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12 Nisan 5784‎ | 20 avril 2024

Les conclusions du rapport du Contrôleur de l’Etat sur« Bordure protectrice»

Palestinian fighters from the Izz el-Deen al-Qassam Brigades, the armed wing of the Hamas movement, are seen inside an underground tunnel in Gaza August 18, 2014. A rare tour that Hamas granted to a Reuters reporter, photographer and cameraman appeared to be an attempt to dispute Israel's claim that it had demolished all of the Islamist group's border infiltration tunnels in the Gaza war. Picture taken August 18, 2014. REUTERS/Mohammed Salem (GAZA - Tags: POLITICS CONFLICT)

A l’heure où le bilan controversé de la dernière guerre de Gaza survenue en juillet 2014 déchire le gouvernement israélien, il faut remettre les pendules à l’heure : les quatre chapitres de ce rapport –assez limité et circonstancié – à l’origine de tout ce tourbillon politique ont été rédigés par le Contrôleur de l’Etat, Yossef Shapira, et non par une très officielle Commission gouvernementale d’enquête…
Publié le 28 février dernier, ce rapport du Contrôleur de l’Etat a déclenché une violente tempête d’accusations respectives parmi les responsables politiques et militaires qui avaient commandé l’opération « Bordure protectrice » de l’été 2014. Et ce, en dépit du fait que le résultat stratégique global de cette opération est plutôt positif, car elle a en fait mis un terme à presque une décennie de tirs constants de roquettes par les terroristes de Gaza sur le sud d’Israël et détruit la plupart des tunnels du Hamas (environ une trentaine).
Trois remarques doivent être faites sur ces polémiques pour en comprendre la véritable origine, la signification et la portée.
1. Le débat porte sur la manière dont le Cabinet de sécurité restreint d’une part, et Tsahal de l’autre, s’étaient préparés au conflit et avaient géré la menace des « tunnels stratégiques » du Hamas passant sous la frontière-sud d’Israël. Un affrontement politique qui tourne autour de deux questions : Nétanyaou et Yaalon avaient-ils sous-estimé la menace des tunnels creusés par le Hamas ? Et aussi, avaient-ils fait volontairement de la « rétention d’informations » sur ce sujet face aux autres membres du Cabinet de sécurité ?
Ce questionnement a été relancé par la révélation dans la presse nationale israélienne d’extraits des discussions tenues en juillet 2014 au sein de ce conseil avant et après le déclenchement des phases aérienne puis terrestre de l’opération. Des révélations qui ont eu pour effet d’améliorer l’image de marque sécuritaire de l’actuel ministre de l’Education, Naftali Benett (chef de Bayit HaYéhoudi) qui était alors ministre de l’Economie. « C’est un tremblement de terre sécuritaire », a déclaré Bennett sur ce document en attaquant Nétanyaou sur l’un de ses dossiers de prédilection, la sécurité, tout en mettant en avant son propre passé de brillant officier. Benett a aussi accusé Yaalon d’avoir tenu les ministres à l’écart des informations de Tsahal sur le danger des tunnels terroristes et l’imminence d’un conflit avec le Hamas. Ce à quoi Yaalon a répliqué que tous les débats se sont déroulés dans la « transparence » sans qu’aucune donnée n’ait été dissimulée.
2. Selon le Contrôleur d’Etat, l’armée connaissait depuis la mi-2013 l’existence d’importants tunnels offensifs. Mais ce ne serait qu’au début 2014 qu’elle aurait élaboré un plan de destruction de ces tunnels. « Les forces armées ont dessiné leurs plans d’attaque sans avoir nullement connaissance des objectifs que les responsables politiques auraient pu fixer dans le cas d’une guerre contre le Hamas, a ainsi écrit Amos Harel, l’expert en Défense du quotidien Haaretz. De plus, Tsahal n’a pas tenu le cabinet au courant de ses plans. Si bien que tout s’est passé exactement dans l’ordre inverse à toute logique… »
Un autre aspect du débat autour de ce rapport porte sur le rôle précis du Cabinet de sécurité : doit-on l’informer en « temps réel » de tout ce qui se passe sur le terrain au plan tactique, ou bien doit-il se concentrer sur les axes stratégiques des opérations ? Une question de fond qui avait déjà généré des tensions au sein du cabinet Nétanyaou au cœur des combats de l’été 2014, le chef du gouvernement ayant plusieurs fois dû rappeler à l’ordre certains ministres qui avaient critiqué sa conduite de la guerre dans la presse, mais sans mener de vrais débats au sein du Cabinet de sécurité.
3. Comme ce rapport n’est pas celui d’une Commission gouvernementale d’enquête– c’est-à dire celui d’un collectif officiel d’experts hyper-compétents et mis sur pied à la demande expresse du pouvoir exécutif – mais seulement celui assez limité, partial et superficiel du Contrôleur de l’Etat, il est très regrettable que toutes ces polémiques publiques sur une opération militaire passée et aux résultats somme toute positifs aient ainsi pu donner lieu dans tous les médias à des affrontements sur les « erreurs et carences » supposées des uns et des autres ! Un « sac de nœuds » inutile qui ne profite en fait qu’aux seuls ennemis d’Israël, sans améliorer le fonctionnement interne des pouvoirs publics ni de l’armée…
Richard Darmon

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