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19 Nisan 5784‎ | 27 avril 2024

Ambivalence des événements…

Une célèbre michna enseigne : « Chacun a l’obligation de bénir [D.ieu] pour ses malheurs de la même manière qu’il le fait pour ses bonheurs, comme il est écrit : “Tu aimeras l’Éternel ton D.ieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout tes moyens” (Dévarim6, 5) – pour chaque attitude qu’Il adopte à ton égard, rends-Lui grâce ! » (Bérakhot9, 5).

Le Talmud (Bérakhot60/b) s’interroge à ce sujet : que signifie donc bénir D.ieu pour les malheurs « de la même manière » que pour les événements heureux ? En effet, on ne saurait comprendre cela littéralement – à savoir qu’il faudrait prononcer la même bénédiction dans les deux cas – puisqu’il est explicitement indiqué que, lors de l’annonce d’un événement heureux, on remercie D.ieu en ces termes : « Qui nous a fait vivre, qui nous a maintenus et nous a permis d’atteindre ce moment. »Or, pour une nouvelle tragique, on prononce une formule différente : « Béni sois-Tu… Juge de Vérité »…En conséquence, affirme le Talmud, il n’est pas question dans cette michnadu choix des mots à prononcer, mais de la manière de les formuler : on doit éprouver le même ravissement à bénir D.ieu quand un malheur nous frappe, que lorsqu’on Lui rend grâce pour un heureux événement…
Une issue inconnue
Maïmonide rapporte au sujet de cette michna un commentaire édifiant, soulignant que la valeur des événements nous échappe totalement. En effet, explique-t-il, « il s’agit là d’un fait rationnel, que tout sage d’esprit aurait admis même si la Torah ne l’avait pas enseigné : de nombreux événements qui nous paraissent d’abord avantageux, ont un dénouement finalement désastreux ! C’est la raison pour laquelle tout être doté de sagesse s’abstiendra de se lamenter lorsqu’un malheur s’abat sur lui, car il ignore quelle en sera l’issue… »
Voilà pourquoi, affirme donc le Rambam, nos Sages prescrivent qu’en prononçant la bénédiction « Juge de Vérité » – requise lors de l’annonce d’une triste nouvelle – nous devons éprouver la même joie et la même sérénité qu’au moment où l’on est informé d’un heureux événement. En effet, comme nous ignorons tout des conséquences d’un événement, l’unique certitude que nous ayons tient dans l’instant immédiat : un mal n’est mal qu’à l’instant même où il est vécu, et c’est à cet égard que nous prononçons la bénédiction « Juge de Vérité » dans ces circonstances. En revanche, rien ne justifie de se laisser envahir par la consternation, dans la mesure où personne ne sait comment les choses vont se développer. Les sentiments que l’on éprouvera en prononçant ces mots seront exactement les mêmes que ceux ressentis lors d’un moment de bonheur : « On acceptera [ses vicissitudes] avec joie, sérénité, en surmontant sa colère et en apaisant ses émotions… » (Rambamibid.).
S’éloigner de la joie autant que de la tristesse
Suivant cette même logique, le Rambam souligne que l’on doit également apprendre à discipliner ses sentiments lors d’événements heureux. En effet, de la même manière que l’on ignore totalement les conséquences réelles d’un malheur, on ne connaît pas plus la portée d’une bonne fortune.Pour cette raison, nos Sages interdisent de manifester une joie excessive et de s’adonner à des élans de rire même dans des circonstances joyeuses, car nul ne sait ce que ces événements feront naître… La seule joie à laquelle nous pouvons nous abandonner, ajoute Maïmonide, est celle que suscite une bonne action accomplie : le bien résultant de celle-ci est incontestable et ne saurait jamais être remis en cause, c’est pourquoi il mérite que l’on s’en réjouisse véritablement.
En bref, que l’on vive un bonheur ou un malheur, un seul et unique sentiment sera admis : la certitude que tout vient de Sa décision, aussi bien s’Il nous fait « vivre jusqu’au moment présent » que s’Il est « Juge de vérité » : « On se convaincra que tout ce qui nous arrive dans ce monde, que ce soit en bien ou en mal, est en réalité un moyen de nous permettre d’atteindre l’authentique réussite » – qui n’est autre que la connaissance de D.ieu.
SOUSTITRE :
Ce type de retournement de situation apparaît nettement à travers l’un des cas de figure évoqué dans la parachade Métsora : « Quand vous serez arrivés au pays de Canaanque Je vous donne en possession, Je ferai naître une plaie lépreuse dans une maison du pays que vous posséderez » (Vayikra14, 34). La formulation assertive de ce verset retint l’attention des commentateurs : D.ieu semble annoncer ici qu’une telle altération lépreuse surviendra forcément… Comme l’explique Rachi, il s’agit certes là d’une authentique prédiction, qui s’explique comme suit : pendant les quarante ans de pérégrination d’Israël dans le désert, les peuples cananéens savaient pertinemment que leur temps était compté, et qu’à plus ou moins longue échéance, leurs terres reviendraient au peuple juif. Aussi, pour éviter que leurs joyaux d’or et d’argent ne tombent entre les mains des conquérants, ces Cananéens les ont soigneusement dissimulés dans les murs de leurs demeures. Dès lors, D.ieu a promis aux enfants d’Israël de susciter des plaies lépreuses dans les maisons concernées de sorte que, lorsque celles-ci seraient démolies conformément aux lois stipulées dans notre paracha, ils puissent y découvrir ces trésors. Fin de l’explication de Rachi.
À présent, imaginons dans quel état d’esprit se trouvait la personne chez qui une tache s’était manifestée. Elle savait que, dans le cas où le Cohen déclarerait cette tache impure, elle risquait d’être privée de son domicile, puisque l’on pouvait être amené à démolir la maison tout entière. À n’en pas douter, cette perspective devait être pour elle une source d’angoisse : voilà que cette maison si difficilement acquise, devenue un toit rassurant pour sa famille qui s’y était confortablement installée, allait lui être retirée et serait détruite sous ses yeux ! Or, lorsque le propriétaire découvrirait le trésor enfoui dans les murs de sa maison, cette angoisse bien naturelle se changerait aussitôt en euphorie, puisqu’il pourrait désormais se construire dix autres maisons semblables !
Voilà le message que la Torah cherche à nous rappeler à travers ce récit : toute circonstance – qu’elle soit tragique ou heureuse – doit être nécessairement relativisée, car nul ne sait ce que lui réserve réellement l’avenir…
Yonathan Bendennoune

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