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18 Adar II 5784‎ | 28 mars 2024

L’effet d’une pierre sur l’eau

Récit de Kobi Levy

Tout le monde connaît cet effet ondulatoire que fait une pierre lancée sur l’eau. Dès la disparition de la pierre dans les profondeurs de l’eau, on voit des cercles se former les uns après les autres à la surface de l’eau. Ainsi, une fois la pierre disparue, elle engendre encore des répercussions bien au-delà du lieu où elle est tombée…

Azaria Serfati est devenu célèbre dans sa petite ville du Sud d’Israël. Il s’y est installé il y a moins de 15 ans, mais les habitants de la petite ville, même les plus anciens, ont l’impression que ce jeune homme est un de ses fondateurs. Qu’a-t-il fait la dernière décennie ? Ou plutôt : que n’a-t-il pas fait ? Dès son arrivée dans la petite ville, le jeune marié remarqua qu’il manquait des Jardins d’enfants (Ganim) pour le public grandissant de ba’alei techouva. En moins d’une demi-année, après s’être adressé promptement à plusieurs bureaux, le Gan Afikei Hanéguev fut fondé et donna naissance en quelques années à un réseau de Ganim dans les différents quartiers de la ville. Puis, une fois que les parents signalèrent leur intention de poursuivre l’éducation de leurs enfants au Talmoud Torah, ‘Azaria Serfati prit les choses en main et se dévoua avec beaucoup d’entrain à la fondation d’un Talmoud Torah. Il ne recula devant aucune difficulté et comprit très vite comment contourner l’esprit obtus du maire de la ville et de ses adjoints. Lorsqu’il s’adressa au maire de la ville, la fermeté et l’éclat dans les yeux de ‘Azaria Serfati firent leur effet. Le maire comprit que ce jeune avait une trempe de dirigeant, et que s’il ne suivait pas, deux ans plus tard, aux nouvelles élections, il risquait de se retrouver au chômage… Mais ‘Azaria Serfati ne s’arrêta pas là. Aussitôt après la fondation du TalmoudTorah, il posait déjà les premières pierres d’une Yéchiva Ketana. Puis il se mit en contact avec les services sociaux et mit en place une institution unique pour des enfants au retard mental. Mais il n’était pas encore satisfait. Après un entretien fructueux avec un dirigeant d’une grande institution de ‘hessed, ‘Azaria en inaugura dans sa ville une branche impressionnante, qui se mit à distribuer des centaines de colis de nourriture aux familles nécessiteuses de la ville. Il apprit également fort bien à ramasser de l’argent avec une grâce qui savait conquérir les cœurs. Bref, l’étendue de l’action de ‘Azaria Serfati durant cette dizaine d’années dans sa ville du Sud fut impressionnante. En attendant, six enfants lui étaient nés, et sa femme ne se plaignait jamais du lourd travail qui lui revenait. Elle laissa son mari poursuivre ses actions et conquérir des sommets de Torah et ‘Hessed, car « le temps est court, le travail important, … et le patron presse » (Avot 2, 20). Mais ‘Azaria Serfati est un ouvrier travailleur, qu’il n’est pas nécessaire de presser… *

Un jour, il revint à la maison très faible. Cette faiblesse persista deux-trois jours, après quoi il s’effondra. L’ambulance le conduisit à l’Hôpital Suroka de Béer-Cheva’. Après des analyses approfondies, Dr Andrey Fouksmann, le visage abattu, fit asseoir ‘Azaria et sa femme Orit et leur annonça la nouvelle terrible : « Je suis désolé, ‘Azaria, vous souffrez de dégénérescence musculaire… » Il n’était pas nécessaire d’en dire plus. ‘Azaria comprit que dans quelques années il devrait quitter ce Monde. Il comprit aussi que son rythme extraordinaire d’action jusqu’alors était providentiel : 2 000 enfants environ étudiaient dans ses institutions. « Orit, je ne m’émeus pas de la maladie. Le monde a un Patron, Lui seul sait quand viendra mon dernier jour, mais le travail à faire est encore important. Arme-toi de forces, mon épouse, il faut créer une école secondaire de filles, et une Yéchiva Guedola pour garçons, et si D. veut, nous ouvrirons aussi une soupe populaire. » Aussitôt dit aussitôt fait. Malgré la maladie qui l’affaiblissait davantage de jour en jour, ‘Azaria Serfati réalisa ses rêves l’un après l’autre, comme un homme en pleine santé.

