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19 Adar II 5784‎ | 29 mars 2024

Vives tensions entre les USA, l’Iran et l’Europe sur l’avenir de l’accord nucléaire de Vienne

Iranian Foreign Minister Mohammad Javad Zarif, Head of the Iranian Atomic Energy Organization Ali Akbar Salehi, Russian Foreign Minister Sergey Lavrov, British Foreign Secretary Philip Hammon, U.S. Secretary of State John Kerry and U.S. Secretary of Energy Ernest Moniz (L to R) react as they pose for a group picture at the United Nations building in Vienna, Austria July 14, 2015. Iran and six major world powers reached a nuclear deal on Tuesday, capping more than a decade of on-off negotiations with an agreement that could potentially transform the Middle East, and which Israel called an "historic surrender". REUTERS/Leonhard Foeger - LR2EB7E0RS5W1

Bien que le président Trump ait renoncé le 12 janvier à rétablir les sanctions contre Téhéran et à « sortir » du Traité nucléaire de Vienne qu’il n’a pourtant cessé de critiquer, on assiste ces derniers jours à une « levée de bouclier » des Européens aux côtés des Iraniens pour le maintien à tout prix de cet accord défectueux…

 

Le 12 janvier dernier, au lieu de dénoncer une fois pour toute clairement l’Accord de Vienne (appelé en anglais JCPOA – Joint Comprehensive Program of Action) en s’en retirant au moment même où le peuple iranien entamait un large mouvement de protestation contre le régime des mollahs, le président Trump aura donc renoncé une dernière fois aux sanctions concernant ce pacte nucléaire passé le 14 juillet 2015 entre l’Iran et les six grandes puissances mondiales du P 5 +1…

 

La « ligne rouge » définie par Trump

 

Mais, tout en « passant la balle » au Congrès en lui demandant d’initier une nouvelle législation sanctionnant le régime des mollahs sur sa production intensive de missiles balistiques, ses violations continuelles des droits de l’homme et son soutien logistique concret au terrorisme mondial et moyen-oriental, il a tout de même assorti cette décision à un ultimatum lancé jusqu’en mai prochain aux trois pays européens signataires : la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne devront donc, ensemble avec les Etats-Unis, réviser l’accord, en revoyant notamment les clause autorisant l’Iran à utiliser à plein rendement – sans aucun contrôle international efficace – toutes ses « centrifugeuses avancées » et à reprendre ses activités nucléaires dès la prochaine décennie. Faute de quoi Washington dénoncera le JCPOA et réimposera les sanctions… « C’est là la dernière chance donnée à cet accord ! a averti Trump. Car en l’absence d’une telle révision, les Etats-Unis ne différeront plus les sanctions pour rester liés à ce pacte défectueux avec l’Iran ». Et d’ajouter : « Si à tout moment, je juge que le consentement de nos alliés est hors de portée, que personne ne doute que je me retirerai immédiatement de ce pacte ! ».

Une décision de type intermédiaire prise au moment où le Congrès américain est justement en train de préparer une série de lois prévoyant à la fois de réimposer les sanctions contre l’Iran sur le triple dossier des droits de l’homme, des missiles et du terrorisme, mais aussi – ce qui pourrait s’avérer fort dangereux ! – de carrément dessaisir le président de son obligation de « certifier » cet accord tous les trois mois : une législation assez complexe initiée par deux congressistes républicains, le Représentant Bob Corker et le Sénateur Tom Cotton.

Certes, Trump peut désormais arguer qu’il a tenu – en partie – sa promesse concernant le passage au crible de l’accord avec l’Iran, mais il est loin d’avoir pu promouvoir une stratégie claire et efficace…

 

Un bras-de-fer indirect entre Jérusalem et Téhéran

 

Par la bouche de son Premier ministre Binyamin Nétanyaou, Israël répète sans cesse que cet accord doit être assorti de « réelles modifications » qui, seules, pourront le faire sortir de son « flou », lequel n’a profité jusque-là qu’aux Iraniens : « La seule option valable pour la communauté internationale, a-t-il déclaré, est d’introduire des amendements substantiels et pas seulement esthétiques qui empêcheront la nucléarisation de l’Iran actuellement garantie par cet accord ». Un communiqué de la présidence du Conseil devait apporter ces derniers jours une précision supplémentaire en ajoutant : « Le Premier ministre a déclaré qu’il ne tolérerait pas que l’Iran établisse des bases militaires en Syrie, et qu’Israël œuvrait pour les en empêcher ».

