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19 Adar II 5784‎ | 29 mars 2024

Près de 20 millions d’Israéliens d’ici 2060, dont un tiers de Juifs orthodoxes !

Certains experts « anxieux », craignent que le fort taux de natalité israélien actuel de 3,1 enfants par famille pourrait faire doubler la population du pays d’ici 2050 - laquelle dépasserait alors les 15 millions d’âmes. Ce qui, compte tenu des infrastructures locales limitées, génèrerait d’après eux une grave « crise démographique ». Mais fort heureusement d'autres bien plus nombreux considèrent qu'il s'agit là d'une véritable bénédiction. Décryptage.

Ultra Orthodox kids from the Kretshnif (Hasidic dynasty) take part at Shavuot celebrations ahead of the Jewish holiday of Shavuot in the city of Rehovot, May 29, 2017. Photo by Yossi Zeliger/Flash90 *** Local Caption *** חרדים ילדים בנים שבועות חגיגות תהלוכה ספר תורה

D’après la plupart des spécialistes en démographie du pays, dont le Pr Sergio DellaPergola qui a réalisé en 2017 une étude de prospective sur les prochaines décennies pour l’Office central israélien des Statistiques, la population israélienne devrait approcher les 20 millions de personnes dans une quarantaine d’années, soit plus du double de celle d’aujourd’hui : l’Etat juif deviendra alors le pays à la densité démographique la plus élevée de tout le monde occidental.
Alors que la natalité arabe semblait pendant longtemps devoir imposer aux yeux de certains la création « inévitable » d’un Etat palestinien (ce que Yasser Arafat avait appelé « les bombes démographiques » portées par les femmes palestiniennes) -, les records de fécondité sont désormais passés dans le camp des Juifs orthodoxes d’Israël, eux-mêmes à la source de ce boom démographique qui a changé lors des dernières années les données démographiques et géopolitiques au Moyen-Orient !
En effet, alors que le taux déjà très élevé de fécondité moyen des Israéliennes juives est de 3,16 enfants par femme – au lieu de 2 en France, 1,5 en Suisse et 1,4 en Allemagne et en Italie -, ce taux passe à 6,9 enfants par femme chez les Juifs orthodoxes, ce secteur regroupant déjà 20 % des jeunes Israéliens de moins de 20 ans.
C’est ainsi que vers 2060, près du tiers (31 %) des Israéliens seront des ‘harédim, alors qu’ils ne représentent aujourd’hui que 12 % à 15 % – selon les définitions et niveaux de « religiosité » et de pratiques qu’on en donne.
Alors qu’elle effraye certains tenants antireligieux de l’establishment politico-universitaire du pays, l’inéluctabilité de cette évolution de fond, risque fort de donner un nouveau profil au judaïsme en Terre d’Israël, de transformer certaines structures de la société israélienne, et aussi de faire évoluer les contours du sionisme qui fut pendant longtemps un mouvement à majorité laïque…

Cependant ce développement massif de la population religieuse et orthodoxe est perçu par certains experts comme un douloureux handicap : s’exprimant, en mars dernier, dans un colloque organisé par l’Université de Tel-Aviv (UTA), l’Université du Maryland et le Forum israélien pour la Population, l’Environnement et la Société, le Pr Alon Tal, président du Département de Politique globale à l’UTA, n’y est pas allé par quatre chemins pour décrire la dynamique de surpopulation qu’il voit comme un désastre pour Israël, devenu le 2e pays le plus densément peuplé et de surcroît détenteur du record de croissance de population par habitant dans tout le monde développé : « C’est une réalité sociologique et culturelle que les Israéliens d’aujourd’hui, y compris laïcs, ont beaucoup d’enfants [3,1 par famille au lieu de 1,7 en moyenne en Occident]… Ce qui fait croître la population de 2 millions d’âmes tous les dix ans. (…) Cette situation s’accélérant va devenir catastrophique car elle va creuser le fossé entre les infrastructures disponibles – logements, santé, routes, éducation, espace vital, eau, environnement, etc.- et les besoins décuplés de cette surpopulation ».
Et de préciser que l’encouragement, jadis, de Ben Gourion à ce que les gens aient beaucoup d’enfants serait devenu « complètement dépassé » attendu que les Juifs d’Israël auraient gagné la bataille démographique avec près de 150 000 naissances par an face aux 40 000 naissances du secteur arabe : « A l’époque, c’était certes un appel patriotique, mais aujourd’hui avoir autant d’enfants risque de s’avérer antipatriotique car antinomique avec l’intérêt public ! ».

Une vision malthusienne totalement négative !

Résultats : pour Tal et ses amis tél-aviviens qui s’effrayent de ces taux « trop élevés » de natalité et surtout de la transcroissance des familles dans le secteur juif orthodoxe du pays qui deviendra majoritaire dans quelques décennies, il serait grand temps – un peu comme en Chine – de limiter cette poussée démographique en informant les Israéliens sur les « limites » d’un tel bond démographique face aux ressources disponibles, voire en instituant « un contrôle des naissances pour seulement deux enfants par famille », et même en libéralisant la législation sur l’avortement !
Or c’est tout le contraire qui est vrai : non seulement Israël n’a aucun intérêt à faire siennes les normes démographiques occidentales qui ont annihilé toutes les valeurs familiales, décuplé le nombre de célibataires et de divorces pour favoriser un hédonisme consumériste individualiste tout à fait effréné qui rend la plupart des gens malheureux… Mais il existe à l’inverse en Israël de nombreuses solutions pour gérer une population en pleine expansion : alors que 75 % de la Terre d’Israël sont encore largement inhabités (dans le Néguev, en Judée-Samarie, dans la Vallée du Jourdain et dans le nord du pays – autant de régions qui pourraient accueillir une alya encore plus massive), un système scolaire réorganisé selon une autre approche pourrait faire descendre le chiffre dangereux de 40 élèves par classe, pendant qu’une lutte efficace contre la pauvreté et une gestion dument planifiée et adaptée aux besoins publics (logements, santé, transports, environnement) exploiteraient au mieux l’énorme et incessante créativité technologique aussi bien que scientifique du potentiel démographique israélien.

Vous avez bien dit « surpopulation » … ?!

« Prétendre qu’il est ‘antipatriotique’ d’avoir beaucoup d’enfants est une plaisanterie !, devait répliquer au Pr. Tal Léonie Ben-Simon, mère de six enfants, dans une tribune publiée dans le Jerusalem Post en anglais. Comment un minuscule Israël entouré de pays arabes avec des centaines de millions d’habitants pourrait-il envisager de réduire sa population ? Ces visions malthusiennes sont totalement contraires aux intérêts stratégiques d’Israël. Surtout quand notre pays a la chance d’avoir un fort pourcentage de citoyens de moins de 15 ans qui constitueront demain un solide soutien socio-économique pour l’importante population de personnes âgées qui vivra dans notre pays dans quelques années ».
Et Ben-Simon de conclure : « Malheureusement, la plupart de nos experts sont arrivés à des conclusions et à des opinions totalement aberrantes pour Israël. (…) Bien loin de devoir ‘réguler’ les taux de natalité, l’objectif central de nos gouvernements doit désormais consister à créer dans ce pays un bien-être collectif pour que tous les citoyens d’Israël vivent confortablement ». Richard Darmon

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