Trois jours avant son décès, le Rav de la ville Na’hchon Argaman était assis à ses côtés, et tout en caressant affectueusement sa main, il lui demanda : « ‘Azaria, mon cher ami, tes actions sont tellement remarquables ! Tu ne m’as jamais raconté ce qui t’a mené à faire Techouva et à prendre sur toi le joug de la Torah et des Mitsvot… » Un léger sourire se dessina sur les lèvres sèches de ‘Azaria. « Nous étions assis dans un restaurant de ‘Haïfa, en bonne compagnie. C’était l’après-midi. Nous avions bu de la bière, mangé des cornichons, chanté, nous étions gais… Face au restaurant se trouvait un magasin impudique dont la vitrine comportait des images choquantes. Soudain, un jeune avrekh avec chapeau et costume est venu à passer dans cette rue. Il marchait d’un pas résolu de l’autre côté de la rue, mais lorsqu’il a aperçu la vitrine indécente, il a tourné la tête vers la droite, fermé ses yeux très fort, rabattu son chapeau sur son front et s’est dépêché d’arriver au croisement de rues. Tous ont éclaté de rire, tous se sont moqués, mais moi, j’ai ressenti une flèche qui m’a atteint au cœur. Je me suis demandé : comment est-ce possible qu’un jeune homme ne se laisse pas séduire à regarder ? S’il ne se laisse pas aller à cette passion pour des visions interdites, c’est qu’apparemment il a des choses plus importantes qui le passionnent… Ce sont elles qui lui donnent la force de s’abstenir de fauter par les yeux. Je me suis retourné trois nuits durant sur mon lit, repassant dans mon esprit la scène du avrekh qui détourne la tête, rabat son chapeau, ferme les yeux et échappe à l’abomination. Après ces trois jours, j’ai contacté la Yéchiva Nétivot Techouva, où je me suis mis à étudier la Torah, et j’ai reçu là-bas toutes mes réponses. C’est alors que j’ai commencé la course dont vous connaissez, Rav, les résultats… »

Face aux milliers d’habitants de la petite ville, à la veuve et aux six orphelins, le Rav Argaman prononça un hesped émouvant sur le dévouement de ‘Azaria pour la communauté et pour chaque individu. « Nous voyons de nos propres yeux et profitons directement des œuvres de notre cher tsadik ‘Azaria… Il y a trois jours, Azaria m’a raconté ce qui l’avait poussé à revenir à ses sources… Vous comprenez ? Vous saisissez, mes chers amis ? Un jeune avrekh qui ferme ses yeux, détourne sa tête et rabat son chapeau sur ses yeux afin de ne pas voir des images impudiques, c’est cela qui a mené ‘Azaria à faire une vraie Techouva. Prenons cela à cœur ! Comment une petite action de Kidouch Hachem, de Tsni’out, de Chemirat ‘einayim (mitsva de préserver ses yeux de visions indécentes) qu’un bon Juif réalise discrètement peut construire des mondes gigantesques de Torah et de ‘Hessed ! « … Et cet avrekh de ‘Haïfa ne sait même pas ce qui a germé de cet instant extraordinaire. Prenons cela à cœur, prenons sur nous de faire des actions de Kidouch Hachem pour l’élévation de l’âme de ce grand homme, pilier de Torah et ‘Hessed, ‘Azaria, et préservons nos yeux de voir le mal. » « Ecris-nous dans le Livre des Mérites », nous demandons du Créateur dans les Seli’hot en ce mois d’Eloul. Il s’agit de ces petites actions desquelles émane, sans qu’on le sache, une profusion infinie de Zikouï harabim (gratification de mérites en faveur du Peuple juif). C’est l’effet de la pierre sur l’eau que nous avons mentionné plus haut… « … Si les Bnei Torah s’adonnaient avec ardeur et sincérité à l’étude de la Torah, ils sauveraient de nombreux enfants et hommes de pensées interdites, … par leur sainteté qui déverserait un souffle de pureté dans le monde. Un vrai Ben Torah a visiblement une influence importante sur nombre de personnes de son entourage, influence qu’il est impossible d’exercer aussi bien par toute action directe ; des effets imperceptibles à l’œil nu se répercutent même sur les gens éloignés. » (‘Hazon Ich)

Traduit et adapté par S. Koen

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