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10 Nisan 5784‎ | 18 avril 2024

Les Juifs Britanniques rassurés par la nette victoire de Boris Johnson

Il n’est pas exagéré d’affirmer que les Juifs britanniques ont vécu les élections du 12 décembre dernier comme un véritable « Jour du jugement » et qu’au soir de ce scrutin lorsque la nette victoire de Boris Johnson et des Conservateurs, au détriment du Labor de Jeremy Corbyn, s’est profilée, ils ont poussé un immense ouf de soulagement. Réactions et analyse.

Plus tard, lorsque les 300 000 Juifs britanniques auront pris le recul nécessaire, il ne fait aucun doute qu’ils se souviendront de 2019 comme d’une « annus horribilis », d’une année terrible. Une année au cours de laquelle, non seulement les actes antisémites se sont multipliés dans le royaume (892 pour les six premiers mois soit une augmentation de 10 % par rapport à l’an dernier ! Ndlr) mais où le fléau antisémite a été quasiment « légalisé » par un Jeremy Corbyn qui a persisté dans son refus farouche de s’excuser pour l’atmosphère antisémite et antisioniste qu’il a laissé s’installer dans les rangs de sa formation. Au cours des mois qui ont précédé le scrutin, les responsables de la communauté juive britannique n’ont pas caché leur profonde anxiété face à une éventuelle victoire d’un homme qui vantait les mérites de négationnistes de la Shoah et qualifiait d’amis les terroristes du Hezbollah. Beaucoup de Juifs britanniques se sont sentis trahis par un Labor qui, il y a cinq ans à peine, comptait un Juif, Ed Miliband, à sa tête et qui aujourd’hui est devenu un terrain fertile sur lequel l’antisémitisme se refait une santé ! Ce sentiment de trahison s’est traduit de manière effrayante dans un récent sondage (Nov. 2019) qui révélait que si Corbyn était élu, près de la moitié des Juifs britanniques quitteraient le pays ! Face à la psychose qui s’installait dans la communauté, le grand rabbin du Commonwealth, rav Ephraïm Mirvis a décidé, avec un certain courage, de monter au créneau. Rompant avec une tradition très « british » selon laquelle les leaders religieux ne s’immiscent pas dans la vie politique du royaume, il a publié, il y a trois semaines, une tribune cinglante dans le Times londonien, dans laquelle il expliquait le danger que pouvait représenter Corbyn non seulement pour les Juifs mais également pour l’ensemble de la démocratie britannique. Le rav Mirvis avait alors appelé à voter en faveur des conservateurs pour tenter de freiner le spectre d’une résurgence plus accrue encore de l’antisémitisme. La nette victoire des Conservateurs sur le Labor, le 12 décembre, a réduit, à leur plus simple expression, les critiques émises au sein du Labor face à cette ingérence. De facto, seules deux personnalités ont osé accuser la communauté juive d’avoir sabordé une hypothétique élection de Corbyn : l’ancien maire de Londres Ken Levingstone qui est connu pour son hostilité « sans faille » à Israël et qui a été chassé du Labor pour ses déclarations à fortes tendances antisémites, a rendu, vendredi, le « vote juif » responsable en partie, de l’échec de Corbyn. Et de l’autre côté de la Manche, la palme du mauvais goût est revenue au leader de la France Insoumise, JeanLuc Mélenchon qui s’est surpassé en accusant à la fois le CRIF et le Likoud d’être responsables de cette Bérézina travailliste ! « Corbyn a dû subir sans secours la grossière accusation d’antisémitisme à travers le grand rabbin d’Angleterre et les divers réseaux d’influence du Likoud… Au lieu de riposter, il a passé son temps à s’excuser et à donner des gages », a lancé Mélenchon.
Les résultats tranchés de ce scrutin ont donc redonné le sourire aux Juifs britanniques et le journal de la communauté juive Jewish News l’a qualifié de véritable miracle de ‘Hanouka ! Quant au ministre du gouvernement Johnson, Mickael Gove, il a affirmé que la communauté juive ne devrait « plus jamais avoir à vivre dans la peur ». En Israël, où Boris Johnson est considéré comme un ami sincère, les réactions à son plébiscite ont été unanimes. Le Premier ministre Binyamin Nétanyaou a affirmé que « la victoire du Parti conservateur aux élections était un «grand jour» pour le peuple britannique et pour les relations entre le Royaume-Uni et Israël ». Pour le président de la Knesset, Youli Edelstein, la victoire de Boris Johnson représente « un échec pour tous ceux qui détestent Israël ». Enfin pour le chef de la diplomatie israélienne Israël Katz, « la victoire de Johnson est un «tournant» dans la «lutte» contre la haine et l’antisémitisme ». Enfin côté israélien, on estime que le camouflet sévère de Jeremy Corbyn devrait avoir un impact sur le candidat que le parti démocrate américain présentera, dans les prochains mois, en perspective des présidentielles de novembre 2020 face à Donald Trump. En effet, les Démocrates pourraient préférer désormais se désigner un candidat appartenant au courant centriste comme Mikael Bloomberg plutôt qu’à un candidat de l’extrême gauche tel que Benny Saunders. Ce qui serait de nature à rassurer cette fois, les dirigeants israéliens préoccupés de l’orientation parfois trop radicale que le parti démocrate adopte ces dernières années.

Daniel Haïk

Le gouvernement Johnson promet de lutter contre le BDS

Tout auréolé de sa très nette victoire électorale, Boris Johnson s’est empressé de former un gouvernement dont l’un des chevaux de bataille sera la lutte contre l’antisémitisme. Et l’une des premières décisions de ce nouveau gouvernement conservateur sera de faire voter une loi interdisant aux associations et institutions publiques de se lier d’une quelconque manière avec le BDS. C’est Eric Pickles, le préposé aux dossiers post-Shoah, en Grande Bretagne, qui l’a annoncé lors de son passage à Jérusalem en début de semaine dans le cadre d’une Conférence internationale. Pour Pickles, qui est également le président de l’association des conservateurs amis d’Israël, « le BDS est antisémite et nous allons le traiter comme tel… les résultats des élections ont prouvé que les Britanniques rejetaient l’antisémitisme, » a dit Pickles avant d’affirmer très clairement que « sans les Juifs la Grande Bretagne aurait été une nation inférieure. » D.H.

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