Un dimanche qui débute par l’office de Cha’harit du 10 Tévet, avec ses kinot et ses Sli’hot. Un jeûne qui commémore le début du siège de Jérusalem et qui nous rappelle l’importance que le judaïsme accorde au Début, au « Béréchit ». Car le début est souvent ce qui détermine l’avenir. Si nos ancêtres avaient pris conscience de leurs égarements dès le début du siège de Jérusalem ; s’ils avaient alors su corriger leurs actes, la destruction du Temple à Ticha BéAv aurait peut-être pu être évitée…
Une journée qui se poursuit, dans le quartier de Ramat Shlomo, par les obsèques du rav Moché Chapira zatsal, un génie de Torah, porteur et garant, au sein du monde ‘harédi-lituanien d’une approche audacieuse qui sait conjuguer étude de la Guémara et richesse de la ma’hchava, de la pensée juive tirée des grands maîtres que furent le Rambam, le Ram’hal (rabbi Moché ‘Haïm Luzzato) et le Maharal de Prague. Une pensée du rav Chapira qui a séduit de plusieurs rabbanim d’origine française ; une pensée à laquelle Benny Levy zal avait pleinement adhéré et que le rav Yossef Haïm Sitruk zatsal admirait. On n’a pas de mal à les imaginer, tous trois, dans le monde de vérité, se pencher ensemble sur un texte du Mé Hachiloah…
Une journée qui se précipite, dramatiquement, avec l’annonce d’un attentat meurtrier sur notre « Promenade des Anglais » à Jérusalem, celle qui débute devant le palais de l’ancien Haut Commissaire britannique, Armon Hanatsiv, pour se terminer à proximité du site où devait être construite l’ambassade des États-Unis. En arrivant sur place : les visages choqués de jeunes soldats, aspirants du cours des officiers de Tsahal qui étaient venus découvrir la beauté de Jérusalem et qui y ont rencontré l’horreur. Puis l’arrivée du Premier ministre qui rappelle au monde qu’il n’y a pas de différence entre Nice, Berlin et Jérusalem. Et que la haine de Daech frappe sans distinction les nations du monde libre, y compris Israël.
Une journée qui touche à sa fin dans l’enceinte de la synagogue d’Émouna, à Baka où des centaines de francophones écoutent, en silence, la gorge nouée, les larmes aux yeux, le message de… Émouna que leur adresse du plus profond de sa douleur Michael à la fois si seul, sans son épouse et ses quatre princesses, mais si entouré par cette communauté qui est encore, une semaine après, groggy par l’ampleur de la catastrophe. Une communauté unie dans le deuil qui suit le rav Ben Ichaï, clamant, au début d’Arvit, le « Vehou Ra’houm », la miséricorde divine.
Un terrible dimanche de janvier qui se termine, à nouveau, sur la promenade d’Armon Hanatsiv, à tenter d’expliquer, en direct, l’inexplicable, à tenter de commenter l’inacceptable, à l’endroit précis où 4 jeunes soldats d’une vingtaine d’années viennent de perdre la vie, fauchés par la haine viscérale d’un Palestinien. Le tout sans laisser transparaitre la moindre émotion, alors que la gorge se noue et que les larmes menacent de jaillir…
Un douloureux dimanche de janvier à Jérusalem….
Une journée qui se poursuit, dans le quartier de Ramat Shlomo, par les obsèques du rav Moché Chapira zatsal, un génie de Torah, porteur et garant, au sein du monde ‘harédi-lituanien d’une approche audacieuse qui sait conjuguer étude de la Guémara et richesse de la ma’hchava, de la pensée juive tirée des grands maîtres que furent le Rambam, le Ram’hal (rabbi Moché ‘Haïm Luzzato) et le Maharal de Prague. Une pensée du rav Chapira qui a séduit de plusieurs rabbanim d’origine française ; une pensée à laquelle Benny Levy zal avait pleinement adhéré et que le rav Yossef Haïm Sitruk zatsal admirait. On n’a pas de mal à les imaginer, tous trois, dans le monde de vérité, se pencher ensemble sur un texte du Mé Hachiloah…
Une journée qui se précipite, dramatiquement, avec l’annonce d’un attentat meurtrier sur notre « Promenade des Anglais » à Jérusalem, celle qui débute devant le palais de l’ancien Haut Commissaire britannique, Armon Hanatsiv, pour se terminer à proximité du site où devait être construite l’ambassade des États-Unis. En arrivant sur place : les visages choqués de jeunes soldats, aspirants du cours des officiers de Tsahal qui étaient venus découvrir la beauté de Jérusalem et qui y ont rencontré l’horreur. Puis l’arrivée du Premier ministre qui rappelle au monde qu’il n’y a pas de différence entre Nice, Berlin et Jérusalem. Et que la haine de Daech frappe sans distinction les nations du monde libre, y compris Israël.
Une journée qui touche à sa fin dans l’enceinte de la synagogue d’Émouna, à Baka où des centaines de francophones écoutent, en silence, la gorge nouée, les larmes aux yeux, le message de… Émouna que leur adresse du plus profond de sa douleur Michael à la fois si seul, sans son épouse et ses quatre princesses, mais si entouré par cette communauté qui est encore, une semaine après, groggy par l’ampleur de la catastrophe. Une communauté unie dans le deuil qui suit le rav Ben Ichaï, clamant, au début d’Arvit, le « Vehou Ra’houm », la miséricorde divine.
Un terrible dimanche de janvier qui se termine, à nouveau, sur la promenade d’Armon Hanatsiv, à tenter d’expliquer, en direct, l’inexplicable, à tenter de commenter l’inacceptable, à l’endroit précis où 4 jeunes soldats d’une vingtaine d’années viennent de perdre la vie, fauchés par la haine viscérale d’un Palestinien. Le tout sans laisser transparaitre la moindre émotion, alors que la gorge se noue et que les larmes menacent de jaillir…
Un douloureux dimanche de janvier à Jérusalem….
Daniel Haïk