Comme chaque année en Israël et ce, depuis 1961, « la semaine du livre » a lieu durant la quasi-totalité du mois de juin. A partir de 1996, ce concept s’est également étendu au livre « torani ». «Les foires du livre » sont organisées essentiellement dans les grandes villes et les librairies proposent des offres promotionnelles.

A cette occasion, le bureau central des statistiques a effectué une enquête pour cibler les principales caractéristiques du lectorat israélien. Tout d’abord, le nombre de lecteurs en Israël par rapport à l’ensemble de la population du pays (environ 40 %) est légèrement supérieur à celui de le la moyenne des pays de l’OCDE (37 %). Remarquons que les femmes lisent plus que les hommes, elles sont 47 % à lire à raison d’une fois par semaine au minimum, contre 34 % chez les hommes. Selon ce rapport, les Israéliens ont lu, en moyenne, près de cinq livres au cours de l’année écoulée. Cette moyenne est plus élevée (autour de 7) au sein du public religieux et/ou orthodoxe que dans le milieu laïc (près de 4). Par ailleurs, on constate que les personnes qui perçoivent un salaire élevé lisent davantage que celles qui gagnent moins bien leur vie.

Qu’en est-il du livre numérique ? Bien que ce mode de lecture ne soit pas aussi répandu qu’aux Etats-Unis, il est en constante augmentation depuis 2014. Concernant la lecture d’un nouvel ouvrage, 20 % des lecteurs en font l’achat dès sa parution, 26 % attentent les promotions de la semaine du livre pour en faire l’acquisition et 27 % se le procurent en l’empruntant à la bibliothèque municipale. Les autres optent pour la version numérique ou encore… attendent l’année suivante pour se l’offrir à tarif réduit.

Enfin, si les parents désirent profiter de cette opportunité pour offrir de nouveaux livres à leurs enfants, il leur est conseillé de choisir de bons livres desquels l’enfant pourra s’inspirer tant par leur forme que leur fond – autrement dit, la qualité de l’écriture et les messages véhiculés l’enrichiront !

Y.L