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11 Nisan 5784‎ | 19 avril 2024

Disparition d’un tsadik, rav Sim’ha (André) Cahen

Vendredi dernier, une figure marquante du judaïsme français nous a quittés : rav Sim’ha (André) Cahen zatsal, à l’âge de 92 ans, qui a été enterré au cimetière de Poniewicz à Bné Brak, quelques instants avant l’entrée du Chabbat.

Né à Hayange – petite commune à proximité de Metz – il était le frère unique du célèbre rav Guerchon Cahen zatsal, directeur de la yéchiva d’Aix-les-Bains. Avec sa famille, il traversa l’époque de la Seconde Guerre mondiale en Auvergne, où furent sauvés de manière miraculeuse plus d’une quarantaine de juifs dans la « maison des juifs », accompagnés du Grand rabbin Joseph Bloch.

Il se maria en 1955 à Mme Ruth Bloch, et le couple s’installa à Hayange. Véritable pilier de cette communauté, il devint un modèle d’hospitalité et de dévouement pour autrui. Dans leur foyer, l’attachement à la Torah, la charité et le respect des coutumes de rite alsacien étaient des principes essentiels. Pour l’éducation de leurs nombreux enfants, ils s’installèrent en 1971 à Strasbourg, où Rav Sim’ha s’impliqua davantage au service de la communauté. Il y occupa notamment la fonction de président de la synagogue Kageneck, qui lui valut le titre honorifique de ‘Haver accordé par les Rabbanim de la ville.

En 1989, Rav Sim’ha et son épouse montèrent en Israël pour s’établir à Bné Brak. Leur maison continua d’être un véritable lieu de ‘hessed et de ferveur. Le respect qu’ils vouaient aux Rabbanim et leur messirout néfech (dévouement) pour l’éducation de leurs enfants furent sans doute déterminants pour voir ceux-ci devenir d’éminents Rabbanim et pour créer une petite « dynastie de Torah ». Rav Sim’ha laisse derrière lui des enfants, gendres, petits-enfants et arrière-petits-enfants fidèles aux valeurs de la Torah, dont nombres d’entre eux sont impliqués au service de la communauté francophone. Téhé nichmato tseroura bitsror ha’haïm.

Nataniel Wertenschlag (mari de sa petite-fille)