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19 Adar II 5784‎ | 29 mars 2024

La paracha au féminin : Chouia-Chouia….

Par Ora Marhely

En contemplant les merveilles de la nature, la complexité et la perfection de chacune des créations et l’harmonie régnant au sein d’elles, on ne peut envisager que tout ceci ait été créé par le plus pur des hasards. Il est indéniable qu’un Créateur en est à l’origine, un Créateur à la sagesse infinie.

Trois lettres, une infinité de prières

Une nouvelle page s’est tournée. Une page ornée des trois lettres פ»תש .Trois lettres a priori anodines mais derrière lesquelles se cachent une infinité de prières, d’espoirs et de souhaits pour la nouvelle année hébraïque qui s’est ouverte. Ainsi, pour celles qui auront eu du mal à boucler leurs fins de mois tout au long de l’année précédente, ces trois lettres sont devenues les initiales du souhait « Tiyé Chénat Parnassa – Puisse-t-elle être une année de bonne subsistance ! ». Pour celles qui attendent ardemment la venue du prince charmant pour les délivrer des affres du célibat, ces mêmes lettres se sont transformées en l’espoir « Tiyé Chénat Pédout – Puisset-elle être une année de délivrance ! » Quant à celles qui espèrent la venue de l’adorable petit ballot bleu ou rose qui fera enfin d’elles une maman, elles y ont décelé un clin d’œil à la prière qui ne quitte jamais leurs lèvres : « Tiyé Chénat Pirya vérivya – Puisset-elle être une année de fertilité ! » Enfin, celles qui ont eu la douloureuse impression de stagner et de piétiner, que ce soit dans leur vie personnelle, professionnelle ou religieuse, y ont découvert l’abréviation de la promesse : « Tiyé Chénat Peri’ha – Puisse-t-elle être une année de progrès et d’épanouissement ! »

Des lendemains qui déchantent ?

Mais tandis que la routine reprend lentement mais sûrement son cours, un certain sentiment de déception menace de nous envahir. Et pour cause, après l’intensité des prières récitées à Roch Hachana, Yom Kippour, Souccot, et Chémini Atséret, une espèce de voix ténue mais têtue nous souffle qu’à partir de maintenant, tout va changer pour le mieux. Et que ce changement tant attendu sera immédiat, radical, et spectaculaire. Pourtant, dans la plupart des cas, la réalité ne suit pas forcément le rêve. Autrement dit, les comptes dans le rouge ne virent pas forcément tout de suite au noir… Le prince charmant continue à se faire désirer, à croire que son cheval blanc lui a posé un lapin… Les heureuses nouvelles tardent à être annoncées… Et les promesses de progrès et de changement ne se matérialisent pas aussi vite qu’on l’aurait espéré… Serait-ce donc cela l’amertume que nos Sages ont prêtée au mois de Mar ‘Hechvan ?! La désillusion propre aux lendemains qui déchantent ? La déception découlant de prières en attente de réponses ? Et le désappointement né d’espoirs restés en suspens ? Alors, juste avant que la grisaille automnale ne parvienne à s’infiltrer dans nos cœurs, tournons-nous au plus vite vers la Paracha de Noa’h pour couper court à ce déluge de découragement !

Terre à bâbord !

Dans la section que nous lirons cette semaine, la Torah fait le récit de la plus grande catastrophe naturelle jamais abattue sur l’humanité ; un déluge qui se prolongea pendant quarante jours et au cours duquel les plus hautes montagnes se virent submergées à hauteur de 15 coudées. Comme le remarque le Rav Shimon Schwab dans son commentaire sur la Torah, selon le cours normal de la nature, une quantité aussi phénoménale de pluie aurait dû prendre plusieurs années à s’évaporer de la surface de la terre pour permettre à Noa’h et sa famille de s’y installer et de reprendre une vie normale. Pourtant, la Torah écrit explicitement que seuls 365 jours ne s’écoulèrent entre le jour où la pluie commença à tomber, le 17 Mar’hechvan, et celui où la terre fut entièrement sèche : le 27 Mar’hechvan de l’année suivante (cf. Rachi sur Béréchit 8, 14). Or comment est-il possible que ces centaines de millions de litres d’eau déversées pendant le déluge aient pu disparaître aussi rapidement ? La seule explication plausible est que cette « évaporation-express » ait été le fruit d’un miracle orchestré par la Miséricorde Divine. Ne voulant pas imposer à Noa’h et sa famille une trop longue période d’enfermement entre les quatre murs de la Téva, le ToutPuissant accéléra la diminution des eaux. Et c’est ainsi que, d’une semaine à l’autre, tandis que Noa’h envoyait tour à tour corbeau et colombe en éclaireurs, il eut le soulagement de constater que son séjour dans la Téva ne serait pas prolongé outre-mesure.

