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19 Adar II 5784‎ | 29 mars 2024

11 choses que tu ne savais (peut-être) pas sur… Ra’hel Iménou

Roch Hachana puis Yom Kippour puis Souccot puis Sim’hat Torah… Après un mois de Tichri extrêmement chargé en fêtes, on a un peu de mal à atterrir dans le mois de ‘Hechvan qui, lui, n’en compte absolument aucune. Heureusement, la Hilloula de Ra’hel Iménou, célébrée en grande pompe le 11 du mois, va nous permettre d’égayer le retour à la routine. L’occasion de découvrir quelques informations peu connues sur l’héroïne de cette date.

1. Avant son mariage avec Yaakov Avinou, Ra’hel était une bergère. D’ailleurs, la toute première fois qu’il la rencontre, notre patriarche l’aperçoit entourée du troupeau de son père, qu’elle tente désespérément d’abreuver. Mais ce qui est remarquable, c’est qu’en hébreu, le prénom même de Ra’hel signifie « brebis ». Ainsi, lorsque Yaakov Avinou voudra prouver à son beau-père Lavan qu’il l’a toujours servi avec beaucoup de droiture et d’honnêteté, il s’exclamera à son adresse : « Ces vingt ans que j’ai été chez toi, tes brebis (ré’hélékha), ni tes chèvres n’ont perdu leur petit » (Béréchit 38, 31). À propos, tu te demandes peut-être ce qui a bien pu pousser les parents de Ra’hel à nommer leur fille cadette ainsi ? Pour répondre à ta question, il suffit de rappeler que Lavan était un éleveur ovin et bovin très prospère. Alors, de là à lui attribuer un prénom emprunté au monde animal, il n’y a qu’un pas…

2. Tu connais le prénom du père de Ra’hel, du grand-père de Ra’hel, et de la sœur de Ra’hel. Mais connais-tu celui de la mère de Ra’hel ?! Pour tout te dire, je l’ignorais moi-même jusqu’au jour où j’ai commencé à plancher sur cette chronique. Et donc à farfouiller un peu partout pour trouver des informations peu connues sur notre matriarche. Ainsi, d’après le Sefer Hayachar, la mère de Ra’hel s’appelait Adina, qui signifie « raffinée ». Avec un tel prénom, pas étonnant à ce qu’elle ait mis au monde une fille aussi pure et distinguée que Ra’hel Iménou !

3. Autre « scoop » biblique découvert, cette fois, dans le Séder Olam Rabba : Ra’hel et Léa n’étaient pas seulement sœurs, elles étaient aussi… jumelles ! Selon une certaine opinion, elles auraient même été des jumelles identiques. Ce qui explique que leur infâme père Lavan ait pu les échanger si facilement le jour du mariage prévu avec Yaakov Avinou.

4. Parmi nos quatre matriarches — Sarah, Rivka, Ra’hel et Léa — Ra’hel est celle qui a vécu le moins longtemps. Elle a rendu son âme pure à son Créateur à l’âge de 36 ans, au moment de la naissance de son deuxième fils Binyamin. Mais malgré sa disparition si précoce, elle a laissé un impact sans précédent sur tout le peuple d’Israël. Elle est d’ailleurs la seule des Imahot dont l’anniversaire du décès donne lieu à des célébrations d’une telle envergure aux quatre coins du monde.

5. Ra’hel Iménou était une femme dotée d’une beauté sans pareille. Mais celle-ci n’était pas seulement liée à un physique particulièrement avantageux ; elle reflétait avant tout une grandeur d’âme hors normes. Ra’hel Iménou est en effet rentrée dans la légende grâce à un sacrifice extraordinaire qu’elle a été prête à accomplir ; celui de renoncer à son futur ‘hatan, Yaakov Avinou, pour éviter de causer une humiliation à sa sœur. Ce qui est important de souligner c’est que lorsque Ra’hel transmet à Léa les simanim (signes) convenus au préalable avec son fiancé pour que celui-ci la reconnaisse, elle n’a absolument aucun moyen de deviner qu’en fin de compte, Yaakov finira tout de même par l’épouser ! À ses yeux, elle a tiré un trait définitif sur son mariage avec le « Gadol Hador ». Pire encore, elle a même risqué un mariage forcé avec l’être le plus mécréant de toute la génération ; Essav Haracha !

