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18 Adar II 5784‎ | 28 mars 2024

Accord « secret » entre l’Egypte et Israël pour combattre le Djihad dans le Sinaï

A general view shows Israel's border fence with Egypt's Sinai peninsula (R), as seen from Israel's Negev Desert February 10, 2016. REUTERS/Amir Cohen - GF10000303472

 

D’après le quotidien américain The New York Times, les drones, les hélicoptères et les chasseurs israéliens auraient mené depuis deux ans une centaine de raids dans la péninsule du Sinaï contre les djihadistes, et ce, avec le plein accord de l’establishment sécuritaire égyptien.

 

« Des responsables américains ont confirmé que cette campagne aérienne anti-terroriste d’Israël a joué un rôle décisif ayant permis aux forces armées égyptiennes d’enrayer le développement des groupes djihadistes du Sinaï », a entre autres révélé le New York Times sans que cet article n’ait été commenté par la presse égyptienne…

Rappelons à ce propos qu’en février 2017, plusieurs membres des Brigades Al-Maqdis (BAM) – un groupe armé local affilié à l’Etat islamique (EI) – ont été tués lors d’une attaque menée par un drone non-identifié, puis qu’en avril, un autre drone avait tiré deux missiles, l’un sur une maison et l’autre sur une voiture circulant dans cette région. Enfin en octobre dernier, l’un des chefs de cette milice, Zaher Abou Sitta, était abattu lui aussi par un tir de drone. Suite à quoi le porte-parole de Tsahal déclina tout commentaire en précisant toutefois de manière éclectique que « plusieurs rapports de presse ont dit qu’Israël avait mené des attaques dans le Sinaï depuis des drones, avec la parfaite connaissance des Egyptiens » …  

 

Les bonnes raisons d’Israël à vouloir contenir le Djihad dans le Sinaï

 

C’est que depuis presque deux décennies, les menaces terroristes se sont faites de plus en plus concrètes au sud d’Israël avec les bombardements en 2004 de la ville frontalière de Taba jouxtant Eilat puis de Sharm-El-Sheikh en 2005 ayant fait en tout une centaine de victimes. En août 2011, un commando terroriste infiltré le long de la frontière d’Israël depuis le Sinaï a tué 8 civils israéliens et 5 soldats égyptiens, suite à quoi, le Caire renforçait ses effectifs militaires dans la péninsule.

En février 2014, un autobus amenant des pèlerins étrangers vers Israël a été attaqué dans le Sinaï par deux groupes terroristes de Bédouins et de Palestiniens, alors que les BAM tiraient en juillet 2015 un missile anti-char Kornet contre un bateau égyptien en mer Rouge. Puis, en octobre de la même année, le Boeing de la compagnie russe Metrojet transportant près de 250 personnes ayant décollé de Sharm-El-Sheikh s’est écrasé dans le Sinaï après qu’une charge explosive ait été introduite dans son fuselage par Daësh. Enfin en février, avril et octobre 2017 des roquettes ont été tirées depuis le sud d’Eilat sur la région israélienne d’Eshkol.

 

La complémentarité de la coopération israélo-égyptienne

 

En réponse à ces attaques qui ont tué quelque 500 civils et une centaine de soldats égyptiens, l’armée du Pays du Nil a lancé à la mi-janvier 2017 sa 1ère grande opération lors de laquelle 172 terroristes ont été éliminés. Commentant cette opération, un rapport de l’Institut israélien des Etudes sécuritaires a précisé en juin dernier : « Le niveau de confiance Israël-Egypte est tel qu’il permet au côté israélien de fournir au Caire divers renseignements militaires, technologiques et opérationnels ainsi que ses drones d’attaques, et ce, avec le plein aval des Egyptiens ».

Certains experts ont relevé le parallélisme mais aussi les différences entre cette campagne sécuritaire préventive menée par Israël dans le Sinaï avec les raids lancés ces cinq dernières années par l’aviation de Tsahal en Syrie qui, d’après les révélations d’août dernier du général Amir Eshel, commandant de l’armée de l’air, ont détruit eux aussi une centaine de cibles militaires dans ce pays. Or il existe deux différences essentielles entre ces actions menées au sud et au nord du pays : alors que Tsahal agit seul en Syrie en visant d’importantes cibles comme des arsenaux et des transports d’armes à destination du Hezbollah ainsi, plus récemment, que des bases iraniennes en territoire syrien, ses interventions dans le Sinaï, qui se font avec le plein accord de l’Egypte, touchent au coup par coup des cibles individuelles plus limitées.

Richard Darmon

 

 

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