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18 Adar II 5784‎ | 28 mars 2024

Pourquoi était-il impératif d’instaurer la loi sur l’Etat-nation

Activists holding the Declaration of Independence during a special Plenary Hall session about nation-state law at the Kneeset, the Israeli parliament in Jerusalem on August 8, 2018. Photo by Yonatan Sindel/Flash90 *** Local Caption *** מליאה כנסת חוק יסוד חוק הלאום הפגנה מגילת העצמאות

Les débats d’idées qui ont ponctué cet été israélien autour de la loi sur l’Etat-nation ont au moins eu le mérite de prouver l’intérêt majeur que portent les Israéliens à leur Etat, à son cachet, et à ses valeurs. Mais au-delà, ils sont le reflet d’un bras de fer entre deux tendances contradictoires qui, au bout du compte, explique la nécessité de faire voter cette loi sur l’Etat-nation.

Les manifestations plus ou moins virulentes des Druzes puis des Arabes israéliens, ces dernières semaines, sur la place Rabin à Tel Aviv, ont laissé penser que la loi fondamentale sur l’Etat-nation
votée le 19 juillet dernier avait surtout provoqué de dramatiques frictions entre la majorité Juive d’Israël et ses minorités non juives. Il n’en n’est rien. Une fois de plus, la plupart des médias israéliens ont voulu mettre en exergue le superflu pour occulter l’essentiel. Et l’essentiel n’est pas de savoir si la loi discrimine les Druzes et les Arabes Israël. Il suffit de consulter les 12 articles qui la composent pour comprendre que, de ce point de vue, rien n’a changé dans la réalité de ces communautés avec le vote de cette loi et qu’elles continueront à bénéficier pleinement des bienfaits de la démocratie israélienne. Non, le véritable débat est ailleurs. Et c’est un débat entre ceux qui veulent que l’Etat d’Israël conserve et accentue son cachet d’Etat-nation du peuple juif et ceux qui aspirent à le voir devenir l’Etat de tous ses
citoyens. Pour mieux comprendre la nécessité de cette loi, il convient de revenir sur les mutations
intervenues, au cours des deux dernières décennies, dans ces deux courants si diamétralement opposés.
Le premier, celui qui a « porté » cette loi au cours des dernières années est aujourd’hui très nettement majoritaire dans la société israélienne. Au cours des 15 dernières années, ce courant s’est considérablement renforcé, en particulier grâce au concours  actif des ennemis sunnites et chiites d’Israël : les retraits unilatéraux d’Israël du Sud Liban (mai 2000) et du Gouch Katif (2005), l’échec du sommet de Camp David (juillet 200) la seconde intifada (2001- 2004), la seconde guerre du Liban (2006) et les trois opérations militaires israéliennes dans Gaza (2009, 2012, 2014) ont conduit de plus en plus d’Israéliens, pétris de bon sens, à comprendre que le conflit avec les Palestiniens n’était pas territorial mais religieux. Ils ont compris que pour les Palestiniens, ils étaient avant tout restés des          « Yahoud », « des Juifs » plus que des Israéliens. Et comme s’ils voulaient s’armer d’arguments pour défendre leur position, ces Israéliens souvent non pratiquants se sont plongés dans les  textes du  patrimoine Juif qui insistaient sur la légitimité de leur présence sur cette terre et qui  donnaient une autre dimension au lien existant entre le peuple Juif et sa Terre. face aux rejets répétés de toutes les propositions de compromis, faites par Israël au cours du dernier quart de siècle, ces Israéliens se sont
rajoutés aux centaines de milliers de Juifs israéliens orthodoxes(Harédim) et sionistes religieux imprégnés de cette intime conviction, et ont, au fil des ans, formé un « front » de plus en plus massif, en faveur du renforcement du caractère juif de l’Etat d’Israël. Sur le plan politique, ce retour vers le paramètre juif de leur identité a entraîné un glissement progressif de la population israélienne vers la Droite Nationaliste et un affaiblissement de la gauche idéologique qui s’est traduit dans les urnes
par des victoires répétées de la Droite. Quant à Binyamin Nétanyaou, il a depuis longtemps compris que jamais les Palestiniens ne reconnaîtront le caractère juif de l’Etat d’Israël et c’est en étant conscient de
ce refus qu’il n’a cessé de le revendiquer depuis 10 ans devant tous les forums internationaux. Pourquoi donc dans un contexte apparemment aussi favorable, avoir voulu coucher sur le papier, avec cette loi sur l’Etat-Nation une réalité aussi évidente et visible à l’oeil nu ? La réponse est simple : le phénomène de retour vers une identité juive, accompagné de ce glissement sensible de la population israélienne vers la Droite, a provoqué un sursaut au sein de la minorité «libérale de gauche et d’extrême-gauche» qui d’année en année a senti le sol se dérober sous ses pieds et a vu son rêve d’un Etat d’Israël laïc et débarrassé de tout lien avec le patrimoine juif, s’éloigner irrésistiblement. Pour lancer sa contre-offensive, cette minorité s’est aidée du solide pouvoir de trois élites dominantes : l’élite juridique, l’élite économique et l’élite médiatique. L’élite juridique a brandi depuis plus de 20 ans la loi fondamentale sur les droits de l’Homme et sa Liberté,votée en 1992, pour saper le caractère juif de l’Etat d’Israël et
