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3 Tishri 5785‎ | 5 octobre 2024

Damas – une ville prédestinée aux tragédies

La Haftara de Tazria rapporte le récit suivant, tiré du livre des Rois II chapitre 5.Naaman, le chef d’armée d’Aram, était lépreux et se lavait dans « l’Avana et le Parpar, les fleuves de Damas, mieux que tous les fleuves d’Erets-Israël », mais sans succès. Il vint alors chez le prophète Elicha qui le guérit, et Naaman lui offrit un présent : « Maintenant je sais qu’il n’y a pas d’autre D.ieu sur terre que celui d’Israël ; maintenant accepte donc cette offrande de ton serviteur » (Rois II 5, 15). Elicha refusa et jura par D.ieu de ne jamais l’accepter. Sur ces mots, Naamans’engagea solennellementà ne plus jamais servir une quelconque autre divinité : « Ton serviteur ne fera plus d’holocauste ou de sacrifices à d’autres dieux que Hachem » (Rois II 5, 15-16). Si Elicha refusa l’argent, c’est parce qu’il craignait que Naaman l’eut reçu de la vente d’une idole, auquel cas il serait interdit d’en profiter (Rachi). Toutefois, ceci ne semble valable que selon certains décisionnaires (YoréDéa 144, 1), mais selon d’autres (Rif et Rambam), cet argent est permis.Pourquoi Elicha refusa-t-il donc le cadeau ?
Un présent mal perçu
Le prophète Chmouelavait pour principe de refuser tout présent.Toutefois, telle n’était pas la coutume d’Elicha, comme le prouve l’histoire du pain (Rois II 4, 42-44). « [Le sage] qui veut profiter [de ses cadeaux], qu’il en profite comme le faisait Elicha[sans craindre de transgresser un interdit] !Quant à celui qui ne veut pas en profiter, qu’il n’en profite pas, comme c’était l’habitude de Chmouel[et il ne sera pas considéré commeun arrogant] ! » (Bérakhot 10/a).Pourquoi Elicha refusa-t-il alors le cadeau de Naaman ? Peut-être pour que celui-ci cesse d’adorer les idoles, comme cela fut le cas par la suite. En effet, sans doute déçu des prêtres idolâtres et les suspectant de pratiquer leur culte dans un but lucratif, Naamanfut émerveillé par la sobriété d’Elicha,qui refusait toute donation.Cela le convainquit d’abandonner immédiatement le culte des gris-gris.
Mais l’histoire continue. Une fois Naaman parti, Gué’hazi, le disciple d’Elicha, le rattrape et lui dit : « Deux jeunes élèves sont arrivés chez mon maître, qui souhaite récupérer vos cadeaux pour les leur donner. »Naaman accepte la requête. A son retour, ElichamauditGué’hazipour avoir demandé les cadeaux : « Que la lèpre de Naamans’attache à toi et à ta descendance à jamais !Il sortit de devant lui, blanc comme neige » (Rois II5, 27). Pourquoi le prophète s’emporte-il aussi vivement ?Pourtant, Naamanavait déjà cessé de pratiquer le culte des idoles !En réalité, Elicha avait juré qu’il ne prendrait rien de Naaman, et D.ieu ne pardonne pas la transgressiond’un serment prononcé en Son Nom (3e des Dix Commandements, voir aussi Chevouot 39). Bien qu’il soit parfois possible d’annuler un vœu ou un serment, néanmoinsles convertis et les non-juifs ignorent tout de ces procédés, et les considèrent comme une profanation du Nom divin. C’est pour cette même raison que Yéhochouan’annula pas son serment vis-à-vis des Guivonim, bien qu’ils l’aient trompé (Josué 9, 19-20).
La gauche de Damas
En fait, Elicha redoutait l’attrait qu’exerçait le dieu d’Aram sur les juifs. Lorsque Retsine, le roi d’Aram, partit en guerre contre A’haz, le roi de Yéhouda, ce dernier demanda de l’aide àTiglat-Plesser, le roi de l’Assyrie. Ce dernier vint à Damas, exila le peuple araméen vers Kira et tua Retsine. A’haz alla saluer le roi d’Assyrie à Damas, et là, il fut happé par le culte du dieu des araméens. Bien qu’ils aient perdu la guerre contre l’Assyrie, A’haz se confia à leur dieu ! L’autel de cette divinité à Damas lui plut à tel point qu’il sollicita Ouria, le Cohen de Jérusalem, pour construire au BetHamikdach un autel semblable, à la place de celui bâti par le roi Salomon (Rois II 16, 7-18) !Or, Gué’hazi avait une part de responsabilité dans cet épisode. Etant lépreux, il se rebella contre D.ieu et alla à Damas, où il suspendit en l’air un veau en orà l’aide d’un aimant, et au moyen de sorcellerie, le veau disait : « Je suis votre dieu ! », ce qui fit abandonner la religion à de nombreux juifs. Elicha alla à Damas (Rois II 8, 7) pour inciter Gué’hazi à la repentance, mais sans succès(Sanhedrin 107/b).
