Toutes les trois minutes, un bébé est né en Israël en 2017. Selon les données qui ont été présentées lors du congrès annuel de la société israélienne pour la médecine de la mère et de l’enfant, collectées dans les 25 hôpitaux du pays, 185 356 bébés sont nés en 2017, soit une augmentation de 1,1 % par rapport à 2016. Parmi ces naissances, 4 149 étaient des grossesses multiples, 259 des naissances de triplés et 7 naissances de quadruplés. Chaque femme met au monde en moyenne 3,1 enfants, premier taux de natalité des pays de l’OCDE, devant le Mexique. Pour 30,7 % des femmes il s’agissait d’une première grossesse, et pour 8,1 % de la sixième ou plus. 3,83 % des mères avaient 40 ans et plus, alors que 0,37 % avaient moins de 19 ans. Près de la moitié des femmes demandent une épidurale pour soulager les douleurs de l’accouchement. Les naissances par césarienne sont en baisse avec 18,3 % des naissances, comme le recommande l’Organisation mondiale de la Santé. Le taux de mortalité du foetus est de 3,5 pour mille, alors que le taux de mortalité à la naissance est de 0,3 pour mille. En 2017, cinq femmes ont perdu la vie durant l’accouchement. Tous ces chiffres impressionnants ne doivent pas faire oublier le manque de médecins spécialistes, l’année 2017 enregistre une baisse de 8 % des gynécologues, et le manque se fait ressentir dans tous les hôpitaux. Le professeur Israël Meni, directeur du département d’obstétrique à Ichilov, met en garde contre une baisse de la qualité des soins par manque de médecins.
(Source: Israël Ayom)