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2 Kislev 5785‎ | 3 décembre 2024

Rappel de l’histoire douloureuse des relations entre le peuple juif et la Lituanie

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu speaks during the commemoration of victims and award ceremony of the Righteous Among the Nations at the Paneriai Memorial in Vilnius, Lithuania August 24, 2018. REUTERS/Ints Kalnins - RC14D4E41A00

Il y a quelques semaines, Binyamin Netanyaou s’est rendu en visite officielle à Vilnius où il a rencontré bien évidemment son homologue lituanien. Il s’est également entretenu avec les chefs des gouvernements estoniens et lettons et a tenté de les persuader d’oeuvrer au sein de l’Union Européenne contre l’accord de Vienne et en faveur d’une amélioration de l’image de marque de l’Etat d’Israël. A l’occasion de cette visite, Haguesher revient sur l’histoire importante mais aussi douloureuse des relations entre la Lituanie et le peuple juif.

Vilnius est la plus grande ville de Lituanie avec plus d’un demi-million d’habitants. Elle a été fondée en
1321, par le grand duc de Lituanie Gediminas et fut la capitale du duché jusqu’en 1388. Après la création de l’Alliance entre la Pologne et la Lituanie en 1569, elle devient le centre de la culture polonaise. L’Alliance, gouvernée depuis Vilnius, s’étend sur un territoire immense en Europe de l’Est, de la Mer Baltique au nord, jusqu’à proximité de la Mer Noire au sud. En 1795, Vilnius est conquise par l’empire de Russie. Au 19e siècle, la population juive devient le groupe ethnique le plus important de la ville jusqu’aux années 1920. En 1922, toute la région revient à la Pologne, et en 1938, la Lituanie accepte la souveraineté de la Pologne sur Vilnius. Lorsque la Seconde guerre mondiale éclate, la Lituanie est envahie par les Soviétiques. Le 19 septembre 1939, l’armée rouge entre dans Vilnius. En juin 1941, la ville est envahie par les Allemands et la plupart de ses habitants juifs sont assassinés. En 1944, l’armée russe reprend la ville. Lors du démantèlement de l’URSS, Vilnius reste dans la Lituanie devenue indépendante en 1991. 60 % de la ville sont des Lituaniens, et 40 % sont Russes et Polonais.
Depuis une dizaine d’années, la ville connaît une croissance économique importante, et ce depuis son entrée dans l’Union Européenne et son passage à l’euro. La communauté juive lituanienne était avant-guerre l’une des plus importantes au monde et Vilna en était son coeur religieux. C’est la qu’est né et s’est développé le célèbre mouvement des «Mitnaguédim» plus connu aussi sous le nom des  «Lituaniens» qui est farouchement opposé au mouvement hassidique. C’est également a Vilnius que né le Bund, mouvement juif socialiste anti-sioniste et anti-religieux. Historiquement, la communauté juive
s’installe à Vilnius au 16e siècle après en avoir reçu l’autorisation du Roi Zigmantas Vasa en 1551. Les Juifs sont commerçants et banquiers, ils font construire une synagogue, un cimetière et des institutions
juives diverses. La communauté compte 3000 âmes au milieu du 17e siècle, pour la plupart originaires de Prague, de Francfort et de Pologne. Lorsque la ville est conquise par les Russes, les conditions s’améliorent pour les Juifs qui peuvent commercer dans tous les secteurs d’activité. Durant
la Première guerre mondiale et après, les Juifs commencent à subir des pogroms et en 1939, l’armée russe envahit Vilnius et la remet aux Lituaniens. En Juin 1940, la Lituanie est rattachée à l’URSS et de nombreux Juifs sont enfermés dans des camps soviétiques. Des milliers de Juifs, dont les étudiants de la Yéchiva de Mir, parviennent à s’enfuir vers l’Extrême-Orient. Le 24 juin 1941, les nazis envahissent la ville. Sur les 80 000 Juifs restants, 35 000 sont assassinés à Ponary et le 1er septembre 1943, le ghetto de Vilnius est liquidé. Il restait alors 12 000 Juifs dans le ghetto. Une partie est envoyée dans des camps
