‘Hanoucca est l’occasion de remercier Hachem pour Ses prodiges d’hier et d’aujourd’hui. L’existence du peuple d’Israël est, en soi, l’expression du miracle le plus manifeste… Malgré les longs exils traversés et les lourdes oppressions subies, nous sommes là ! En tout lieu et à tout moment, Hachem nous comble de Ses miracles, tantôt camouflés par les lois de la nature, comme à Pourim, et tantôt dévoilés, comme à ‘Hanoucca.
Haguesher vous soumet deux exemples de miracles vécus… l’un ayant sauvé des vies et l’autre ayant sauvé des âmes.
Témoignage de la famille Cohen d’Ashkelon, ayant vécu un miracle durant l’opération militaire « bordure protectrice » menée dans le Sud du pays au cours de l’été 2014.
A une heure tardive, cette nuit de dimanche, l’alarme se fit entendre, nous nous sommes tous empressés de nous réfugier dans la pièce abritée, conformément aux recommandations qui avaient été données dans la région. Malheureusement, nous étions déjà habitués à ces alertes et à devoir rejoindre les abris à n’importe quelle heure de la journée ou de la nuit. Mais cette fois-ci, un autre bruit se fit entendre… nous étions capables de discerner les différents types de fracas, ceux des explosions et les autres… Celui-ci était assez inquiétant !! Convaincus qu’un missile avait dû atteindre les environs, nous restions une demi-heure à l’abri… Puis, notre fils aîné se porta volontaire pour aller inspecter les lieux… Une cible semblait avoir atteint la cour extérieure située entre les immeubles.
Nous avions immédiatement alerté les forces de police qui sont arrivées sur le champ… mais décidèrent d’attendre jusqu’au petit matin pour explorer les lieux minutieusement… Un projectile de 2,5 mètres se trouvait planté dans la terre, tout près de notre immeuble.
Au courant de la matinée, je reçus un coup de fil de mon frère qui, travaillant à la Police, disposait des informations précises. « Vous ne pouvez imaginer l’ampleur du miracle que vous avez vécu… si le projectile avait atterri sur un sol carrelé, les dégâts auraient été indescriptibles…
« Nul ne connaît les comptes d’Hachem, mais… la veille, un cours de Torah qui devait avoir lieu dans un bureau, avait été organisé au domicile d’un de nos voisins… Qui sait si ce n’est par le mérite de cette étude de la Torah que nous avons tous eu la vie sauve !? » (Récit diffusé par Hidabroot)
Miracle de ‘Hanoucca en Ukraine
Cette histoire se déroula il y a une dizaine d’années, en un soir glacial de ‘Hanoucca. Rav Shlomo Wilheim, chalia’h ‘Habad et Rabbin de Zhitomir en Ukraine, quitta son domicile pour se rendre dans les villages avoisinants. Il se mit à la recherche de Juifs auxquels il pourrait offrir une ‘Hanoukiya, des repas cachères ou un manteau, fournis gratuitement par son centre communautaire. Partout où il se rendait, il demandait aux passants s’ils connaissaient des Juifs… mais la réponse était négative. Loin de se décourager, le Rav continua à poursuivre son enquête, jusqu’à ce qu’un paysan l’informe qu’une vieille dame juive habitait à l’extrémité du village, et il ne manqua pas de lui expliquer comment s’y rendre.
« J’ai frappé à la porte, et une jeune femme me fit entrer sans même me demander le but de ma visite. Elle me présenta sa grand-mère alitée qui était, visiblement, très malade. J’avoue que j’étais assez étonné de l’attitude de la jeune femme nommée Alya, qui semblait toute heureuse de ma visite. Elle me présenta sa famille, qui était venue de Sibérie pour se tenir au chevet de leur grand-mère. Je me mis à leur parler de ‘Hanoucca, ils n’en avaient jamais entendu parler. La vieille dame paraissait émue en m’entendant parler le yiddish. Je leur ai offert un chandelier, et nous avons ensuite procédé à l’allumage. Avant de les quitter, je leur ai demandé leur numéro de téléphone pour pouvoir prendre des nouvelles de la malade.
Le lendemain matin, lorsque j’ai téléphoné à la jeune femme, elle m’annonça que sa grand-mère avait rendu l’âme quelques minutes après mon départ. Je me suis alors rendu à leur domicile pour me charger de son enterrement.
Suite à cette rencontre avec le Rav Wilheim, la famille fit ses premiers pas vers la Torah et s’engagea progressivement à respecter Torah et Mitsvot. Mais l’histoire ne s’arrête pas là.
Lors d’un rassemblement féminin à Zithomir, les femmes furent conviées à raconter un miracle vécu.
Alya prit la parole : « Il y a quelques années, j’ai rendu visite à ma grand-mère âgée qui vivait dans un village perdu. Ayant senti que ses derniers jours approchaient, elle nous avait appelés et nous avait fait une confidence : « Je vais vous révéler un secret que je garde depuis 70 ans. Je suis juive ! Je n’ai pas vécu comme telle mais je désire être enterrée comme une Juive » ».
Alya et sa famille étaient sous le choc… « Nous avons réalisé que nous-mêmes étions Juifs… Sans savoir comment nous y prendre, nous étions déterminés à accomplir la dernière volonté de notre grand-mère. Ce soir-là, Rav Shlomo Wilheim frappa à notre porte !! La Providence Divine l’avait conduit au domicile de ma grand-mère pour l’allumage de la ‘Hanoukia mais aussi, pour celui de cette flamme juive… quelques instants avant qu’elle ne quitte ce monde. » (Récit du Rav Avraham Berkowitz pour Chabad.org)
Yokheved Levy