6. Mais son abnégation est loin d’être passée inaperçue aux Yeux du Maître du Monde. Et c’est grâce à son sacrifice que l’interminable exil du peuple juif prendra enfin fin ! Le Midrach nous raconte en effet que lorsque le peuple d’Israël fut exilé de sa terre, nos ancêtres se tournèrent vers Hachem pour invoquer Sa miséricorde, mais cela ne servit pas. C’est alors que Ra’hel Iménou comparut devant Hachem et s’exclama : « Si moi, mortelle faite de chair et de sang, ai été capable de transcender ma jalousie pour ne pas causer à ma sœur d’humiliation, alors Toi, roi immortel, pourquoi as-Tu jalousé des idoles sans valeur et exilé Tes fils ! » Seul le plaidoyer de Ra’hel réussit à émouvoir la pitié divine : « Pour toi Ra’hel, déclara-t-Il, je ramènerai Israël sur Sa terre ! » C’est ce que dit le verset que tu connais sans doute en hébreu sous forme de chanson : « Une voix retentit dans Rama, une voix plaintive, d’amers sanglots. C’est Ra’hel qui pleure ses enfants, qui ne veut pas se laisser consoler de ses fils perdus. Or, dit le Seigneur, que ta voix cesse de gémir et tes yeux de pleurer, car il y aura une compensation à tes efforts, dit l’Éternel, et tes fils reviendront du pays de l’ennemi. » (Psikta Eikha Rabbati).

7. Le terme employé pour décrire les pleurs de Ra’hel est « mévaka », un verbe au présent qui signifie « fait pleurer ». Ra’hel serait-elle encore en train de pleurer ? Justement oui, nous révèle le Maguid de Doubno. Depuis le jour où Nabuchodonosor a mené le peuple juif en exil par la route de Rama, Ra’hel n’a toujours pas séché ses larmes ! Telle une maman qui se soucie constamment du sort ses enfants, elle pleure, encore et toujours, avec nous et pour nous ! Mais ce n’est pas tout ; elle « fait pleurer », c’est-à-dire qu’elle nous encourage à pleurer à notre tour pour implorer Hachem de nous délivrer enfin de cet exil interminable.

8. Dans l’un de ses ouvrages, le Rav Pessach Krohn raconte que l’ancien Roch Yéchiva de Mir, le célèbre Rav ‘Haïm Chmoulevitz, demanda une fois à l’un de ses proches disciples de le conduire jusqu’au Kéver Ra’hel, le Tombeau de Ra’hel, pour s’y recueillir. Dans la voiture, le Roch Yéchiva se mit à penser à toutes les connaissances pour lesquelles il souhaitait prier. Il s’était muni d’une liste qui énumérait des personnes malades, sans enfants ou en proie à une quelconque souffrance. Et tandis qu’il passait en revue les figurants de cette triste liste, il se mit à pleurer, d’abord en silence puis de plus en plus fort. Arrivé au Kéver, il s’exclama d’une voix étouffée par les larmes : « Mame ! Mame ! Chaimke is doh ! Maman, Maman ! ‘Haimke est là ! » Puis il récita des Téhilim et mentionna les noms de toutes les personnes en attente d’une délivrance. Lorsqu’il eut fini, il s’écria : « Mame Ro’hel ! Le Ribbono Chel Olam te demande de t’arrêter de pleurer, mais moi ‘Haimke, je te demande de continuer à pleurer sans arrêt pour tes enfants qui souffrent ! » Sur le chemin du retour, l’un des jeunes hommes qui accompagnaient le Roch Yéchiva prit son courage à deux mains et posa la question qui le perturbait : « Rabbi, si le Ribbono Chel Olam a demandé à Ra’hel Iménou de s’arrêter de pleurer, pourquoi le Roch Yéchiva lui demande-t-elle de continuer à pleurer ? » Et le Rav ‘Haïm Chmoulevitz de répondre : « Un père peut avoir des exigences envers sa fille. Il peut lui demander de s’arrêter de parler. Mais un fils peut se permettre de dire à sa mère : « Maman, s’il te plait, continue à pleurer ! »

9. Pendant l’occupation jordanienne, les Juifs n’avaient pas le droit de se rendre au Kéver Ra’hel. Heureusement, en 1967, la guerre de 6 jours a mis fin à cette injustice, ce qui permet désormais au site d’être fréquenté par des dizaines de milliers de visiteurs chaque année. Le pic de fréquentation se situe bien sûr aux alentours du 11 ‘Hechvan, date de la Hilloula.

10. La tombe se compose d’une grande pierre tombale et de 11 pierres représentant chacune un des onze fils de Yaakov qui étaient déjà nés lorsque Ra’hel décéda.

11. La Parokhet, le rideau qui recouvre l’Arche Sainte de la synagogue du Kéver Ra’hel, a une histoire très émouvante. Elle a été confectionnée à partir d’un pan de la robe de mariée de Nava Apfelbaum hy”d, une jeune fille qui a perdu la vie dans le terrible attentat du Café Hillel de Jérusalem à la veille de son mariage. Puisse le mérite de Ra’hel Iménou, notre mère à tous et à toutes, hâter notre Délivrance. Et puissent toutes les larmes versées par notre matriarche tout au long des siècles se transformer bientôt en larmes de joie à l’annonce de notre Rédemption Finale !

ORA MARHELY

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