Par prophétie, Avrahamprit connaissance des drames qui frapperaient le peuple juif. Bien qu’il fût en train de gagner la guerre face aux armées des quatre rois, il arrêta ses poursuites : « Il les poursuivit jusqu’à Dan… Il les pourchassa jusqu’à ‘Hova, à gauche de Damas » (Beréchit 14, 15).En arrivant à Dan, endroit où le peuple juif s’adonnerait au culte du veau d’or que le roi Yéroboamplacerait, ses forces s’affaiblirent (Rachi). La Guémara explique ainsi son arrêt àDan, mais elle n’explique pas pourquoi il stoppa à ‘Hova. Peut-être Avrahama-t-il vu ici le drame du veau d’or fabriqué par Gué’hazi ; la Torah appelle donc l’endroit ‘Hova, qui signifie « faute ». Elle est placée à gauche de Damas, en allusion au principe énoncé dans ce verset : « Le cœur du sage est à sa droite, et celui du sot à sa gauche » (Kohélét 10, 2), qui est interprété ainsi : « Le bon penchant est à la droite, et le mauvais penchant se trouve à gauche » (Bamidbar Raba 22, 9). La gauche de Damas est une allusion au veau d’or érigé par Gué’hazi à Damas, qui excitait le mauvais penchant.
Un lieu d’hérésie
Il est également probable qu’Abraham vit là encore un troisième drame. Après qu’un élève de rabbi Yéhochoua ben Péra’hiase fut rebellé contre la Torah et qu’il fut excommunié, il attira de nombreux juifs vers ses thèses hérétiques. Lesecond fondateur du christianisme raconteque dans sa jeunesse, il était un élève de Rabban Gamliel. Lui faisant confiance, son maître l’envoya à Damas afin de poursuivre et malmener les juifs hérétiques, ainsi que pour prévenir les juifs de leurs agissements néfastes. Arrivant à Damas, l’élève se fit influencer par un juif adepte du premier fondateur du christianisme, qui le rendit à son tour hérétique. Il devint par la suite le véritable fondateur du christianisme. Dans l’hypothèse que ce récit soit véridique, il s’avère qu’il régnait en effet dans cette ville un esprit hérétique constant : « Il y a des endroits où les sources font grandir des hommes forts et des sources qui font grandir des hommes faibles ; des hommes pudiques ou des hommes dévoyés… »(BamidbarRabba 20, 22). La Guémara (Sanhedrin 107/b) compare en effet plusieurs points de l’histoire de Gué’hazi à ceux du fondateur du christianisme.Ainsi, lorsque les élèves de rav ‘Hisdaquittèrent leur maître, ils lui souhaitèrent : « Qu’on ne trouve pas parmi tes élèves des gens comme Gué’hazi,ni comme cet élève de rabbi Yéhochoua ben Péra’hia » (Bérakhot17/b). Il se peut que les comparaisons ne se limitentpas à l’esprit de leur rébellion et de leur œuvre, mais concernent aussi l’endroit où se déroulèrent ces drames : Damas. D’ailleurs, une tradition rapporte que la grande Mosquée de Damas est construite sur l’emplacement d’une grande église, elle-même construite sur l’endroit d’un temple romain, construit lui-même sur la maison du culte de Ben-Hadad, le roi d’Aram, contemporain d’Elicha. Le comportement d’Elicha est alors largement compréhensible. Lisant dans la Torah qu’en arrivant à Damas, Avraham faiblit à cause des futurs drames qui s’y dérouleraient, il refusa tout présent de la part de Naaman, qui pourrait contenir de l’argent venant du culte de son dieu.
Dès lors, nous saisissons pourquoi le Tanakh a choisi de rapporter cette histoire plus que des milliers d’autres. En fait, il n’a retenu que les histoires contenant d’importantes leçons pour les générations futures.
Rav Yéhiel Brand

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