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13 Tishri 5785‎ | 15 octobre 2024

La « haine » de Léa

La Torah témoigne qu’après avoir épousé Léa et Ra’hel, les deux filles de Lavan, Yaacov aima la seconde plus que la première. Bien plus : il apparaît que ses sentiments à l’égard de ses deux épouses étaient si contrastés, que « D.ieu vit que Léa était haïe » (Béréchit 29, 31), et c’est pourquoi Il la rendit féconde.

Quelle était donc la raison de cette haine ? De plus, peut-on concevoir que Yaacov ait réellement « haï » Léa son épouse ? Les commentateurs proposent différentes approches pour résoudre cette énigme.

La femme de l’homme haï

Selon le Midrach (Béréchit Rabba 71), ces mots ne doivent pas être compris littéralement. Ils signifient en vérité que Léa était « la promise du haï » – c’est-à-dire d’Essav. En effet, il était notoire à l’époque qu’Its’hak avait eu deux fils et Lavan deux filles ; l’affaire avait donc été aussi vite conclue dans l’esprit des gens : l’aînée de l’un serait pour l’aîné de l’autre, et les deux cadets se marieraient ensemble ! Aussi, quand Yaacov a finalement épousé Léa, et que celle-ci n’a pas pu concevoir d’enfant, les commérages ne tardèrent pas à se répandre : beaucoup y virent la preuve que Léa n’était pas « l’âme sœur » de Yaacov. Voilà pourquoi, en constatant que Léa était « haïe », D.ieu lui permit de concevoir un enfant, afin de faire taire les mauvaises langues… (d’après Or Ha’Haïm).

Une haine « proportionnelle »

Selon d’autres auteurs (voir Rabbénou Bé’hayé et Radak), la « haine » dont il est question ici doit être relativisée, au sens propre du terme : c’est par rapport à l’amour que Yaacov portait à Ra’hel – dont nous connaissons l’intensité – que ses sentiments pour Léa étaient considérés comme de la « haine ». Mais en aucun cas ceux-ci ne s’apparentaient à une véritable aversion, au sens propre du terme.

Un silence coupable

L’approche du Ramban s’avère être, quant à elle, la plus proche du sens littéral : d’après lui, Yaacov éprouvait bel et bien une forme de rancœur à l’égard de sa première épouse. On se rappelle que lors des premières noces de Yaacov, Lavan avait ordonné à Léa, sa fille aînée, d’usurper la place de sa sœur. Or, Léa n’a alors rien dit à son jeune époux : même si elle respectait ou craignait son père, elle aurait néanmoins pu révéler à Yaacov qu’elle n’était pas celle qu’il croyait ! Aux yeux du futur patriarche, sa première épouse avait donc, par son silence, participé à la fraude de son père. D’autant plus qu’elle était restée auprès de lui pendant toute la nuit, sans souffler mot sur sa véritable identité ! C’est ce qui a provoqué la rancœur de Yaacov, sentiment que la Torah traduit comme de la « haine ».

Le Ramban poursuit son explication en citant un Midrach selon lequel Yaacov, en constatant que sa femme l’avait berné, envisagea de la répudier. Mais D.ieu, pour Sa part, savait que les motivations de Léa étaient pures : elle avait agi ainsi pour s’unir au futur père de la nation juive. Aussi, « voyant qu’elle était haïe, D.ieu la rendit féconde » – Il prit sa cause en pitié, et lui donna des enfants, sachant que Yaacov n’oserait dès lors plus divorcer d’elle.

 

Chlomo Messica

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