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4 Kislev 5785‎ | 5 décembre 2024

Voir plus clair avec le Rav Lionel Cohn ‘Hanouka : deux miracles, une signification

Au début de la Torah, une allusion est faite aux quatre royaumes qui dominèrent (ou dominent encore !) le peuple d’Israël. La domination des Grecs, à l’époque hellénistique, est illustrée par le terme חשך – ‘hochekh – obscurité – ce qui signifie que les Grecs symbolisent « l’opacité » dans le monde. La Guemara nous rapporte que lorsque la Torah a été traduite en grec, l’obscurité s’est abattue sur le monde. Que signifie cette obscurité, alors que précisément la pensée grecque est assimilée à la pensée des Lumières ? C’est, en fait, tout le problème de la modernité qui est ici posé. Où se trouvent les vraies Lumières ?

On sait qu’en réalité, on célèbre à ‘Hanouka deux miracles différents : la victoire stratégique des Hasmonéens – qui étaient les faibles – sur les Grecs, qui étaient, apparemment, les plus forts. Ce miracle s’inscrit dans le registre naturel, une guerre, mais les résultats sont miraculeux, c’est-à-dire « contre-nature » : le faible triomphe du plus fort. A l’intérieur d’un phénomène « naturel » se situe une conséquence « non naturelle ». Ce miracle-là, nous le mentionnons dans la prière « Al Hanissim » que nous récitons dans le Chemoné-Essré et dans le Birkat Ha-Mazon, sans référence aucune au second miracle, qui, lui, est mentionné dans le Talmud (Chabbat 21b) : toutes les huiles du Beth Hamikdach avaient été souillées par les Grecs, et on n’a trouvé qu’une petite fiole d’huile scellée du sceau du Grand Prêtre, qui était pure. Mais il n’en restait qu’une petite quantité, qui ne pouvait durer que 24 heures. Or, cette petite quantité a duré 8 jours, temps nécessaire pour obtenir une nouvelle huile. Ce second miracle n’est pas mentionné dans la prière, alors qu’il s’agit ici, nettement, d’un phénomène « surnaturel », contraire aux lois de la nature. Seul le Talmud évoque ce second miracle. Il est clair que les générations suivantes, jusqu’à aujourd’hui, invoquent ces deux miracles pour célébrer la fête de ‘Hanouka : triomphe stratégique d’une part, durée miraculeuse d’une huile, d’autre part. L’un est évoqué dans la prière, l’autre dans les textes rabbiniques. Il semble que c’est à partir de cette double source de la fête qu’il soit recommandé de comprendre le sens de l’être juif, du devenir miraculeux du peuple d’Israël. C’est ainsi qu’apparaît l’opposition fondamentale entre le judaïsme et l’hellénisme, entre l’intériorité et l’extériorité du concret. Les Grecs n’ont pas voulu, comme les Babyloniens avant eux, et les Romains, après eux, brûler le Temple de Jérusalem : ce qui était essentiel, pour eux, c’était de le souiller, de détruire l’essence d’Israël, en empêchant le culte au Temple, et en interdisant les 3 mitsvot qui symbolisent l’être même d’Israël : Roch-Hodech, d’abord, première mitsva inculquée à Israël, qui souligne que les lois physiques, le renouvellement cyclique de la nature, est soumis au Créateur ; le Chabbat, aussi, loi divine qui rappelle la Création de l’univers, et, enfin, la Brit Mila, qui marque le sceau de la sainteté dans le corps. Ces mitsvot représentaient le « hod », cette spiritualité spécifique d’Israël, que traduisait le Temple, et qui était la marque du Grand Prêtre. Le « hod » – הוד – s’exprime à l’extérieur par le « hadar » – הדר, symbole extérieur de la beauté spirituelle. Ici apparaît l’opposition essentielle entre la culture grecque, la culture occidentale d’une part, et la spiritualité juive. Pour les Grecs, « kalors » (le beau) « kagatos » (est le bon), alors que pour la Torah, c’est l’inverse : le bon, l’intérieur (« hod ») donne sons sens à l’extérieur (« hadar », le beau). Cette mentalité était étrangère à la pensée grecque, qui donnait une valeur divine aux forces de la nature : leurs dieux, leurs idoles étaient les éléments naturels : dieu de la foudre, dieu du soleil, dieu de la mer. Pour la Torah, contrairement à ces croyances païennes, l’intérieur (le bon) s’exprime à l’extérieur par le beau. Il fallait donc que le symbole de la fête de ‘Hanouka, de la fête de la restauration du Temple, soit double : l’extérieur, évoqué dans la prière, traduit l’intervention du Créateur dans la création, par des miracles « naturels », alors que dans la Torah Orale, « intérieure », est mentionné le miracle « spirituel » de l’huile. Les Grecs voulaient imposer l’oubli de la Torah. Les lettres de chike’hah – שכחה (oubli en hébreu) – sont les mêmes lettres que ‘hachékha – חשכה (obscurité), car la réponse à cet oubli est l’enseignement « oral » qui traduit la spécificité d’Israël. Les nations du monde désirent – à tort – adopter la Bible écrite, mais elles ne peuvent en aucune façon prétendre s’approprier le Talmud, qui concerne la tradition intérieure du peuple. Dans la prière, nous remercions l’Eternel pour Son intervention dans la nature, et dans le Talmud nous participons au « hod » qui traduit l’essence de l’être juif. A une lumière extérieure apparente (les « Lumières » – philosophie de l’extériorité) répond une Lumière intérieure (l’étude du sens profond de l’existence, exprimée dans l’approfondissement de l’intériorité de la Torah écrite et orale). Telle est la vraie Lumière que traduit le « or » – אור – profond de l’être juif. Peut-on extrapoler et signaler que la modernité est encore, comme dans l’hellénisme, marquée par l’absence d’une signification essentielle de l’existence. De nos jours, pour la culture occidentale, le signe – l’extérieur – remplace le sens – l’intérieur. Toutes les belles découvertes actuelles de la civilisation laissent nos contemporains dans l’obscurité, dans l’absurde. Il ne s’agit pas de dénigrer les progrès de la machine, qui sont indubitablement remarquables, mais d’être conscients des dangers d’une lumière fallacieuse qui empêche de voir la réalité spirituelle, l’intensité de la Présence d’un Créateur, Qui intervient dans l’Histoire. Le terme אור, avec un א (aleph exprimant l’Unité), « or », traduit la lumière spirituelle. Remplacé par le ע – lettre exprimant la multiplicité, le עור (peau) devient עִוֵר, aveugle. L’obscurité, l’hellénisme, le matérialisme, nous aveuglent, cachent la vraie lumière, celle de la spiritualité, de l’intériorité. Malgré une civilisation qui exalte l’extériorité, il nous appartient de dépasser cette obscurité, de découvrir la vraie Lumière Qui éclaire le monde. Telle est la signification de ‘Hanouka, de la petite lumière qui brille toujours dans chaque foyer juif. « Voir plus clair », faire apparaître – au-delà du matériel – l’Eternel dans toute Sa gloire, pour le bien de l’humanité entière.

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