de travail en Estonie, une autre à Sobibor. 100 000 Juifs ont péri dans le ghetto de Vilnius depuis sa création. Il reste aujourd’hui quelques milliers de Juifs dans la ville. Le nom de « Jérusalem d’en bas » donné à Vilnius, ne lui correspond plus. Le judaïsme lituanien a été englouti par le Hassidisme, et en particulier par les Loubavitch qui entretiennent la flamme du judaïsme avec dévotion. La grande synagogue de Vilnius « Taharat Hakodech » a été construite en 1903. Il s’agit d’un bâtiment magnifique, et le temple est l’un des plus somptueux de l’Europe de l’Est. Le style attire l’attention, depuis les plafonds jusqu’aux colonnes. Mais sur les pupitres, on ne trouve plus que des livres édités par les Loubavitch. Le rav de la communauté, Shalom Beer Karinsky, est le délégué de Habad en Lituanie et la communauté est composée de fidèles du même courant. Au milieu d’un quartier très pauvre, se trouve
un mikvé magnifique, qui n’a rien à envier aux mikvaot du monde entier. Il est flambant neuf et a été financé par le don d’une famille riche de New York, grâce à l’intervention du Rav Moshé Kotlersky, directeur du département éducation des Loubavitch de New-York. Vilnius accueille 650 000 habitants dont 6 000 Juifs. Dans toute la Lituanie, il ne reste que 8 000 Juifs à peine. Le judaïsme lituanien n’est plus tout à fait le même, mais il est préservé par la communauté actuelle. Le Ghetto du passé et d’aujourd’hui Beerel Glazer est le meilleur guide pour visiter la ville juive de Vilnius, il est l’un
des piliers de la communauté. Il parle Yiddish, boîte un peu et n’y voit plus très bien, et pourtant il connaît la ville comme personne. Il possède la clé du caveau du Gaon de Vilna. Beerel ne conduit pas, et il peut ouvrir sans prévenir la porte d’un taxi en route pour vous montrer un endroit, pour vous
en raconter l’histoire dans ses moindres détails. A l’approche du ghetto, il signale les nouveaux panneaux placés par la municipalité dans certains endroits particuliers, à l’occasion du bicentenaire de la mort du
Gaon de Vilnius. A quelques mètres de la rue des Juifs et de la rue Gaon, la ville de Vilnius a érigé une statue du Gaon Eliahou de Vilnius, devant ce qui fut sa maison. A quelques rues de là, se trouve une plaque, au milieu d’un parking, en souvenir du massacre de milliers de Juifs, inscrite en deux langues : le letton et le yiddish. Il faut passer par le stade municipal pour se rendre au cimetière, site de l’ancien cimetière où a été enterré le Gaon de Vilnius, entre autres. Le nouveau cimetière est bien entretenu.
Ses allées sont jalonnées de fosses communes où sont enterrés les Juifs assassinés par les nazis. Un écriteau rédigé en plusieurs langues, invite les touristes à faire des dons pour l’entretien du site.
Il y a quelques années, les Lituaniens ont achevé d’enlever toutes les traces de la période soviétique. 25 ans après le démantèlement de l’URSS, des bulldozers ont déboulonné les statues de soldats, étudiants, ouvriers et agriculteurs érigées à la gloire du communisme. Ces statues avaient été placées au lendemain de la révolution contre l’annexion de la ville, matée par les soviétiques. Pour le maire de la ville, ces
statues représentaient le mensonge et narguaient les gens ordinaires qui vivaient à cette période. De nombreuses représentations des leaders soviétiques, dont Lénine, ont été effacées. La décision d’enlever ces traces douloureuses du passé a été prise dans une période de tension entre la Russie, l’Union Européenne et l’Otan, lors de la crise en Ukraine et la crainte dans les pays baltes, en Pologne et en Moldavie d’une invasion russe. La Lituanie a rejoint l’Union Européenne et l’Otan en 2004. K. Binyamine Rappel de l’histoire douloureuse des relations entre le peuple juif et la Lituanie
Il y a quelques semaines, Binyamin Netanyaou s’est rendu en visite officielle à Vilnius où il a rencontré bien évidemment son homologue lituanien. Il s’est également entretenu avec les chefs des gouvernements estoniens et lettons et a tenté de les persuader d’oeuvrer au sein de l’Union Européenne contre l’accord de Vienne et en faveur d’une amélioration de l’image de marque de l’Etat d’Israël. A l’occasion de cette visite, Haguesher revient sur l’histoire importante mais aussi douloureuse des relations entre la Lituanie et le peuple juif.

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