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9 Adar II 5784‎ | 19 mars 2024

Lorsque le roi remplit lui-même le chèque…

Récit de Koby Levy

Le cordonnier Nissim, un simple Juif pieux du Maroc, avait douze enfants. Il en avait marié une partie, et en avait encore sept à la maison. Il n’était plus si jeune et il n’avait plus d’argent de côté… Il devait à présent fêter la BarMitsva de son dernier fils, Mordékhaï. Le cordonnier juif avait tissé de bons liens d’amitié avec son voisin musulman Ma’hmoud Abou Gebar, qui avait un lien étroit avec le Roi Hassan. En effet, sa fille aînée, Fatima, n’était autre que l’épouse du roi, et Abou Gebar déclarait fièrement à son voisin juif : « Moi, j’ai une ligne de téléphone directe pour mon gendre, le roi ; après une sonnerie il me répond ! » Le cordonnier juif, comme beaucoup de sujets marocains, aimait le roi au bon cœur qui permettait aux Juifs de vivre librement leur judaïsme, et les laissait commercer à leur guise dans son pays.

Un soir, son voisin lui annonce solennellement : « R’ Nissim, la semaine prochaine, le roi en personne vient me rendre visite ! » « Le roi ? », s’exclame avec enthousiasme le cordonnier. « Rends-moi un service, je t’en prie, mon cher voisin, permetsmoi de rentrer chez toi lorsque le roi sera présent, afin que je puisse réciter la bénédiction ‘Baroukh chénatan mikhvodo lébassar vadam’ (Béni soit Celui qui a donné de Son honneur à un être humain) ! « Pas de problème, mon ami, tu seras à mes côtés lorsque le roi entrera chez moi, » lui répondit son voisin. * Toute la ville est en émoi : « Vive le roi ! » Des soldats armés sont postés de toutes parts, les drapeaux du royaume sont déployés tout le long du boulevard. Nissim le cordonnier tient la main de son fils très ému. Il pourra bientôt prononcer la rare berakha… Le roi descend de sa voiture et avance vers le portail de l’entrée. Nissim et son fils attendent que le roi s’approche, ils prononcent alors la berakha… et le roi entend. Le souverain tend sa main au cordonnier juif et s’intéresse : « Quelle est la signification de cette bénédiction ? » Le cordonnier, très ému, explique de bonne grâce : « La Royauté humaine est conçue à l’image de la Royauté de D.ieu. Nous, les Juifs, honorons le Roi et Créateur du monde. Lui, Roi des rois, place selon Sa volonté des hommes qu’Il choisit à la tête des nations, et prend à cœur de leur accorder un honneur royal. Cela veut dire, Sa majesté, que l’honneur que vous recevez dans ce monde, est un don et un cadeau du Roi des rois. » Le Roi du Maroc apprécia l’explication simple et sage, et fit signe à Nissim le cordonnier de le suivre dans la maison d’Abou Gebar. Après avoir échangé quelques mots de politesse avec ses hôtes, le roi continua à poser au cordonnier quelques questions sur les coutumes juives. Et surtout sur les berakhot. « Vous avez certainement encore d’autres bénédictions… ? Si vous récitez une berakha sur un roi non-juif, vous en récitez certainement aussi sur les Juifs… Que fait-on comme bénédiction par exemple sur un bébé juif ? » Nissim put ainsi agréablement exposer devant le Roi du Maroc les événements heureux de la vie du Juif, et les berakhot qui les accompagnent… « C’est ton fils ? » s’intéressa le roi. « Oui, il s’appelle Mordékhaï et dans une semaine nous lui fêtons la Bar-Mitsva. » « Qu’est-ce que la Bar-Mitsva ? » demanda le roi. « C’est une grande fête que nous faisons lorsque notre fils atteint l’âge de 13 ans et un jour, il est le héros de la journée, monte à la Torah et la lit, puis on sert un grand repas à cette occasion. Pourquoi ? Car le Juif est heureux que son fils poursuive le chemin de la Emouna… » Le roi hésita : « Ceux qui sont invités à la Bar-Mitsva apportent des cadeaux ? » « Bien-sûr », répondit le cordonnier. « Quels cadeaux ? » demanda le roi avec curiosité. « Des livres sacrés, ou des chèques » répondit le cordonnier timidement. « Et ceux qui donnent des chèques, quel est le montant qu’ils inscrivent ? » demanda le roi .

