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6 Heshvan 5785‎ | 7 novembre 2024

L’antisémitisme en nette progression dans l’Union européenne

L’enquête approfondie que vient de publier l’Agence des Droits fondamentaux de l’Union européenne (ADFEU) à l’occasion de la Journée internationale des Droits de l’homme a établi que 90 % des Juifs européens estiment que l’antisémitisme a augmenté lors des cinq dernières années.                                                                                                                                                Se penchant sur les réponses très détaillées adressées « en ligne » à ses
questionnaires par les membres d’un vaste échantillon de 16 300 Juifs âgés de plus de 16 ans et habitant 12 pays de l’UE (Autriche, Belgique, Danemark, France, Allemagne, Hongrie, Italie, Pays-Bas, Pologne, Espagne, Suède et Royaume-Uni) où vivent 96 % des Juifs du Vieux-Continent, l’ADFU a mené de mai à juin 2018 l’enquête la plus précise et approfondie jamais réalisée sur le ressenti et les expériences des diverses communautés juives concernant l’antisémitisme. Une étude qui a repris en élargissant les problématiques déjà développées dans sa 1ère enquête du genre publiée à l’été 2013 et qui fut réalisée en septembre-octobre 2012 sur un échantillon
bien plus réduit de 5 900 Juifs européens dans 8 pays seulement. Confirmant les chiffres d’un autre sondage (bien moins précis) tout récemment effectué en Europe par la CNN qui a établi que « les stéréotypes antisémites sont bien vivants en Europe, alors que le souvenir de l’Holocauste commence à s’estomper », les résultats de cette dernière enquête sont tout à fait inquiétants. C’est ainsi que 90 % des Juifs européens estiment que l’antisémitisme est en progression depuis 2013 dans leur pays, pendant que 85 % voient dans l’antisémitisme « le plus grave problème
socio-politique » dans leur pays d’origine. Trois séries de données hyperalarmantes…
-1/ Plus de 79 % des Juifs interrogés (au lieu de seulement 66 % dans l’enquête de 2013) déclarent que l’antisémitisme a affecté leur vie lors des cinq dernières années : soit qu’ils aient renoncé – par crainte du terrorisme – à se rendre dans des sites juifs pour diverses manifestations culturelles ou culturelles, soit qu’ils aient été carrément victimes de menaces ou de harcèlement, voire d’agressions verbales ou physiques. Le tout sans l’avoir en rien signalé à la police ou aux autres autorités de leur pays parce qu’ils pensent que « cela n’y changerait rien ». Ainsi 28 % ont été harcelés « au moins une fois » au cours de la dernière année, pendant que 34 % (plus d’un tiers des interrogés !) disent éviter de se rendre sur des sites ou à des événements juifs parce qu’ils ne se sentent pas en sécurité !
-2/ 89 % estiment que l’antisémitisme est encore plus virulent sur la toile Internet et sur les médias sociaux ; 70 % citent les espaces publics, les médias et la scène politique de leur pays comme les lieux les plus courants où se manifeste l’antisémitisme, pendant que 70 % considèrent que les efforts déployés par les Etats membres de l’UE pour combattre ce fléau sont « inefficaces et insuffisants » qu’il s’agisse des activités d’éducation ou de sensibilisation sur la Shoah, ou bien du contrôle des crimes de haine à l’égard des Juifs, ou encore des mesures de sécurité des communautés et des sites juifs.
-3/ Près des 2/5e des interrogés (soit 38 %) ont envisagé ces dernières années d’émigrer en dehors du Vieux-Continent (au lieu de seulement 20 % en 2013) parce qu’ils ne se sentent pas « en sécurité en tant que Juifs vivant en Europe ». Les auteurs de l’enquête préconisent donc aux Etats de l’UE d’appliquer avec scrupule la législation européenne censée protéger les victimes de l’antisémitisme et à lutter davantage contre le racisme. Ce qui, selon eux, permettrait aux victimes de bénéficier d’un légitime soutien, tout en les encourageant (ainsi qu’aux témoins) à déposer des plaintes, les auteurs d’actes antisémites pouvant donc être plus souvent condamnés à des sanctions pénales à effet dissuasif.  Richard Darmon

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