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2 Kislev 5785‎ | 3 décembre 2024

Cannes : séouda géante pour le Chabbat mondial

La communauté, forte de dix à douze mille membres résidant ici à l’année, a organisé un repas inédit pour cette occasion particulière dédiée au kirouv. Quatre cents personnes y ont participé, dont beaucoup ont exceptionnellement assisté à l’office. Une réussite.

Affluence impressionnante à Cannes pour la première séouda collective organisée par la communauté consistoriale de la ville à l’occasion du Chabbat mondial. C’était le 27 octobre. Quatre cents personnes étaient attablées aux côtés du président de la synagogue et du centre culturel (de mille cinq cents mètres carrés), Gérard Bavard, et du rav David Moyal. Les plats étaient offerts par un traiteur casher de l’agglomération, les vins et alcools par l’équipe de la choule. Une réussite puisque l’office qui a précédé a réuni lui aussi quatre cents hommes et femmes contre deux cent cinquante à trois cents habituellement. Les divré Torah et la séouda chlichit de l’après-midi ont également fait salle comble. L’objectif a donc été atteint : le kirouv a porté ses fruits et le président, en fonction depuis une douzaine d’années, s’est félicité de l’affluence en dépit, dit-il, de « la timidité naturelle de beaucoup de nos coreligionnaires qui hésitent à fréquenter la communauté organisée, s’estimant incapable de déchiffrer un texte en hébreu, de réciter une prière ou une berakha. Cette fois, ils ont osé : des dizaines de têtes nouvelles nous ont rejoint  et nous recommencerons. Les Juifs ont besoin de se retrouver davantage que par le passé », ajoute-t-il. Dès le dimanche 21, la séance d’hafrachat halla, prélude au Chabbat mondial, a attiré trente femmes autour de l’épouse du rabbin, Eva Moyal. Cannes et les communes voisines (Mandelieu, Le Cannet..) comptent dix à douze mille Juifs résidant là à l’année, soit un habitant sur huit ou neuf. Un très grand nombre d’entre eux, on le sait, sont retraités. Certains ont réalisé leur alya depuis le début de la décennie 2010, mais « 50 % sont revenus », croit savoir Gérard Bavard. Explications : les différences de mentalité,
le coût de la vie en Israël… et le fait que la ville des festivals et des congrès reste attractive et très sécurisée. Ici, les incidents antisémites sont inexistants ou rarissimes et le maire est un ami indéfectible de la communauté. David Lisnard est membre des Républicains et proche de Valérie Pécresse, qui anime l’aile modérée du parti. Le prochain dossier que le rav Moyal pourrait lui remettre serait une demande visant à déclarer sa cité « clôturée », au sens spirituel du terme : un érouv, dont la faisabilité halakhique est examinée actuellement, serait le bienvenu. « Cannes est une ville juive, proclame Gérard Bavard. Pour le vérifier, il suffit de nous rendre visite en été, avec des dizaines de milliers de familles
supplémentaires qui viennent grossir nos rangs pour les vacances, ou encore à Pessa’h: les sedarim collectifs pullulent dans les hôtels partiellement casherisés pour l’occasion, y compris le Carlton et parfois le Majestic, deux palaces réputés dans le monde entier ». Le centre culturel ne désemplit pas avec une cinquantaine d’élèves au talmud Torah, quarante adultes assistant aux classes d’oulpan, des cours de kodech quotidiens, un « club de l’amitié » dynamique pour le troisième âge, des conférences et événements à foison… L’agglomération est dotée en outre d’un Beth Habad et d’un oratoire orthodoxe de taille modeste fréquenté uniquement le Chabbat. Quatre -vingts enfants sont inscrits à l’école Loubavitch, seul établissement scolaire juif. Enfin, une boucherie, trois épiceries, un snack et deux restaurants permettent de manger casher. L’un d’eux se trouve dans le centre culturel. Pendant la belle saison, il se divise en une salle bassari et une autre ‘halavi, et un second restaurant privé ouvre ses portes près de la Croisette.  » Nous pourrions faire plus et mieux, commente Gérard Bavard, mais les baux sont chers et la rentabilité n’est assurée qu’en été. C’est une difficulté économique générale : Cannes n’est pas si riche en opportunités qu’on peut le croire vu de Paris. C’est pourquoi la fameuse ‘alya interne’ des actifs reste balbutiante. Mais un phénomène nouveau nous frappe depuis quelques mois : des entrepreneurs et cadres des métropoles, d’Ile-de-France en particulier, installent leur famille chez nous. Ils ne supportent plus le climat anxiogène de la capitale ou d’ailleurs – et carrément antisémite dans certaines zones. Ils continuent à travailler à Marseille, Lyon et surtout Paris mais retrouvent ici épouse et enfants le Chabbat et le dimanche. Cela ne compense pas le départ des jeunes – puisque nous ne disposons d’aucun établissement d’enseignement supérieur – qui est trop souvent un départ sans retour, mais ces arrivées ne sont pas pour nous déplaire. Evidemment… »

Axel Gantz

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