sohbet hattı numarası seks hattı numara istanbul escort bayanlar sohbet hattı numaralar seks hattı numaralar" ucuz sohbet hattı numaraları sohbet hattı sex hattı telefonda seks numara sıcak sex numaraları sohbet hattı canlı sohbet hatları sohbet numaraları ucuz sex sohbet hattı numaraları
yeni casino siteleri
4 Kislev 5785‎ | 5 décembre 2024

L’opposition à MBS grandit en Arabie Saoudite

Saudi Arabia's Crown Prince Mohammed bin Salman looks on during a meeting with Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi in Cairo, Egypt November 26, 2018. Picture taken November 26, 2018. Bandar Algaloud/Courtesy of Saudi Royal Court/Handout via REUTERS ATTENTION EDITORS - THIS PICTURE WAS PROVIDED BY A THIRD PARTY? - RC1942779680

Préférant garder encore le silence, l’entourage du roi Salman prépare sa revanche contre le jeune prince héritier.

Dirigé par le frère du roi, Ahmed Bin Abdel Aziz (76 ans), un groupe de la famille royale saoudienne projette de remplacer le temps venu Mohamed Ben Salman (MBS), le fils du roi actuel, par son oncle.
S’appuyant sur les critiques de la communauté internationale contre l’implication de MBS dans le meurtre de Khashoggi mais surtout sur le profond ressentiment de la Cour royale contre les menées musclées de MBS à l’égard des puissants du royaume, ce groupe est composé de centaines de princes et cousins membres de la vaste famille royale. Lesquels n’attendent qu’une seule chose – la mort du roi Salman, malade et âgé de 82 ans pour porter Abdel Aziz sur le trône ! On se souvient qu’en 2015, le roi Salman avait choisi son neveu, Mohammed Bin Nayef comme héritier, mais changeant d’avis en 2017, il nomma son jeune fils MBS héritier du trône. Et ce, au grand dam de tout ce groupe d’hommes puissants et immensément riches de dizaines de princes (eux-mêmes fils d’ex-rois saoudiens appartenant à d’autres ramifications de cette tribu) bien plus expérimentés et se considérant toujours bafoués par la nomination d’un tel « jeunot ». D’autant que dans ces sociétés fortement patriarcales du Moyen-Orient, l’âge est censé donner la priorité dans tous les domaines. Le roi Salman réussit donc l’an dernier à imposer sa volonté au « Conseil des Fidèles » (créé en 2006 par le précédent roi  Abdoullah pour sélectionner les prochains souverains) en lui faisant nommer MBS. Et ce, bien qu’y siégeaient alors tous les fils du roi fondateur de l’actuelle dynastie (Abd al-Aziz), les six rois et tous leurs frères-princes – les morts y étant représentés par leurs nombreux fils… Vers une guerre civile aussi en Arabie Saoudite ? On se souvient que devenu prince hériter, MBS a lancé un train de grandes réformes censées moderniser le royaume d’ici 2037 en développant de nouvelles industries de pointe, le commerce international et le tourisme. Le tout pour ne pas continuer à faire dépendre l’Arabie Saoudite de son seul pétrole. MBS a aussi autorisé les femmes à conduire, à devenir cinéastes et à entrer dans les stades, tout en allégeant les patrouilles de la « police des moeurs » et en prônant une « version modérée de l’islam ». Or voilà un an, en novembre 2017, MBS avait fait emprisonner à l’hôtel Ritz Carlton de Riyad des centaines de membres de la famille royale que ses barbouzes ont interrogés à propos de grosses affaires de corruption d’Etat… en leur extorquant des rançons de plusieurs milliards de dollars en échange de leur libération. Une profonde humiliation partagée par tous ces princes désormais en train de fourbir leur vengeance contre l’insolent MBS. Lequel, étant bien sûr averti de cette conspiration, a dû déjà prendre les devants en préparant avec ses sbires une sanglante contre-attaque face à cette fronde…
Richard Darmon

301 Moved Permanently

301 Moved Permanently


nginx/1.18.0 (Ubuntu)