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12 Nisan 5784‎ | 20 avril 2024

La puissance des prières de nos patriarches

Rav Yaakov Sitruk

La Torah nous invite pendant quelques semaines à réfléchir à l’héritage de nos patriarches. Leurs histoires, mais aussi leurs Midot, leurs agissements et leurs enseignements sont autant de leçons et de repères pour leurs descendants, donc pour l’ensemble du peuple juif. La guémara dans le traité de Bérakhot (26b) rapporte selon un avis que la Téfila a été instituée par les Avot. Avraham a instauré celle du matin, Its’hak celle de Min’ha et Yaacov a récité celle d’Arvit. Au-delà de la nature humaine qui contient naturellement une tendance à la prière, nos patriarches nous signifient les différences liées à cette démarche influencée directement par les circonstances. Ils incarnent chacun un stade de la vie et l’attitude qui nous permettra d’y faire face. Avraham est ce personnage révolutionnaire qui défie inlassablement les lois de la nature, qui escompte une improbable descendance à laquelle il est seul à croire. Il incarne cette étape dans laquelle la Emouna n’est alimentée que par la conviction. Le matin, tout est
nouveau, tout est possible. Point de repère, d’indice ou de référence. Même prier peut alors sembler aléatoire. Voilà qu’Avraham nous donne l’exemple en étant celui qui dominera ses doutes, et se tourne vers Hachem dans la Téfila. Puis vient Its’hak. Au beau milieu de la journée, dans le courant des évènements de la vie, lorsqu’il nous est donné de penser que les choses sont établies et se poursuivent selon une normalité consentie, il va volontairement stopper cet élan afin de se recentrer grâce et autour de la prière. Personnage de la rigueur, philosophie selon laquelle tout a une logique et répond à des règles établies et solides. Mais il y a aussi dans l’existence, des moments de crépuscule. Des circonstances dans lesquelles les repères jadis si réconfortants, les indices et les références qui nous donnaient un sentiment de force voire d’invulnérabilité, volent en éclat nous laissant quelques fois désorientés. On pourrait appeler ces moments les « nuits de la vie ». Après avoir récité le Chéma du soir, on poursuit la Téfila par le mot Emouna. La vérité est claire
(Hachem é’had), mais il faut encore l’accepter et y croire de façon absolue. Yaacov aurait eu toutes les raisons d’être inquiet et frustré par la vie. Une épouse espérée mais échangée, des enfants en commun qui tardent à arriver, une séparation prématurée, l’absence de son fils Yossef… sont autant de « nuits » qu’il va devoir affronter. Alors Yaacov va nous révéler la puissance de la prière d’Arvit. Un sage disait que la prière ressemble à un miroir. On s’y aperçoit dans une authenticité unique face à Hachem. Car faire semblant serait l’antithèse de prier. Croire, espérer, avoir confiance, malgré les tribulations rencontrées par chacun de nous, c’est précisément le sens de la Téfila que nos Avot nous enseignent. Il nous reste la lourde mais tellement belle tâche qui consiste à nous inspirer de ceux qu’ils ont été, à leur ressembler et à perpétuer leurs messages. Ceci est valable tant au niveau du peuple qu’à titre individuel pour honorer nos parents respectifs. Puisse leur mérite rejaillir sur nous, pour nous aider à en être digne. Amen

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