Quant à l’Iran, il a évidemment refusé toute modification de l’accord du JCPOA : son ministre des Affaires étrangères, Javad Zarif, a aussitôt réagi à la décision d’ultimatum de Trump au soir du 12 janvier en disant que Téhéran « n’acceptera aucun changement dans cet accord, ni maintenant ni à l’avenir, » et que « l’Iran respectera tous ses engagements (…) en refusant que ce traité soit à l’avenir lié à d’autres dossiers que celui du nucléaire ».

Mais c’est plutôt le vice-président de l’Agence iranienne à l’Energie atomique, Behrooz Kamalvandi, qui a donné le ton véritable de la position de Téhéran sur ce sujet en faisant, dès avant le discours de Trump du 12 janvier, la menace explicite suivante qui en dit long sur les potentialités du régime chiite de reprendre immédiatement sa production d’uranium enrichi à un très haut rendement : « L’Iran est d’ores et déjà fin prêt à augmenter ses activités nucléaires dans de nombreux domaines – dont l’enrichissement d’uranium – à hauteur de sept fois plus qu’à l’époque précédant la signature du JCPOA. Et si la suspension des sanctions n’est pas maintenue, nous prendrons immédiatement des mesures de rétorsion ! ».

Une déclaration qui montre bien comment l’Accord de Vienne concocté par l’administration Obama a laissé de facto entièrement intactes les infrastructures nucléaires permettant à l’Iran de fabriquer – dès qu’il le décidera et en fonction de ses seuls intérêts économiques et stratégiques – ses premières armes atomiques en quelques mois seulement…

 

 

 

Pourquoi les Européens veulent-ils à tout prix préserver l’accord de Vienne ?

 

Les ministres des Affaires étrangères français, allemands et britanniques ont aussitôt réagi à la décision d’ultimatum de Trump en déclarant qu’il n’existait « aucune alternative à l’Accord de Vienne » et que les sanctions devaient rester suspendues. « Nous tenons à protéger ce pacte contre toute décision susceptible de le déstabiliser ! », devait même préciser le chef de la diplomatie allemande, Sigmar Gabriel, lors d’une étonnante rencontre tenue le 11 janvier dernier à Bruxelles avec ses homologues français et britanniques en compagnie du ministre iranien des Affaires étrangères Javad Zarif, et de la responsable en chef de la diplomatie de l’Union européenne (UE), Federica Mogherini… au moment même où avaient lieu en Iran d’importantes manifestations contre le régime des mollahs.

Il faut dire que depuis l’été 2015, dans le sillage immédiat de la signature de l’accord de Vienne, des centaines de grandes compagnies françaises, britanniques et allemandes ont déjà investi des milliards d’euros dans des projets grandioses en Iran ou sont en train de négocier de nouveaux accords industriels fort juteux avec les mollahs…

En fait, les responsables politiques de ces trois pays arguent officiellement qu’il est probable que l’Iran prenne prétexte d’une réimposition des sanctions U.S. pour se retirer de l’accord de Vienne en se dépêchant de construire une première bombe nucléaire : une argumentation « peureuse » et timorée d’alignement sur les positions iraniennes qui cache mal le fait si évident qu’ils ne veulent surtout pas contrarier tous les projets économiques si alléchants déjà en phase d’application.

En attendant, Américains et Européens ont tout de même mis sur pied la semaine dernière un « groupe de travail » commun pour engager ensemble des pourparlers sur l’avenir de l’Accord de Vienne.

 

 

Que se passerait-il si l’accord avec l’Iran était gelé ou invalidé par les Etats-Unis ?

 

Comme le dossier iranien est désormais entre les mains des Etats-Unis et plus spécialement de Trump, et qu’il dépend aussi du débat bipartisan au Congrès américain entre Républicains et Démocrates – avec tout ce que ces facteurs comportent d’imprévisible –, que pourrait-il donc se passer entre Washington, Téhéran et Bruxelles ?

