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19 Adar II 5784‎ | 29 mars 2024

Supplément Torani : Le miracle des lampes au Bet Amikdach

Rav Yé’hiel Brand

Bien que les guerres hasmonéennes aient duré de nombreuses années (Livres des Maccabées), trois années après que les Grecs eurent placé des idoles dans le Temple, les Hasmonéens le libérèrent de toutes ses impuretés : ils le purifièrent et allumèrent la Ménora avec l’huile de la petite fiole. Sa quantité correspondait au besoin d’une nuit, mais par miracle, elle suffit pour huit nuits.

L’emplacement de la Ménora

Ou allumaient-ils la Ménora ? Précisément à l’extérieur, dans la Azara (parvis du Temple), ou à l’intérieur, dans le Hékhal ? Lisons donc le texte de « Al Hanissim » : « Alors Tes fils sont venus dans Ta Demeure (dvir Bétékha), ils ont nettoyé Ton Hékhal, ont purifié Ton Mikdach et ont allumé des lampes dans les ‘Hatsrot – cours – Kodchékha – de Ton Sanctuaire ». Vu que la « cour » du Michkan correspond à la Azara au Beth Hamikdach, il semblerait qu’ils aient allumé la Ménora dans la Azara. Mais il se peut que l’expression « ‘Hatsrot Kodchékha » désigne le Beth Hamikdach dans son ensemble, avec le Hékhal, et ils allumaient la Ménora dans le Hékhal.
Prêtons-nous donc à l’analyse suivante : l’emplacement naturel de la Ménora est dans le Hékhal (Rambam, Beth Habé’hira 1, 6), comme on le trouve dans le ‘Houmach. Lorsque les Hasmonéens apportèrent la nouvelle Ménora qu’ils avaient confectionnée (Ména’hot 28/b ; Maccabées I 4, 47), ils devaient en principe la placer dans le Hékhal, puis l’y allumer. Selon le livre des Maccabées (I 4, 48-49), ils l’ont en effet allumée dans le Hékhal. Ce livre, bien qu’il fût écrit par les Maccabées, ne fut pas canonisé et ne fait pas partie des Saintes Écritures, le Tanakh ; nous ne pouvons donc pas garantir l’authenticité absolue de sa transmission. En fait, l’allumage n’est pas un « travail saint », et pour cette raison, l’allumage par un « zar », un homme non-Cohen, est casher (Yoma 24/b). Selon l’avis du Rambam (Beit Habé’hira 9, 7), il est permis au zar de l’allumer, et selon l’avis du Raavad, cela lui est défendu, mais s’il l’a allumée, l’allumage est casher. Cependant, puisqu’il y a une Mitsva de la placer dans le Hékhal, il semblerait logique que les Hasmonéens l’aient mise dans le Hékhal avant de l’y allumer. Or, il est interdit pour les étrangers d’entrer dans le Hékhal ; mêmes les Cohanim n’y entrent que pour exécuter un service qui concerne le Choul’han, la Ménora, l’Autel en or ou pour se prosterner (Tamid 33 ; Rambam, Biat Mikdach 2, 4). S’ils entrent sans accomplir de service, ils méritent la flagellation (Ména’hot 27/b). A priori, ce miracle ne fut donc constaté que par une poignée de Cohanim. Il y a lieu de s’interroger : pourquoi Hachem choisit-Il de faire un miracle caché, plutôt que de manière dévoilée ? De plus, étant donné que Hachem a fait ce miracle en cachette, nous pourrions a priori penser que Sa volonté était de le garder secret. Or, les Sages instaurèrent justement que l’allumage de la ‘Hanoukia soit fait par tout le monde, en public et à l’extérieur, précisément devant la porte de chaque maison, afin de publier le miracle – « pirssoumé nissa » !

Un miracle ostensible

Cependant, nous lisons dans le texte de Al Hanissim : « Ils ont allumé des lampes dans les ‘Hatsrot – cours – Kodchékha – de Ton Sanctuaire ». Pourquoi les Sages choisirent-ils d’employer des pluriels : « des lampes dans les ‘Hatsrot – cours », pour décrire l’allumage d’une seule Menora, et uniquement dans le Hékhal ? S’il était permis de dire un grand ‘hidouch (encore inédit…), j’aurais osé dire ceci. En vérité, pour éclairer la Azara le vendredi soir, on y allumait la veille des lampes (Rambam Bet Habé’hira 8, 12), et chaque nuit, des lampes éclairaient les chambres et les couloirs dans le Bet Hamikdach, comme cela est rapporté dans les Michnayot (Midot 1, 2 ; 1, 9 ; Tamid 1, 1). Pour ces éclairages, n’importe quelle huile ou graisse, même pas pures, est cash er ; seule la Ménora nécessitait un miracle, vu qu’elle exige de l’huile d’olive, de première pression et pure : « Chémén zaït zakh katit la maor » (Chemot 27, 20 ; Vayikra 24, 2). Mais il se pourrait, que Hachem ait fait brûler les lampes de toutes les cours et chambres du Bet Hamikdach pendant 8 jours, avec une quantité d’un jour, afin que tout le monde se rende compte du miracle. De la même manière que pour sauver les juifs, Hachem a coupé la mer en deux, et pour publier le miracle, toutes les eaux du monde se sont coupées, ainsi Hachem agit-Il avec les lampes de toutes les chambres et cours du Bet Hamikdach. De ce fait, les Sages exigèrent que tous les juifs allument des bougies.

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