Au cours des 10 premiers mois de 2018, Israël a affiché une augmentation de 7,8 % dans son secteur hôtelier par rapport à la période équivalente de 2017. Ce niveau s’avère le plus élevé jamais enregistré dans le pays. Sur cette période, le taux d’occupation a été de 70,1 %, tandis que le revenu par chambre disponible a atteint 565,26 ILS (+7,4 % par rapport à l’année passée), un record. La ville de Jérusalem s’est avérée la plus performante en termes de croissance : + 5,3 % de taux d’occupation et + 18,9 % de revenu par chambre disponible de janvier à octobre 2018. La société américaine spécialisée dans l’analyse des données touristiques -STR – a révélé que la capitale restait la plus populaire parmi les destinations du pays. Toutefois en valeurs absolues, Tel-Aviv a affiché le taux d’occupation le plus élevé (73,9 %). Mais devant cet engouement, le nombre de chambres d’hôtel ne croît pas assez vite pour répondre à la demande. Afin de résoudre la pénurie et d’y répondre, les hôteliers doivent prévoir 9 500
chambres supplémentaires dans les années à venir. Alors qu’un certain nombre d’établissements de luxe ont ouvert leurs portes en 2018, le segment des hôtels à bas coûts demeure celui où les besoins sont les plus criants. Pour remédier au problème, le ministère du Tourisme encourage les entreprises internationales à entrer sur le marché israélien par le biais d’initiatives visant à faciliter la construction et la transformation de nouveaux hôtels ou l’expansion de ceux existants, en accordant la priorité aux zones très recherchées par les touristes.
Noémie Grynberg