 

D’abord, il convient de rappeler un aspect capital de ce dossier : l’accord de Vienne passé en 2015 n’est en rien contraignant pour les parties pour la bonne et simple raison qu’il n’a pas été signé par les négociateurs qui ont mis au point les 176 pages de son texte et qu’aucune autorité législative de l’un des sept Etats concernés ne l’a approuvé… Dépourvu de contraintes juridiques comme celles d’un véritable traité international et reposant plutôt sur un consensus politique plus ou moins formellement arrêté entre les parties, il a seulement été publié par un long « communiqué de presse » en trois langues affirmant les affirmations assez contestables de Téhéran selon lesquelles « l’Iran ne désire pas être un pouvoir nucléaire » (sic) !

 

Le dossier nucléaire iranien doit être révisé

 

Alors que l’Iran a tenu une partie seulement de ses « promesses » censées atténuer l’aspect militaire de son programme nucléaire, il en a négligé beaucoup d’autres : Téhéran continue ainsi d’enrichir et de stocker de l’uranium à 5 % maximum – ce qui n’est d’aucune utilité à des fins civiles médicales, industrielles ou énergétiques puisque ce pays n’a pas de centrales nucléaires produisant de l’électricité…

Par ailleurs, il continue de développer sa 2e génération de missiles balistiques à moyenne et longue portées capables de transporter des charges nucléaires, et ce, dans un but exclusivement militaire et stratégique… tout simplement parce que l’administration Obama n’a pas jugé « utile » à l’époque de lier le dossier nucléaire iranien à celui de sa production de missiles ! Or depuis 2015, l’Iran a fait 23 tests de missiles.

En échange de ces étonnantes « tolérances » occidentales s’assimilant plutôt à une totale capitulation face à Téhéran, le P 5 + 1 était censé lever le régime des sanctions imposé à l’Iran pour sa violation du Traité de Non-Prolifération nucléaire (TNP), ce que les Américains et les Européens ont fait partiellement. En effet, l’Iran est aujourd’hui autorisé par les grandes puissances signataires du JCPOA à ne dépenser qu’une fraction seulement de ses avoirs gelés, ce qui ne signifie pas un grand changement pour le régime des mollahs avec la situation antérieure.

Comme les parties ont chacune de nombreux griefs respectifs à s’adresser, la question n’est donc plus désormais de savoir si l’accord de Vienne est “bon” ou non, mais de constater que le « pseudo-consensus » concocté par Obama voilà trente mois ne fonctionne pas et qu’il sera inapte à le faire à l’avenir : il est en effet mauvais pour le P 5 + 1 et mauvais pour le monde entier !

Il faut donc réexaminer le dossier nucléaire iranien à la base – comme le propose Israël – de manière bien plus sérieuse et honnête, ce qui veut dire que l’accord (oral) de Vienne doit être renégocié en prenant en compte de nombreux autres aspects.

Une telle approche pourrait au passage tempérer tous les détracteurs haineux de Trump qui contestent encore que ce pacte est défectueux et qu’il doit être réexaminé.

 

Quelle alternative ?

 

Comme l’a remarqué le ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson, la question soulevée est bien celle d’une politique alternative à l’accord de Vienne. Or, comme il est tout à fait improbable que Téhéran accepte une quelconque révision, la réponse logique des Occidentaux (si Américains et Européens parvenaient à s’entendre) serait l’endiguement de l’Iran avec pour objectif un changement de régime à Téhéran – ce que semble souhaiter majoritairement le peuple iranien qui a de nouveau manifesté son mécontentement envers le régime des mollahs. Mais on peut légitimement se demander si les Occidentaux sont à même de mettre en œuvre un tel objectif… ?

Au final, si les gouvernements européens refusent bel et bien de renégocier certaines clauses du JCPOA, Washington devra donc faire cavalier seul et se résoudre à réimposer des sanctions uniquement américaines ! Lesquelles, pour être tout à fait efficaces, devront viser des sociétés non-américaines commerçant avec l’Iran, et donc y compris des compagnies européennes… Dans ce cas, Téhéran continuera de vouloir commercer avec les entreprises européennes en tentant de séparer les USA de l’UE, et surtout d’empêcher la formation de toute nouvelle coalition antinucléaire.

Il ne faut pas exclure non plus l’hypothèse plus inquiétante qui verrait les mollahs perses tenter de sortir de l’impasse à laquelle la communauté internationale serait arrivée en utilisant leurs missiles contre l’Arabie Saoudite et Israël… Exactement comme l’ont fait à plusieurs reprises ces dernières semaines les rebelles chiites Houthis du Yémen sponsorisés et conseillés par Téhéran.

Richard Darmon

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