« Cela dépend, répondit le cordonnier, certains gens simples donnent 50 dollars, certains proches donnent le double, et rarement de riches personnes donnent 200 ou 250 dollars. J’ai une fois entendu qu’un richard avait donné 500 dollars comme cadeau de Bar-Mitsva ! » Soudain, sans introduction aucune, le roi sortit de sa poche un carnet de chèques, un de ses gardes lui présenta un stylo en or et le roi se mit à inscrire sur le chèque la somme de 50 000 dollars… « Tiens, M. Nissim, un cadeau de ma part pour la Bar-Mitsva de ton fils ! » Le cordonnier se mit à bégayer : « Excusez-moi, Sa majesté, je n’avais pas du tout l’intention de recevoir un cadeau de vous… Vous avez demandé et moi j’ai juste répondu… Avec toutes mes excuses pour l’honneur du Roi, pourquoi Sa majesté a-t-elle inscrit uns somme aussi considérable… ??? » Le Roi du Maroc sourit et expliqua : « Ecoute bien, bon Juif, il y a une demi-heure, tu as récité à mon sujet la bénédiction de ‘Baroukh chénatan mikhvodo lébassar vadam’ (‘Béni soit Celui qui a donné de son honneur à un être humain’), et tu m’as expliqué que l’honneur que je possède provient de la Source sublime du Roi des rois… Cela signifie que ma royauté découle entièrement de Sa royauté. Si je te donne un chèque d’une somme de 100 ou 500 dollars, ce cadeau ne témoignera pas de la hauteur de ma royauté ni de mon honneur élevé, au contraire, cela sera dévalorisant pour moi. En revanche, cette somme élevée est une preuve décisive que je suis roi, un vrai roi… Prends mon chèque, Nissim, et mazal tov ! » Le cordonnier Nissim et son fils sortirent. Ils avaient ressenti l’étreinte du Roi, Le Roi des rois Hakadoch Baroukh Hou.

Courrier d’un lecteur :

J’avais déjà entendu ce récit de quelqu’un qui l’a lui-même écouté de première main. Ce récit a eu lieu ces dernières années, et le héros du récit est un commerçant d’Etroguim de France, duquel les Guedolé Israël (Grands Sages d’Israël) reçoivent des Etroguim méhoudarim (de très bonne qualité). Après avoir reçu 50 000 dollars du roi, ce commerçant rendit visite au Rav Steinmann zatsal et lui raconta ce récit. Le Rav Steinmann commenta alors, les larmes aux yeux : « A présent je comprends la phrase (de nos tefilot, qu’on répète en particulier lors de ces Yamim Noraïm) : ‘Avinou malkénou, assé lémaanekha, im lo lémaanénou’ – ‘Notre Père, notre Roi, agis pour Toi, si ce n’est pas pour nous’). Hakadoch Baroukh Hou manque-t-il de quoi que ce soit ? Que signifie alors lémaanekha, pour Toi ? Cela veut dire : Agis selon Ton honneur, Tu nous donnes tout le temps, alors donnenous un chèque digne d’un Roi ! » C’est ainsi que le Roch Yéchiva, plein d’émotion, conclut ce récit… Il ne nous reste qu’à nous associer à cette prière…

Réaction de l’auteur :

Les récits qui passent de bouche à oreille sont parfois en effet un peu transformés dans leurs détails, mais ils conservent généralement leur message. Donc, que ce soit un cordonnier, ou un commerçant d’Etrog, cela importe peu ; je ne suis pas un chercheur, mais un écrivain… Mais sans aucun doute, les propos de Rav Steinmann zatsal résonnent en nous et nous éclairent. Grand est votre mérite de nous en avoir fait profiter. Merci. Kobi Lévy. En conclusion : A Roch Hachana, lorsqu’Hachem renouvelle toute Sa création, nous avons l’occasion de pouvoir recevoir du Roi des rois un chèque équivalent à plusieurs millions, c’est-à-dire la vie, la santé, la parnassa et combien d’autres cadeaux… Cela est accordé gracieusement à ceux qui sont proches de Lui. Essayons durant ces quelques jours qui nous séparent de Roch Hachana de rechercher cette proximité, de rechercher à faire Sa volonté, de pouvoir ainsi être considérés comme des proches du Roi…

TRADUIT ET ADAPTÉ PAR S.KOEN

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