pour accorder à tous les citoyens Juifs druzes, arabes et même aux Palestiniens des Territoires, les mêmes droits sans pour autant exiger les mêmes devoirs. Cette loi, qui est à l’origine de la révolution juridique initiée par l’ancien président de la Cour Suprême Aaron Barak, a fait de certains défenseurs de la cause palestinienne des habitués de la Cour Suprême qui souvent leur a donné raison dans des litiges avec les habitants juifs des Territoires. Par contre, lorsqu’il semblait que le gouvernement bafouait les droits des habitants juifs comme ceux du Gouch Katif en 2005, cette même Cour a trouvé un habile moyen de cautionner cette démarche… Et ce type de scénario s’est répété à de multiples reprises en 20 ans, jusqu’à ces dernières semaines avec la scandaleuse exigence de la Cour de détruire 15 maisons dans la localité de Netiv Avot, pour quelques mètres carrés construits apparemment sur un lopin de terre palestinien… Et pour comprendre l’aversion du juge Barak pour la prédominance identitaire juive dans l’Etat d’Israël, on rappelle que, six mois après son arrivée à la présidence de la Cour Suprême,en 1995, il s’était félicité d’avoir neutralisé l’influence du droit hébraïque sur la législation israélienne, une législation qui comble de l’absurde repose toujours aujourd’hui sur la jurisprudence britannique ou même ottomane. Quant aux élites économiques, elles se sont mobilisées souvent autour du «News
Israel Fund», la Fondation pour un nouvel Israël, qui comme son nom le suggère, s’est fixé pour objectif majeur de discréditer le pouvoir de la Droite traditionnaliste et religieuse en Israël et de provoquer une instabilité permanente qui favoriserait le retour d’un gouvernement de gauche ultralibéral. Au fil des ans, le NIF et sa stratosphère ont financé à coup de dizaines de millions de dollars, et souvent avec le soutien de certains pays européens, des ONG israéliennes d’extrême-gauche (Adala, Breaking the Silence, Betzelem, Yech Din, etc…) dont la mission était soit de saper le caractère juif de l’Etat d’Israel en prônant à sa place l’Etat de tous ces citoyens, soit de salir certaines institutions phares d’Israël comme Tsahal en prétendant que celles-ci encouragent la discrimination entre Juifs et arabes ou entre Israéliens et Palestiniens. Ces ONG dont certaines fricotaient(et fricotent encore) avec le BDS, ont pourtant eu le privilège de bénéficier des bienfaits de l’élite médiatique israélienne qui depuis 2009, date du retour au pouvoir de Nétanyaou, n’a pas ménagé ses efforts pour discréditer le Premier ministre et pour mettre en exergue toute décision qui pourrait s’inscrire dans le cadre d’un renforcement du caractère juif de l’Etat d’Israël. Ainsi, au cours des dernières années, la moindre initiative marginale de certains courants ultra-radicaux de Gauche comme par exemple celle de réviser le texte de l’Hatikva, ou redessiner le drapeau d’Israël sous prétexte qu’ils évoquaient le caractère juif d’Israël et mettaient sur la touche ses habitants non-juifs, a été massivement relayée par certains médias et journaux, avec une palme particulièrement pour le Haaretz qui s’est positionné fermement comme un journal post-sioniste voire même parfois anti-juif. Au cours des dernières années, l’obsession égalitaire de ces courants minoritaires d’extrême gauche a conduit, par exemple, certains comme le parti Meretz, à se demander s’ils pouvaient continuer à se définir comme sioniste de crainte que ses membres arabes ne puissent pas y adhérer pleinement ! Comme si pour les cadres de ce parti, sionisme était synonyme de racisme !! Pour ces courants minoritaires mais très influents, même la simple définition d’Israël comme Etat juif et démocratique renfermait une contradiction innée. Comme si l’expression d’une seule identité juive impliquait formellement le bafouement de la démocratie et des autres identités vivant sur la Terre d’Israël !
C’est essentiellement pour freiner cette menace et pour réaffirmer sans complexe et juridiquement le caractère juif de l’Etat d’Israël que la loi sur l’Etat-nation a été initiée. C’est parce que parfois, il est indispensable de rappeler des évidences qu’elle a été votée le 19 juillet dans sa version la plus soft mais aussi la plus limpide. A ceux qui, comme les Druzes, déplorent qu’elle ne mentionne pas la notion d’égalité devant la loi pour tous, une seule réponse : la loi sur les Droits de l’Homme de 1992
insiste précisément sur cette égalité des droits. Et le plus stupéfiant c’est que cette loi fondamentale qui est à l’origine de la politique d’activisme juridique du professeur Barak n’a été votée que par une majorité relative de 32 députés contre 21 alors que la loi sur l’Etat-nation a été votée par une majorité absolue de 62 députés ! Enfin à ceux qui, depuis le vote de cette loi, affirment qu’elle bafoue la déclaration de l’Indépendance de l’Etat d’Israël, une simple remarque : regardez bien au bas de cette déclaration : parmi les 37 signataires, il n’y a pas un seul arabe, et pas un seul druze. Que des Juifs… Daniel Haïk

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