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3 Tishri 5785‎ | 5 octobre 2024

Rabbi ‘Haïm de Volozhin (1749 -1821), « le père des Yéchivot lituaniennes »

Rabbi ‘Haïm Itzkowitz, connu sous le nom de « Rebbe ‘Haïm MiVolozhin » est né à Volozhin, village qui faisait alors partie de la République des Deux Nations, puis passa sous le contrôle de l’Empire russe et est actuellement une ville de Biélorussie. Son père, Rabbi Its’hak, était le responsable communautaire de Volozhin.
Dès son enfance, on pouvait distinguerchez le jeune ‘Haïm les bourgeons de la sagesse et de l’intelligence. D’ailleurs, on raconte à ce propos qu’un propriétaire de la région avait laissé un testament bizarre à ses trois fils, concernant le partage de ses biens qui était une véritable énigme… Les enfants du défunt ne réussissaient pas à résoudre l’équation posée par leur père et exposèrent leur problème au responsable communautaire local, le RavIts’hak de Volozhin or, son fils ‘Haïm qui était présent leur proposa la solution.
Fervent disciple du Gaon de Vilna
Dans sa jeunesse, Rabbi ‘Haïm étudia avec son frère Sim’ha auprès du Chaagat Aryé (RavAryéLeïb Ginsburg),Rav de la ville à cette époque puis auprès du Rav Réphaël Cohen. Lorsque ce dernier s’installa à Hambourg, le jeune ‘Haïm, approchant alors de la vingtaine, se dirigea versVilna pour devenir l’un des fervents disciples du Gaon. Il « recommença » à étudier le ‘Houmach, la Michna et laGuemara suivant les méthodes de son nouveau maître auprès duquel il avait appris la plus grande partie de la Torah. Il lui vouait une estime remarquable et une admiration sans bornes. Après le décès du Gaon de Vilna, Rabbi ‘Haïm dira que personne ne sera jamais meilleur que son maître. En 1803, imprégné par les méthodes de son maître disparu, il fonda la célèbre Yéchiva de Volozhin nommée « Ets ‘Haïm », la « mère des Yéchivot lituaniennes ». Fondée sur une analyse profonde du texte talmudique, la méthode d’enseignement suivie dans cette institution visait à expliciter les intentions et le sens des écrits de Richonim. Cette approche fut reprise par la plupart des grandes Yéchivot comme Slabodka, Mir, Poniowitz, Kelm, Telz.
Le monde repose sur l’étude de la Torah
La Yéchiva ouvrit ses portes avec dix élèves sélectionnés parmi les jeunes de Volozhin et Rav ‘Haim entretenait cette institution à ses propres frais. Sa femme aussi eut une part dans cette Yéchiva : elle vendit ses bijoux pour financer ce projet. Le Rav et sa famille habitaient dans le bâtiment même de la Yéchiva. La réputation d’Ets ‘Haïm s’étendit rapidement et de nombreux élèvent souhaitaient l’intégrer mais les fonds manquaient. Le Rav lança alors un appel auprès des communautés juives de Russie qui y répondirent favorablement et massivement. Grâce à leurs nombreux dons, la Yéchiva continua à grandir et put accueillir plus de cent élèves. Elle resta en activité pendant près d’un siècle !
Des centaines d’élèves étudiaient à Ets ‘Haïm avec une assiduité extraordinaire. Ils constituèrent la base de l’épanouissement et de la diffusion de la Torah ainsi que le bastion de la Rabbanout pendant des générations. L’amour de la Torah ressenti par Rabbi ‘Haïm était si intense qu’il enflammait tous ceux qui l’entouraient et se propageait parmi ses élèves… Il leur inculqua le principe fondamental suivant : « si le monde entier, d’un bout à l’autre, se trouvait, ne serait-ce un seul instant, dénué de l’étude de la Torah, il en serait immédiatement détruit et retournerait au chaos ». De plus, Rabbi ‘Haïm expliquait que toute l’abondance dans le monde dépendait de l’étude de la Torah. De ce fait, pendant toutes les années d’existence de sa Yéchiva, un système de « garde » était assuré par le ba’hourim pour veiller à ce que la Torah soit étudiée 24H/24 et 7J/7, sans interruption. Rabbi ‘Haïm lui-même faisait une tournée au Beth Hamidrach en pleine nuit pour surveiller le sérieux de l’étude. En outre, à la sortie de Yom Kippour, au moment où tous les Juifs étaient en train de manger et de boire, Rabbi ‘Haïm se plongeait dans l’étude de peur que personne ne soutienne le monde à cette heure-ci. Pour Rabbi ‘Haïm, l’étude de la Torah constituait la valeur suprême : raison d’être de notre existence et de celle de l’univers tout entier. Au niveau de sa pédagogie, il mettait beaucoup l’accent sur la réflexion personnelle et insistait sur l’importance de réviser ce qui a été appris. Aux élèves qui avaient des difficultés à étudier, il leur conseillait d’étudier avec joie, de façon posée et sans se précipiter.
Son œuvre principale : le NéfechHa’haïm
« L’âme de vie » ou encore « l’âme de ‘Haïm » n’est pas seulement un texte philosophique traitant de la compréhension complexe de la Nature Divine, cet ouvrage porte également sur les secrets de la prière et sur l’importance de l’étude dont le but est « d’inspirer la crainte d’Hachem dans le cœur de ceux qui cherchent la voie de D.ieu ».
Rabbi ‘Haïm de Volozhin est également l’auteur du Roua’h Haïm (le souffle de vie), un commentaire sur les Pirké Avot.
Rabbi ‘Haïm de Volozhin quitta ce monde le 14 Sivan 5571, laissant derrière lui des milliers de disciples qui avaient, grâce à lui, accédé à la lumière de la Torah.
Yokheved Levy

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