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10 Heshvan 5785‎ | 11 novembre 2024

Paysage d’Israël : de la désolation au reboisement

De nombreuses déforestations et reforestations ont eu lieu au cours des siècles en Israël. Le déboisement a commencé avec l’abattage des cèdres du Liban il y a 3 000 ans. Depuis l’exil, une grande partie du pays est devenue stérile et désolée. Le désir de reboiser la Terre Promise est devenu l’objet du projet sioniste : le rétablissement de forêts, soit de façon naturelle, soit de manière artificielle (par semis ou plantation). Aujourd’hui, l’Etat juif est considéré comme un leader mondial en la matière. Le reboisement d’Israël – après des siècles de désolation – est l’un des
plus grands succès de la planète en matière d’environnement, et le moins connu du monde. Alors que la plupart de la planète souffre actuellement de
déforestation, Israël, avec plus de 240 millions de végétaux plantés, est l’un des deux seuls pays à entrer dans le XXIe siècle avec un gain net du nombre
d’arbres, grâce aux efforts massifs de boisement. En effet, il est l’une des rares contrées à en compter plus en ce début de siècle qu’au début du précédent. Ainsi depuis 1900, près de 250 000 000 arbres ont été plantés dans toutes les régions d’Israël, du Golan au nord au Néguev au sud. Grace au KKL, 12 500 acres de forêt sont plantés chaque année dans tout le pays, notamment à Tou Bichvat, le Nouvel An des arbres, au cours duquel
enfants et adultes s’adonnent joyeusement à cette activité. Histoire d’arbres En fait, la plantation d’arbres s’avère être une ancienne tradition juive, mentionnée dans le Talmud. À l’époque de la Bible, la Terre Promise était luxuriante et verte, puisqu’on l’assimilait à un pays où « coule le lait et le miel ». Avant que les légions romaines ne détruisent le pays suite à la révolte de la Judée il y a plus de 1 800 ans, Israël était encore paré de nombreuses forêts. Mais au cours des millénaires qui ont suivi, une grande partie du pays s’est dégradée en désert et en friche. Au XIXe siècle, la nature paraissait pauvre en comparaison avec celle décrite dans le Tanakh. À la fin du XIXe, le paysage abîmé et désolé de l’empire ottoman était fait de garrigues et de zones stériles. Le territoire semblait très peu boisé, fait de collines chauves où apparaissaient quelques arbres fruitiers et des oliviers.
Lors de sa visite en 1898 en Israël et à Jérusalem, Theodor Herzl plante un cyprès. Au début du XXe siècle, les nouveaux immigrants ensemencent des arbres dans le cadre du KKL. Le rêve sioniste est de recréer le paysage d’Israël décrit dans la Bible : des forêts riches de douzaines d’espèces, identifiées aujourd’hui comme étant le pin, le santal, le pistachier, le chêne, le cèdre, le tamaris, le cyprès, le saule, le genévrier, le peuplier ou
l’acacia. La plantation de forêts s’inscrit dans un programme méthodiquement élaboré qui vise à assécher les marais et à recultiver les terres. Malheureusement pendant la Première Guerre mondiale, les Turcs abattent les quelques arbres, et leur armée les utilise comme bois de chauffe ou pour l’extension de la ligne de chemin de fer. Après la Première guerre mondiale, le projet de reboisement s’intensifie. Passée sous mandat britannique en 1917, la Palestine juive se préoccupe de reboiser à nouveau le pays. Dans les années 1920, l’eucalyptus représente environ 80 % des arbres plantés par le KKL. Quant au pin, espèce peu onéreuse et très résistante, il compose 98 % des boisements plantés en 1936. Le programme
de semis du KKL prend de l’ampleur dans les années 1940 et continue
jusqu’à ce jour. En son temps, David Ben Gourion, premier Premier ministre d’Israël, déclarait : « Je ne sais pas s’il existe une entreprise plus fructueuse dont les résultats sont aussi utiles que la plantation d’arbres ». Aujourd’hui, les forêts israéliennes dont un végétal sur trois est un pin, recouvrent près de 9 % du territoire. Autant dire un « relooking » environnemental complet dans un pays où 97 % des terres sont classées « zones arides ». Une réhabilitation écologique qui pourrait servir d’exemple aux autres régions du monde où l’eau reste un bien rare.
N. G.

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