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19 Adar II 5784‎ | 29 mars 2024

Tou Bichvat – le miracle des fruits

Tou Bichvat – le 15 du mois de Chevat – marque le commencement de l’un des calendriers hébreux, relatif aux produits de la terre. Cette date célèbre ainsi le renouveau de la nature à l’approche du printemps, et ses portées s’avèrent parfois totalement inattendues…

 

Un Etrog depuis Roch Hachana…

À l’époque, dans les pays d’Europe de l’Est, il était souvent fort ardu de se procurer un Etrog casher pour la fête de Souccot. Il va sans dire que trouver un fruit répondant aux critères de méhoudar était une véritable gageure. À l’approche des fêtes de Tichri, l’un des disciples de Rabbi Mordékhaï de Tchernobyl fut chargé de se rendre à Kiev, la capitale ukrainienne, afin de s’y procurer un beau cédrat pour le maître. En chemin, il s’arrêta dans une auberge où était également descendu le « Saba Kadicha », Rabbi Israël de Ruzhin. S’empressant de se présenter au Rabbi, le ‘hassid lui relata également l’objet de son voyage. Pour l’Admour de Ruzhin, les circonstances de leur rencontre étaient assurément providentielles. Il pria donc cet homme de lui acheter également un bel Etrog en prévision de la fête, et de le lui apporter sur la route du retour.

À Kiev, notre homme se porta donc acquéreur d’un premier cédrat à l’intention de son maître puis, continuant ses prospections, il en découvrit un second, qu’il acheta au nom du Rabbi de Ruzhin. Lors d’une halte sur le chemin du retour, il sortit les deux fruits de sa besace et commença à les admirer. En les examinant de plus près, il s’aperçut que le cédrat choisi à l’intention du Rabbi de Ruzhin était nettement plus beau que celui qu’il avait mis de côté pour l’Admour de Tchernobyl. Désireux d’honorer son propre maître, l’émissaire décida donc de son propre chef d’intervertir les deux fruits…

De retour à l’auberge où était descendu Rabbi Israël de Ruzhin, il se présenta à ce dernier et, comme convenu, lui tendit l’Etrog le moins beau. Rabbi Israël saisit le fruit, il le tourna et le retourna sous toutes ses coutures. Puis, après un long moment de méditation, il finit par demander : « Etes-vous bien certain qu’il s’agit de mon Etrog ? » Abasourdi par la remarque, le ‘hassid avoua aussitôt son manège, tout en extrayant de sa besace le second cédrat. Celui-ci passa également l’inspection minutieuse du Rabbi de Ruzhin, qui finit par hocher la tête en signe d’approbation.

Honteux d’avoir ainsi été percé à jour, le ‘hassid reprit son chemin. En arrivant à Tchernobyl, il se rendit directement chez son Rabbi, en se gardant bien de lui révéler ses mésaventures. Mais là encore, une mauvaise surprise l’attendait : après avoir soigneusement observé son Etrog, Rabbi Mordékhaï de Tchernobyl laissa échapper quelques mots de mécontentement : « Qui a donc posé ses mains sur mon Etrog ? » Plus ahuri encore que la première fois, le chargé de mission fut bien contraint d’avouer son dessein avorté, sans manquer de faire part au maître de son profond étonnement.

L’Admour de Tchernobyl lui donna alors les explications suivantes : « Sache que chaque année, le jour de Tou Bichvat marque le nouvel an pour les arbres et les produits qui sortiront de la terre. À cette date particulière, on décrète dans le Ciel quel sera l’aspect du Etrog que chaque Juif utilisera lors des prochaines fêtes de Souccot : pour certains, ce sera un Etrog ordinaire, pour d’autres, ce sera un fruit exceptionnellement beau, et d’autres enfin n’auront pas du tout le privilège d’accomplir cette mitsva durant cette année.

Cela faisait donc de nombreux mois que le Saba Kadicha savait exactement quelle sorte d’Etrog lui avait été destiné. Or, lorsque tu lui as présenté le fruit que tu m’avais mis de côté – lequel ne correspondait pas à ses attentes – il s’est dit qu’il avait certainement dû commettre, dans l’intervalle, quelque faute qui avait diminué ses mérites. Et que fait un Tsadik de cette envergure lorsqu’un soupçon de faute pèse sur ses épaules ? Il réalise une introspection ! L’Admour a donc certainement commencé à scruter ses actions de ces derniers mois, et il s’est alors rendu à l’évidence : rien ne justifiait que son mérite ait entre-temps diminué ! Il a donc compris que quelque chose s’était passé lors de l’achat de l’Etrog, et c’est ainsi qu’il a percé tes fourberies à jour… »

Le miracle d’une simple pomme

Puisque nous évoquons les prodiges qui peuvent accompagner les produits de la nature, il est bien à propos de rapporter ici une autre histoire, dont le message n’est pas moins remarquable.

L’Admour de Gour, auteur du Lev Sim’ha, reçut un jour la visite de l’un de ses ‘hassidim, venu se plaindre amèrement de sa situation. Il expliqua au Rabbi que les autorités fiscales avaient effectué une estimation arbitraire de ses biens, au terme de laquelle elles étaient arrivées à la conclusion que son capital s’élevait à un niveau nettement supérieur à la réalité. En conséquence, le fisc exigeait qu’il paie une somme astronomique d’impôts et autres taxes sur le revenu, une somme si importante qu’il était bien incapable de la débourser. Il avait eu beau implorer les percepteurs, leur témoignant sa bonne foi de diverses manières, ceux-ci étaient restés sourds à ses requêtes, exigeant que la somme soit payée dans les plus brefs délais.

Le Rabbi écouta attentivement le récit du pauvre homme, après quoi il lui accorda sa bénédiction, en lui souhaitant d’être épargné de tout tracas et de voir ses soucis fondre comme neige au soleil. À la fin de l’entretien, le Rabbi lui tendit une pomme, comme il en avait parfois l’habitude avec certains de ses proches disciples. Remerciant le maître, le ‘hassid saisit le fruit soigneusement et s’en retourna chez lui le cœur un peu plus léger.

De retour chez lui, il relata à sa femme et ses enfants la teneur de la rencontre avec le saint Rabbi, en exhibant le fruit reçu de ses mains. À l’unisson, tous les enfants prièrent leur père d’avoir le privilège de goûter un morceau de la pomme du Rabbi. Ils se mirent donc tous à table, et le maître de maison déposa la pomme sur une assiette. Avec mille soins, il commença à la découper en fines lamelles, afin que chaque membre de la famille puisse y goûter. Puis il distribua un morceau de pomme à son épouse et à chacun de ses enfants, qui commencèrent à la manger, le cœur empreint de crainte et de respect.

C’est à ce moment précis qu’arrivèrent chez lui… les inspecteurs du fisc, afin d’examiner le train de vie de la famille. La scène sur laquelle ils tombèrent les laissa stupéfaits : tous les membres de la maisonnée étaient réunis autour d’une seule et unique pomme, qu’ils se partageaient tant bien que mal en tranches émaciées… Il ne leur en fallut pas davantage pour comprendre leur méprise : en s’excusant d’avoir dérangé la famille en plein « repas », ils s’en repartirent, non sans avoir remis au maître de maison un document attestant que les soupçons pesants sur lui étaient définitivement levés…

Yonathan Bendennoune

 

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