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9 Adar II 5784‎ | 19 mars 2024

Quelques réflexions après les élections municipales

Jerusalem mayoral candidate Zeev Elkin casts his ballot at a voting station on the morning of the Municipal Elections, on October 30, 2018, in Jerusalem. Photo by Shlomi Cohen *** ZEEV ELKIN OFFICE HANDOUT, EDITORIAL USE ONLY/NO SALES*** *** Local Caption *** éøåùìéí áçéøåú î÷åîéåú îöáéò ÷ìôé îåòîã øàùåú øàùåú òéøééú éøåùìéí äòéøééä òéøééú øàù äòéø æàá àì÷éï

Après le premier tour des élections municipales israéliennes du 30 octobre dernier, et avant même
que l’on ne connaisse l’identité du prochain maire de Jérusalem, plusieurs conclusions s’imposent :

1. Le taux de participation Il a atteint lors de ce scrutin les 60 % soit environ 9 % de plus que lors des précédentes municipales en 2013. C’est une progression mais ce taux demeure nettement moins élevé que celui de la participation aux dernières élections législatives (72,3 %), alors que pour la première
fois depuis 1993, le jour du premier tour était chômé. Est-ce que le jeu en valait la chandelle ? Surtout lorsque l’on sait que cela a coûté près d’un quart de milliards de shekels au marché israélien ! La réponse
n’est pas tranchante. C’est l’ancien ministre de l’Intérieur Gidéon Saar qui a pris cette initiative en 2013 et il faudra probablement encore un ou deux scrutins « chômés » avant d’arrêter une réponse ferme.
2. Pas de projections sur le plan national  La seconde leçon importante de ces Municipales est que dans l’absolu, il est impossible d’en tirer des conclusions politiques en perspective des Législatives qui interviendront dans le courant de 2019. Les Israéliens ont, dans leur majorité, fait une nette distinction entre leurs aspirations et attentes sur le plan municipal (la gestion de leur ville, les besoins éducatifs, professionnels, sociaux) et leur adhésion idéologique à un parti politique telle qu’elle s’exprime lors des Législatives. Un exemple : lors des Législatives de 2015, le Likoud a obtenu, à Jérusalem, 25 % des suffrages. Pourtant mardi dernier, le même Likoud n’a pas réussi à faire entrer plus d’un conseiller municipal sur les 31 qui vont siéger dans le conseil de la capitale… De même si le Likoud a remporté plusieurs mairies de seconde importance comme par exemple Beth Chéan, il n’a pas réussi à s’imposer dans l’une des trois municipalités majeures de Jérusalem, Tel Aviv, ou Haïfa. Cependant, il faut mettre à cette conclusion un important bémol : le monde orthodoxe qui représente environ un sixième de la population juive d’Israël semble, pour sa part avoir conservé un vote fortement politisé qui, lui, peut refléter des changements déterminants et cela est valable en particulier pour Deguel Hatorah.
3. Le vote d’affirmation de Deguel Hatorah : Ce n’est un secret pour personne, depuis plusieurs mois, le torchon brûle entre la formation du judaïsme orthodoxe lituanien Deguel Hatorah et sa « soeur » ‘hassidique de l’Agoudat Israël, en particulier autour du vote de la loi sur l’enrôlement des élèves des yéchivot. Alors que les députés de « Deguel » tels que le rav Moché Gafni se sont déclarés favorables au projet de loi présenté par le ministère de la Défense, les députés de l’Agouda et le rav Yaacov Litzman en tête s’y sont opposés. Cette tension s’est concrétisée à Jérusalem où ‘Hassidim et Lituaniens n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur un candidat unique pour la mairie. Au premier tour, Deguel Hatorah a appelé à voter Moché Léon, tandis que la Agouda s’est porté naturellement aux côtés de Yossi Deutch. On connaît le résultat : Moché Léon est arrivé en tête avec 33 % tandis que Yossi Deutch a terminé bon dernier avec 17 %. Ce succès est considéré comme une sorte de déclaration d’indépendance pour la formation des « Litaïm » qui depuis la création du Judaïsme unifié de la Torah, et même avant, était considéré comme moins importante politiquement que l’Agouda. Jusqu’à présent, on considérait que le rapport de forces dans le monde orthodoxe en général était de 60 %-40 % en faveur des ‘hassidim. Les élections à Jérusalem pourraient prouver, – il faut être prudent-, que ce rapport n’est plus conforme à la réalité et que de facto, c’est Deguel Hatorah qui est plus puissant que l’Agouda. Il faudra voir quelles directives donnera la Agouda à ses électeurs à Jérusalem avant de mesurer l’importance du fossé qui risque de séparer les deux grands courants.
3. L’excellent score du parti Chass On pensait que la formation séfarade orthodoxe enregistrerait une baisse sensible lors de ces municipales. Il n’en n’a rien été. A Jérusalem, elle se maintient avec 5 élus et même si le parti a perdu avec Moché Aboutboul, la mairie de Bet Chemech, il parvient à placer dans les différents conseils municipaux 170 élus, plus que n’importe quelle autre formation représentée à la Knesset. Mais attention : il est prématuré de crier victoire et il serait erroné de prétendre que Chass se hissera sans problème audessus du seuil d’éligibilité lors des prochaines Législatives.
4. L’échec cuisant de Zeev Elkin à Jérusalem Le ministre de l’Environnement et de Jérusalem, membre du cabinet restreint pour la Sécurité nationale, l’homme qui murmure à l’oreille de Nétanyaou et qui dialogue couramment avec Poutine, a essuyé un sévère camouflet en n’arrivant qu’en troisième position à Jérusalem derrière Moché Léon (33 %) et Berkovitz (28 %) avec seulement 20 % des suffrages. Pourtant  il ne s’agit là qu’une semi-surprise : la campagne menée par Zeev Elkin n’a jamais vraiment démarré et le candidat soutenu par Binyamin Nétanyaou n’a jamais vraiment réussi à soulever l’enthousiasme des foules comme le Premier ministre a pu le constater luimême, quelques jours avant le scrutin, en allant se promener avec lui dans le marché de Ma’hané Yéhouda sous les huées de supporters de Moché Léon. Qui plus est, il était évident qui si le candidat des ‘hassidim Yossi Deutch se maintenait, comme cela s’est produit, Elkin courrait irrémédiablement vers l’échec. On peut dès lors s’étonner qu’un politicien aussi expérimenté et rusé qu’Elkin ait choisi de briguer la mairie avant même d’avoir conclu un marché qui lui aurait apporté au moins une partie des voix du public orthodoxe. Cet échec risque d’affecter Zeev Elkin lorsque celui-ci tentera de se faire élire en bonne place sur la liste du Likoud. Il pourra certes compter encore sur le soutien de Nétanyaou, trop heureux de récupérer son stratège mais son prestige restera entamé par ce revers.
5. Le vote francophone Même si une partie des candidats francophones qui briguaient des sièges dans les conseils municipaux (Sam Kadosh, Joel Burstin, Olivier Rafowicz, Moriah Hadad,etc) n’ont pas été élu, on a ressenti durant ces élections une mobilisation francophone sans précédent, à l’initiative d’Aleinou, le mouvement crée par Yom Tov Kalfon et Arié Abitbol. C’est de bonne augure pour l’avenir.

Daniel Haïk

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