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9 Adar II 5784‎ | 19 mars 2024

Eduquer ou dompter ?

Nous avons tendance à considérer que le but essentiel du ‘Hinoukh consiste à montrer aux enfants la bonne voie à suivre, à leur indiquer ce qui est permis ou interdit et à exiger d’eux qu’ils nous obéissent – autrement dit, à exercer notre autorité parentale. Mais, est-ce vraiment ainsi que se définit l’objectif à atteindre afin d’élever nos enfants dans le chemin de la Torah et des Mitsvot ?
Souvent, un enfant qui ne répond pas aux attentes de ses parents et ne fait pas ce qu’ils leur demandent, est considéré « problématique ». Illeur cause des tracas et ne leur procure pas de satisfaction. Or, si nous partageons ce point de vue, cela reviendrait à dire que l’éducation se résume à présenter à l’enfant une « liste » de permis et d’interdits, de bonnes et mauvaises conduites et des différentes attitudes qu’on attend de sa part. En d’autres termes, on le dresserait à adopter un comportement qui convienne à notre mode de pensée. Les questions fondamentales que nous sommes amenés à nous poser sont : est-ce qu’en agissant de la sorte, on conduit l’enfant à s’attacher profondément à la AvodatHachem ? De plus, est-ce de cette façon que nous réussirons à établir une bonne relation parents / enfant ? Enfin, est-ce justifié d’avoir à l’égard de nos enfants des exigences auxquelles nous nous alignons nous-mêmes… sans parler de ce que nous lui demandons de faire alors que nous-mêmes n’en sommes pas à la hauteur ?!?
Avant de présenter une autre façon d’aborder le ‘Hinoukh, nous introduirons nos arguments par une question qui a été soumise à un Roch Yéchiva de grande renommée : serait-il légitime de demander à l’enfant de se plier à une certaine discipline ou d’accomplir certains actes alors que le père lui-même s’y soustrait ? Ce à quoi le Rav avait répondu ; l’on ne peut en aucun cas exiger quelque chose de l’enfant, même si son père le fait, l’on ne peut que l’aider à réaliser la tâche ou à adopter le comportement souhaité.
La différence entre le parent qui fait lui-même ce qu’il demande à son enfant et celui qui ne le fait pas, réside justement dans cette capacité à aider l’enfant. Un parent qui ne fournit pas lui-même l’effort pour réaliser ce qu’il demande à son fils, n’est pas conscient des difficultés rencontrées par son enfant… ce qui reviendrait à dire qu’il exige de l’enfant quelque chose sans lui fournir les outils nécessaires pour le réaliser. En revanche, la parent qui a parcouru le même chemin que son enfant, est conscient des embûches qui s’y trouvent, réalise la difficulté de les surpasser. Il sera à même de comprendre qu’il ne peut exiger de son enfant d’atteindre le sommet en « un seul coup », et dans ce cas, ce qui est vivement recommandé c’est de fournir à l’enfant, les outilsqui l’aideront à mener à bien sa mission.
Vu sous cet angle, l’approche éducative ne se focalise plus sur le résultat final mais sur les moyens mis à la disposition de l’enfant pour l’aider à s’engager dans la bonne voie.
En tant que parents, nous sommes censés bâtir une certaine infrastructure, une base de références qui donnera à l’enfant les moyens d’établir un système de valeurs clair, dese construire et de se réaliser à partir de ces repères. Ceux-ci le motiveront et lui fourniront les ressources pour agir conformément à ce qu’il considère lui-même comme bon et correct.
Comment mettre en application ce principe ?
L’un des éléments essentiels consiste à donner envie à l’enfant à nous solliciter pour recevoir nos conseils et nos directives. Durant les années d’enfance, ceci se traduirait par des instructions explicites de notre part. Puis, lorsque l’enfant grandit, mûrit, devient apte à réfléchir de lui-même et à analyser une situation, le parent interviendra en guidant sa réflexion et en le conduisant à faire de bons choix. Entre 14 et 16 ans (tout dépend du niveau de maturité de l’adolescent), les jeunes devraient être capables de prendre des décisions personnelles en se basant sur les principes et les valeurs qu’ils auront, au fil des années, assimilés et qui feront désormais partie de leur propre monde intérieur.
Revenons à la notion d’autorité parentale évoquée en préambule de ce développement. Celle-ci, utilisée à bon escient, est l’un de ces moyens à mettre à la disposition de l’enfant. En revanche, au lieu qu’elle soit imposée à l’enfant, c’est lui qui la recherche et qui en devient « demandeur » ! Quel est donc le secret d’une autorité parentale optimale et bénéfique ?
Il se situe au niveau de l’objectif du parent – si tout ce qu’il recherche c’est d’accomplir sa mission et de voir les fruits de son labeur, il se focalise sur son propre point de vue et sur sa réussite personnelle… l’enfant le ressentira et le pari risque fort d’être perdu. Néanmoins, si tous les efforts du parent sont tournés vers l’intérêt de l’enfant et que le parent ne cherche que la réussite et l’épanouissement de son enfant alors toutes les chances sont du bon côté pour que l’enfant aspire en effet à adopter la voie tracée par ses parents.
Pour finir, essayons de ne pas nous soucier du « quand dira-t-on ? »…mais plutôt dirigeons notre réflexion, nos efforts et notre énergie vers le bien de l’enfant et non pas vers notre propre réussite, fierté ou renommée ! Béhatsla’ha !
Yokheved Levy
(Source : RavBinyamin Fritz, Ré’hovot)

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