Quand délivrance rime avec patience

Mais cette réponse va soulever une nouvelle question que voici : si déjà le Saint béni soit-Il a opéré un tel miracle, pourquoi n’a-t-Il pas jugé bon de permettre à Noa’h et sa famille de sortir de la Téva dès le lendemain ou le surlendemain des quarante jours du déluge ? Autrement dit, puisqu’on évolue déjà dans la sphère du surnaturel, pourquoi ne pas avoir recours à celle du dramatique et du sensationnel, celle qui aurait résulté en une évaporation instantanée des eaux du déluge ? Le Rav Schwab, cité par le Rav Issakhar Frand, suggère que la Torah a voulu nous enseigner qu’il est parfois nécessaire de faire preuve de patience pour goûter au Salut Divin. Il est vrai que Dieu avait ordonné la fin du déluge au bout de quarante jours seulement. Mais pour que Noa’h mérite d’en faire l’expérience, il lui fallait attendre encore plusieurs mois.

Le syndrome du TTDS

Pour nous autres, membres de la génération de l’instantané, c’est là une réflexion difficile à admettre et encore plus difficile à intégrer. Alors qu’il fallait à nos grands-parents plusieurs semaines voire plusieurs mois pour envoyer une carte postale de leurs vacances à leurs proches, nous-mêmes avons la possibilité de communiquer et de partager nos expériences en temps réel. Deux clics trois touches de clavier nous suffisent pour commander le dernier gadget en vogue au fin fond de la planète. Et quand l’estomac de nos chérubins crie famine, mais que nous n’avons pas eu le temps de leur concocter un bon petit plat chaud, il faut à peine trente secondes d’attente face au microonde pour leur réchauffer une pizza surgelée. Victimes du syndrome du TTDS (Tout, tout de suite), nous avons du mal à accepter que les voies de D.ieu ne fonctionnent pas forcément sur le même modèle. Que même si rien ne L’empêche de nous offrir une délivrance « aussi rapide que le battement d’un œil », Il souhaite parfois que nous exercions notre patience avant que nous puissions en jouir pleinement. Car ce laps de temps plus ou moins long qui peut s’écouler entre la décision du salut, et sa mise en œuvre effective est nécessaire pour que nous puissions cultiver en nous les qualités nécessaires pour en être véritablement dignes. Et surtout, pour l’apprécier pleinement. À sa juste valeur.

La patience est la mère de tous les miracles

Et c’est là une leçon particulièrement importante à méditer en ces lendemains des fêtes de Tichri. Après avoir tant prié et espéré pour que la nouvelle année 5780 soit placée sous le signe de la prospérité, de la délivrance, du progrès et de l’épanouissement, nous nous attendons à ce que ces bénédictions se matérialisent du jour au lendemain ! Et si ce n’est pas le cas, nous en déduisons, à tort, que nos prières n’ont pas été exaucées. L’épisode du déluge, que nous lisons à cette époque précise de l’année, vient nous rappeler que les miracles ne surviennent pas toujours de façon soudaine et spectaculaire. En ces jours solennels de Tichri, le Miséricordieux a certainement décidé de déverser sur nous une pluie de bonnes nouvelles, de délivrances et d’heureux événements. Mais à l’instar de Noa’h qui a attendu plusieurs mois avant d’embrasser la délivrance divine, nous devons nous armer de patience jusqu’au moment opportun où ces miracles viendront enfin éclairer nos vies.

‘Hechvan l’Amer vs. ‘Hechvan le Pluvieux

Fortes de cette édifiante leçon, nous saurons attribuer au préfixe Mar qui accompagne le mois de ‘Hechvan une traduction positive. Non pas celle qui en fait à tort un mois d’amertume, de déception et de désillusion face à toutes ces promesses d’un avenir meilleur qui tardent à se matérialiser. Mais plutôt celle qui fait référence à une goutte d’eau comme cela est mentionné dans le Livre de Yéchaya : ses à, nations les, Certes – הֵ ן גּוִֹים כְּ מַ ר מִ דְּ לִ י » yeux, sont comme une goutte tombant du seau » (40, 15) Et tout comme plusieurs mois peuvent s’écouler entre la saison des pluies débutant en ‘Hechvan, et celles des moissons et de la récolte, les bénédictions qui nous attendent prennent lentement racine dans nos vies. Jusqu’au jour où D.ieu nous déclare mûres pour leur réception. Et où elles éclosent à notre plus grand bonheur. « Chouïa-chouïa ! » dirait ma grand mère de mémoire bénie. Parce que si la patience est mère de toutes les vertus, il s’avère qu’elle est aussi celle de tous les miracles…

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