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18 Adar II 5784‎ | 28 mars 2024

La richesse des patriarches

Ra’hel déroba les idoles de son père, sans que son mari ne soit au courant. Ce geste lui fut fatal : « Tandis que Lavan était allé tondre ses brebis, Ra’hel déroba les Théraphim de son père… Lavan dit à Yaacov… “Pourquoi as-tu dérobé mes dieux ?” … Yaacov dit : “Que périsse celui auprès duquel tu trouveras tes dieux…” Yaacov ne savait pas que Ra’hel les avait dérobés » (Béréchit 31, 19-32).

Des troupeaux échangés

Peu après la malédiction proférée, elle mourut prématurément, en couches. En effet, les paroles d’un sage se réalisent en tout état de cause (Makot 11/a). Mais pourquoi Yaacov choisit-il de maudire l’éventuel voleur, et ne se contente-t-il pas de laisser Lavan fouiner ses biens, le laissant ainsi s’apercevoir de son erreur ?

En fait, Yaacov et Lavan avaient convenu que les nouveau-nés blancs seraient à Lavan, et les tachetés à Yaacov. Suite à cet accord, Lavan retira les bêtes tachetées et les éloigna de Yaacov à une distance de trois jours de marche. Lavan veilla à ce qu’aucun de ses boucs tachetés ne rejoigne le troupeau de Yaacov, et il s’assura aussi chaque matin, qu’aucun bouc ne lui manquât. Yaacov, pour sa part, usa d’abord du stratagème des bâtons, et par la suite, D.ieu lui vint en aide ; aidés par un ange (Rachi), les boucs tachetés de Lavan échappaient à sa surveillance, et faisaient des allers-retours pendant la nuit pour rejoindre le troupeau de Yaacov (31, 10). Les brebis blanches de Yaacov concevaient alors des petits tachetés, et le patrimoine de Yaacov grandit à foison. Craignant que Lavan ne découvre le miracle et ne change une fois de plus les clauses du contrat, Yaacov revendait une partie des nouveau-nés et acquérait « servantes et serviteurs, chameaux et ânes » (30, 43). Lorsque les fils de Lavan mirent au courant leur père de la richesse de Yaacov, ce dernier s’enfuit. Lavan le poursuivit et l’accusa de lui avoir dérobé ses dieux. Estimant cette accusation comme un subterfuge afin d’examiner sa richesse, Yaacov craignit que Lavan veuille le combattre et voler sa fortune. Il maudit alors le voleur, espérant que cela suffise à dissuader Lavan de farfouiller.

Une bénédiction infinie

Nous trouvons dans la Torah une autre histoire avec de multiples ressemblances. Lorsque l’intendant de Yossef poursuivit les frères de celui-ci et les accusa d’avoir dérobé le calice de son maître, les frères maudirent celui chez qui on le trouverait : « Que celui de tes serviteurs, dans le sac duquel se trouvera la coupe, meure » (Béréchit 44, 9). Encore une fois, pourquoi profèrent-ils une malédiction et ne se contentent-ils pas de se laisser fouiller, afin de rendre leur innocence manifeste ?

Cependant, la propre famille de Yaacov était nombreuse, composée de 70 âmes, et elle possédait de nombreux serviteurs et servantes, des dizaines de milliers de têtes de bétail, voire plus. Dès lors, quelques sacs remplis de nourriture et de fourrage chargés sur dix ânes, ne suffiraient pas à les nourrir. Cependant, les familles de nos Patriarches étaient gratifiées de bénédictions prodigieuses. Dès que D.ieu eût dit à Avraham : « J’ai béni Sarah » (Béréchit 17, 16), la pâte qu’elle pétrissait devint miraculeuse et suffit à satisfaire une multitude d’invités. Ce phénomène se vit aussi dans la maison de Rivka (Rachi 24, 67). Quant au pain et à la gourde d’eau qu’Avraham donna à Hagar et Ichmaël, ils étaient magiques, et si Hagar ne se s’était pas « égarée dans le désert » et revenue à son ancienne croyance païenne (Rachi), l’eau de la gourde ne se serait jamais tarie (Pirké deRabbi Eliézer chapitre 30). Des prophètes aussi bénissaient de simples femmes, et un miracle se produisait, comme Elicha avec le flacon d’huile de la Chounamit : « Elicha dit : Tu fermeras la porte derrière toi et derrière tes enfants ; tu verseras dans tous ces vases » (Rois II 4, 2-6), et de même Eliyahou avec la femme tsarfit : « La farine qui est dans le pot ne finira point, et l’huile qui est dans la cruche ne manquera point, jusqu’au jour où D.ieu fera tomber de la pluie » (Rois I 17, 14). La même chose arriva à un juste de l’époque du Talmud, Eléazar Ich Birta (Taanit 24/a).

La bénédiction des amta’hot

Ainsi, les sacs des frères de Yossef n’étaient pas de simples sacs, mais possédaient un pouvoir magique. Sous certaines conditions, le dessous de leurs sacs « s’étendait », et tant qu’on les vidait, le blé ne s’arrêtait pas. Déjà lors de leur premier voyage, un phénomène étrange concernant leur argent s’était produit. Lorsqu’en revenant, les frères proposent de le rendre, estimant qu’il s’agit d’une erreur, l’intendant balaye cette idée de la main et leur fait comprendre qu’il a entrevu un fait anormal : « Que la paix soit avec vous, ne craignez rien ; c’est votre D.ieu et le D.ieu de votre père qui vous a donné un trésor dissimulé dans vos amta’hot [besaces] ; par contre, votre argent m’est déjà parvenu » (43, 23).

Pour ne pas perdre ce prodigieux pouvoir, lorsqu’ils furent accusés d’avoir subtilisé le calice, les frères voulurent l’empêcher de vider les sacs, car divulgué au grand jour, le miracle risquait de s’estomper. La Chounamit aussi devait fermer la porte avant de verser le flacon, afin d’empêcher que le miracle soit divulgué. Ainsi, avant de compter la récolte, on prie D.ieu pour qu’Il y envoie Sa bénédiction, car la prière prononcée après l’avoir comptée est une prière vaine ; D.ieu n’envoie pas Sa bénédiction sur ce qui est scruté de l’œil (Baba Métsia 42/a).

Les charges des frères ne sont pas définies par la Torah comme des sacs primitifs. En effet, elle utilise le mot amta’hat à 15 reprises dans la même histoire, sans plus jamais l’utiliser dans le Tanakh. Ce terme est sans doute l’acronyme des mots : Emet, vérité ; Matoua’h, étendue, (terme que l’on retrouve dans : « Vayïmta’hém kaohel lachévet » Yéchaya 40, 22) ; et ta’hat, en-dessous. Le mot Emet, vérité, possède en hébreu un antonyme : kazav, mensonge, qui signifie aussi « limite », à l’inverse du émet – « l’illimité ». Le prophète détermine une source d’eau intarissable : « sans kazav » : « achér lo yékhazvou mémav » (Yéchaya 58, 11). Ainsi, en entendant le prophète Elicha lui promettre un fils, la Chounamit lui demanda de ne pas lui parler kazav : « Al tékhazev béchif’hatékha » (Rois II 4, 16), car elle craignait qu’il ne puisse vivre longtemps.

Pour cette raison, la Torah nomme leurs sacs amta’hot : la vérité, étendue, en dessous. Les frères maudissent alors celui chez qui on trouverait le calice, espérant qu’ainsi, l’intendant soit convaincu de leur innocence et renonce à la fouille.

 

Rav Ye’hiel Brand

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