatLavy-Azoulay, qui se rallie également à lui après Herzl Keren, ancienne tête de liste de ce parti et désormais numéro 2 de Yoni Chetboun.