Des centaines de jeunes Juifs argentins se sont réunis le 16 mars pour commémorer le vingt-cinquième anniversaire de l’attentat de 1992 contre l’ambassade d’Israël à Buenos Aires : vingt-neuf morts dont quatre diplomates. Le directeur du ministère des Affaires étrangères à Jérusalem, Youval Rotem, s’est rendu en Argentine avec une délégation de hauts fonctionnaires pour assister à la cérémonie. Des proches des victimes israéliennes les accompagnaient. Ils ont pu rencontrer à cette occasion le président libéral Mauricio Macri, dont on connaît la proximité personnelle avec l’Etat juif, et le maire de Buenos Aires, Horacio Rodriguez Larreta. Cette attaque reste à ce jour la plus meurtrière commise contre une mission diplomatique israélienne. Un groupe lié au Hezbollah l’avait revendiquée et nul n’ignore que l’Iran était le véritable commanditaire du massacre, même si l’enquête n’a jamais abouti. « Le souvenir de ces terribles jours est gravé dans nos cœurs », a déclaré début mars Binyamin Nétanyaou lors d’une première cérémonie mémorielle organisée à Jérusalem. « Nous avions alors mis en garde contre le monstre croissant du terrorisme sponsorisé par Téhéran, qui envoie ses métastases dans le monde entier et est toujours présent (…). L’une de nos agences de sécurité estime que plus de 80 % des problèmes sécuritaires fondamentaux d’Israël trouvent leur source en Iran », a-t-il martelé. Le chef du gouvernement a rendu un hommage appuyé aux quatre disparus israéliens : l’ambassadeur David Goldman Ben Rephael zal, Eli Carmon zal, épouse du consul, Elie Ben Zeev zal, responsable de la sécurité, et Zehava Zehavi zal, première secrétaire de la représentation diplomatique. Axel Gantz