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9 Adar II 5784‎ | 19 mars 2024

Savoir retrouver le chemin d’une authentique humilité !

La merveilleuse lecture de la paracha de cette semaine nous raconte les retrouvailles entre Yossef et ses frères, puis l’émouvante rencontre entre Yaacov et son fils aîné Yossef « disparu » depuis 22 longues années…

 

En nous arrêtant un instant sur le premier épisode, nous constatons qu’au moment où Yossef se révèle à ses frères – après avoir pris soin de faire sortir du palais tous les étrangers égyptiens – il leur dit tout simplement deux mots : « Ani Yossef – Je suis Yossef ! ». Or la Torah précise ici que ces derniers n’ont pas pu lui répondre tellement ils étaient abasourdis par cette incroyable révélation…

On ne peut que s’interroger sur cette précision de la Torah : il semble évident qu’ils aient été étonnés de voir leur frère roi d’Égypte, persuadés qu’ils étaient de l’avoir laissé pour mort. Mais ce qui importe le plus au-delà de cette surprise extrême, c’est l’enseignement qu’en tirent nos maîtres dans la Guémara. Dans le Traité talmudique ‘Haguiga (page 4), rabbi Elazar déclare que lorsqu’il lisait ce verset, il en pleurait en se disant : « Si déjà la honte des frères de Yossef était telle devant la révélation de ce dernier, qu’en sera-t-il pour nous tous au jour du Jugement devant Hachem… ? ».

Je voudrais – avec le rav Shmoulevitch  – aller un peu plus loin dans cette idée. Yossef ne fait pas alors à ses frères une quelconque liste de reproches : il leur dit tout simplement : «  Je suis Yossef votre frère que vous avez vendu en Égypte ! ». Ce faisant, ses frères sont pris d’un soudain vertige, car ils réalisent brusquement qu’ils avaient construit toute leur vie, toutes leurs attitudes et toutes leurs démarches pendant des années autour d’une même certitude, à savoir que leur frère n’était qu’un vulgaire « ambitieux ». Or, tout cela s’écroule d’un seul coup !

Voilà ce qu’est la véritable téchouva (le retour authentique à D.ieu) : réaliser que nous nous sommes trompés et que tous les principes sur lesquels nous avions bâti notre vie étaient erronés ! Or, il est évident que cette prise de conscience provoque chez l’homme littéralement un hébétement : il se sent soudain perdu !

Voilà ce que voulait dire rabbi Elazar : quand Hachem nous jugera, Il déclarera « Je suis Hachem ! », sans rien ajouter d’autre… Et c’est alors que nous réaliserons l’ampleur de nos erreurs, en prenant notamment conscience du temps infini que nous avons consacré à tant des choses inutiles et de faux problèmes !

Pour ne citer qu’un exemple, je voudrais rappeler l’attitude de rabbi Yo’hanan Ben Zakaï, qui au jour de sa mort, était en train de pleurer… À la pressante question de ses élèves qui lui demandaient : « Rabbi, pourquoi pleures-tu ? », il a répondu : « Je vois devant moi deux routes, l’une qui conduit au Gan Eden  au paradis  et l’autre au Guéhinam, et je ne sais vers laquelle on va me conduire… ». Comment est-ce possible de la part de rabbi Yo’hanan Ben Zakaï ? Voilà le plus grand de tous les maîtres qui se demande s’il va être conduit au Guehinam !?

C’est qu’en ces minutes de profonde vérité, il réalise qu’il a peut-être fait fausse route dans certains de ses choix – quand, par exemple, il s’est fait passer pour mort, porté sur une civière, pour sortir de Jérusalem encerclée par les Romains et qu’il a alors tout simplement menti… Bien sûr, il l’a fait pour le bien – afin de négocier ensuite avec Rome la possibilité d’obtenir un emplacement pour bâtir la fameuse yéchiva de Yavné – mais finalement peut-être s’était-il trompé…

Se poser cette incroyable question ce jour-là, au moment précis de son départ de ce monde, indique bien que le doute ne cesse de planer jusqu’à la fin de notre vie…

Cette leçon d’extrême humilité, nous l’apprenons aussi du comportement de Yossef et de ses frères. Une belle histoire qui n’est pas simplement prenante et troublante, mais surtout authentique : ne vient-elle pas précisément à temps pour nous aider à poser de vraies questions, car nous semblons avoir encore tous beaucoup de temps…

Faisons donc le bon choix !

Rav Yossef ‘Haïm Sitruk zatsal

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