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12 Nisan 5784‎ | 20 avril 2024

VOIR PLUS CLAIR AVEC LE RAV LIONEL COHN Une route ardue, escarpée, mais basée sur une foi inébranlable (Réflexions sur les évènements historiques contemporains)

Au moment où l’on célèbre le centenaire de la fin de la Première Guerre Mondiale – achevée en Novembre 1918 – il n’est pas impossible de voir cette guerre, ainsi que les évènements contemporains qui jalonnent l’Histoire universelle, comme un processus lié à l’histoire du peuple juif, donc au devenir historique d’Israël – cela bien qu’apparemment le peuple juif ne soit nullement lié à ces évènements.

La Première Guerre Mondiale, causée par l’assassinat d’un archiduc autrichien en Serbie, en 1914, a commencé, on le sait, le 1er Août 1914, un Ticha Béav. Elle était liée à des conflits politiques entre des puissances européennes, qui n’avaient aucun lien avec le peuple juif. Et pourtant, ce jour là, la terre « a
tremblé » – 5674 (1914) a comme valeur numérique le terme ד« ,תרע exprimé dans le verset : תרעד הארץ
– La Terre a tremblé. Les conséquences de cette guerre sur le devenir d’Israël furent essentielles : frustration du peuple allemand, qui a nourri le nazisme, Déclaration Balfour en 1917, qui fut à l’origine de la création d’un Etat juif, et interdiction en Russie communiste de l’observance de la Torah par les autorités soviétiques. Ainsi, un évènement non relié à l’histoire d’Israël a eu des conséquences importantes pour l’histoire juive. Il ne saurait être question, bien sûr, d’établir ici une chronique générale des évènements de l’Histoire contemporaine, mais il est important, pour qui veut « voir plus clair », de remarquer les liens – non toujours compris – entre le devenir de l’humanité et l’histoire
du peuple d’Israël. Ces liens n’entraînent pas nécessairement des conséquences toujours positives, mais ils prouvent que l’espoir messianique, porté par Israël, s’inscrit dans l’Histoire universelle. Dans un premier temps, sans vouloir remonter cinq siècles en arrière, relevons seulement que la date fixée pour l’expulsion des Juifs d’Espagne fut aussi un 9 Av (en 1492-5252), ce qui ne saurait être un hasard. Quoi qu’il en soit, si l’on s’en tient aux trois derniers siècles, on peut découvrir un lien – positif ou négatif – entre des faits extérieurs et le devenir spirituel d’Israël. La Révolution Française, ainsi que l’Empire de Napoléon – de 1789 à 1815 – furent un tournant essentiel de l’Histoire, et il est évident que les conséquences sur l’histoire d’Israël furent déterminantes : émancipation, assimilation, organisation
communautaire dans le Consistoire, autant de jalons qui accompagnent le judaïsme français au 19e siècle. La majorité des synagogues parisiennes furent construites au 19e siècle. Mais l’élément messianique, l’espoir d’un devenir sont absents : alors éclate, à l’aube du 20e siècle, l’Affaire Dreyfus, épisode qui signe l’échec total de l’assimilation. Ce n’est pas une avancée spirituelle, mais le constat d’un échec ! Dans un autre registre – l’Europe orientale – toutes sortes d’idéologies – nationalistes,
socialistes, anarchistes – se veulent, au 19e siècle, des succédanés laïcisés de l’espoir messianique. Ne peut-on dire – sans extrapoler – que l’utopie marxiste, fondée sur la philosophie hégélienne, n’est qu’un avatar d’une annonce d’un monde meilleur, dépourvue, évidemment, de référence à une idéologie dépassant ce monde-ci. En Allemagne, par ailleurs, une approche plus spécifique s’inscrit dans un contexte dogmatique différent, fondé, aussi, sur des doctrines personnelles, visant à transformer les données traditionnelles. Ici, se développe le courant qui cherche à modifier les bases du judaïsme, telles qu’elles ont été transmises de génération en génération. La Réforme dans le judaïsme n’est pas – comme dans le christianisme un recours plus conforme aux sources traditionnelles – mais elle déforme les données fondamentales, en voulant abolir l’observance des mitsvot, et en niant la dimension historique, eschatologique du devenir du peuple juif. Or, c’est essentiellement en Allemagne que ce courant trouve son élan. C’est aussi en Allemagne, à Frankfort, qu’une réponse est apportée à la Réforme : le Rav Chimchon Raphaël Hirsch par ses livres, par son enseignement, a lutté contre ce courant et a souligné la spécificité de l’histoire messianique du peuple d’Israël. Face à ces soubresauts de l’histoire, il est stupéfiant de relever, au 20e siècle, les divers mouvements qui – positifs ou négatifs – jalonnent une Histoire en devenir permanent. Ces mouvements, quelque inattendus qu’ils soient, soulignent l’intervention d’une Providence Qui ne cesse d’accompagner le peuple juif. Certes, aucune époque n’a connu des évènements aussi surprenants que la nôtre : renaissance d’un Etat juif, au lendemain d’une destruction d’une ampleur exceptionnelle, retour au bercail juif de la population russe qui en avait été éloignée près de cent ans, et surtout développement extraordinaire de la Torah en Erets-Israël, après 2000 ans d’exil. Faut-il être aveugle pour ne pas voir un véritable bouleversement de l’Histoire, alors que la globalisation efface toute relation avec la Transcendance ? Notre analyse, bien sûr, n’est qu’une lecture un peu sophistiquée de l’Histoire, mais non superficielle. Cette approche devrait persuader nos contemporains de lire correctement et de comprendre qu’il y a Quelqu’un Qui dirige le monde. Ce n’est pas toujours agréable à reconnaître, mais l’époque que nous vivons est apparemment l’une des plus spéciales depuis le début de l’histoire de l’humanité. Comme l’a écrit, dans un livre pénétrant, le philosophe Eric Sadin (La Silicolonisation du monde), l’intelligence artificielle va transformer notre
vision du temps. « Les avancées technologiques, écrit-il, vont introduire une extension du régime du temps réel, (et permettre) de saisir… les flux du monde dans leur perpétuelle transformation ».
On parle aujourd’hui de « transhumanisme », ou encore de maintenir les corps
morts dans une glaciation qui leur permet de « survivre » ! Il va de soi que la foi en une évolution de l’histoire se fonde, selon la perspective hébraïque, sur un devenir dirigé par une Transcendance qui dépasse l’instant actuel. L’antisémitisme actuel – de plus en plus virulent, camouflé à gauche en antisionisme, à droite en refus de l’Autre (surtout dans les pays influencés par le populisme) – n’est-il pas une occasion, pour chacun d’entre nous, de prendre conscience de notre responsabilité dans le
devenir de l’Histoire ? Lourde charge ardue, mais exaltante pour qui a la foi ! « Les flux du monde, dans leur perpétuelle transformation » (expression tirée du livre d’Eric Sadin) reflètent une lecture de l’Histoire dirigée d’En Haut. Il n’est pas question de sanction, de récompense ou de châtiment, mais d’un processus qui, au-delà des débats historiques, doit conduire vers un But idéal. Dans le Kouzari, le Rav Yehouda HaLévi explique que le peuple d’Israël, parmi les nations, ressemble au coeur dans le corps
de l’homme : l’organe le plus fragile (immédiatement sensible) mais aussi le plus solide (car il assure la permanence de la vie). Sachons voir l’Histoire dans cette perspective et, au-delà des obstacles, reconnaissons le devenir messianique de l’Histoire de l’humanité !
RAV LIONEL COHN

 

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