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11 Nisan 5784‎ | 19 avril 2024

Saint-Laurent du-Var, communauté modèle ?

La kehila de cette cité balnéaire de l’agglomération niçoise célèbre son cinquantenaire avec d’autant plus d’enthousiasme qu’elle a connu un développement spectaculaire et une vie cultuelle renforcée malgré sa démographie stable. Voici pourquoi.

Est-ce le modèle de la communauté de demain ? En tout cas, la kehila de Saint-Laurent-du-Var (Alpes-Maritimes) mérite une mention spéciale. D’autant plus qu’elle célèbre son cinquantenaire cette semaine, à travers une série d’événements inscrits dans le calendrier local du 12 au 17 juin.
Quand le docteur Maurice Ohayon (aujourd’hui installé en Israël) a fondé l’association cultuelle de cette charmante cité balnéaire de l’agglomération niçoise, en 1968, les Juifs y étaient encore peu nombreux. On a prié longtemps chez des particuliers, faute de moyens pour acquérir un local. Finalement, la synagogue de l’avenue des Oliviers a été créée dans les années 80. Mais il n’y avait guère plus d’une vingtaine de fidèles dans la choule le Chabbat matin, pour environ cent, cinquante familles juives dans cette ville de trente mille habitants – une proportion à peu près stable depuis presque trois décennies. A présent, le président de la communauté, Joël Azeroual, et le rav Arié Elfassi peuvent s’enorgueillir d’une fréquentation en hausse constante avec cinquante à quatre-vingts habitués, dorénavant, dans le minyan.
Explication principale : le président précédent, en fonction de 2009 à 2016, a révolutionné les pratiques. Devenu président délégué et toujours actif, Franck Israël s’est montré ultra-volontariste et a entraîné avec lui une équipe dynamique et pleine d’imagination pour moderniser le fonctionnement de la kehila… à tous les étages. Cet homme qui siège au Consistoire régional et au Consistoire central – et auquel Joël Mergui prête une oreille attentive, semble-t-il – a le militantisme dans le sang, puisque son père Gérard Israël zal était déjà vice-président de la communauté de Nice. Quant à sa mère Claudette, elle figure au nombre des administrateurs de la grande synagogue de la rue Deloye et s’occupe des séoudot collectives organisées fréquemment dans ce haut lieu du judaïsme azuréen.
La révolution en question s’est déclinée de deux manières. D’abord, le rav Elfassi multiplie les chiourim et les cours pour dames de son épouse Ochra sont vivement appréciés. De leur côté, Franck Israël, Joël Azeroual (vice-président jusqu’en 2016) et leurs amis ont payé de leurs personnes pour faire du porte-à-porte systématique, au moins téléphonique, tout en proposant des services bien plus étendus que ceux qui prévalent généralement en province. Une commission dédiée au hessed a vu le jour, ainsi qu’une permanence d’aide juridique et une autre consacrée au soutien médico-social. Les manifestations culturelles, repas communautaires, occasions de rencontres diverses ont essaimé au fil du temps. Sans oublier l’oneg Chabbat du samedi après-midi, créé en 2003. On a compté jusqu’à vingt-cinq jeunes participants ! Ils sont une dizaine aujourd’hui et l’enthousiasme est aussi palpable qu’il y a quinze ans, même si les jeunes… ont grandi.
« Notre manière d’appréhender le kirouv passe par des activités festives, des conférences, mais également par l’envie de résoudre les problèmes de chacun, y compris les plus prosaïques et quotidiens, avec sérieux, constance et – autant que possible – professionnalisme, nous dit Franck Israël. Ici, nos coreligionnaires savent que les responsables du culte sont soucieux de leur existence tout entière. Nous sommes une vraie famille et cela incite indirectement de plus en plus de gens à s’intégrer au minyan ».
Changement significatif : il y avait une quinzaine d’élèves au talmud Torah voilà environ une décennie. Tous l’ont peu à peu déserté pour rejoindre les écoles confessionnelles de l’agglomération, alors même que l’insécurité et/ou l’antisémitisme sont quasiment absents dans les établissements publics du secteur. Les parents ont opté pour l’enseignement scolaire juif par idéal et pour donner à leurs enfants une éducation pleinement axée sur le kodech. Le talmud Torah existe toujours, mais les quatre nouveaux inscrits ne devraient pas tarder, eux aussi, à s’insérer dans une structure pédagogique communautaire.
Pour marquer ce succès et le jubilé cité plus haut, une exposition a été inaugurée le 12 juin dans le hall de l’Hôtel de Ville par le maire, Joseph Segura : des panneaux très documentés permettent à la population de découvrir les différentes facettes du judaïsme, de son histoire et les moments forts du calendrier hébraïque. Un Chabbat exceptionnel est prévu les 15 et 16 juin en compagnie du grand rabbin de France, Haïm Korsia. Enfin, le président du Consistoire, Joël Mergui, fera à son tour le déplacement depuis Paris pour assister au dîner de gala du cinquantième anniversaire. Deux à deux cent cinquante personnes sont attendues le 17 au Palais de la Méditerranée.
Franck Israël en profitera pour rappeler à son hôte qu’au-delà du modèle représenté par la communauté de Saint-Laurent-du-Var, la mutualisation des moyens et la collaboration de tous sont vraisemblablement les clés de la pérennité – et du développement – des synagogues franciliennes comme provinciales. Enthousiasme et unité : on a vu le résultat de ce volontarisme lorsqu’il se traduit par un engagement concret, avec la réussite spectaculaire de la journée du 19 avril où l’ensemble des composantes cultuelles et associatives du judaïsme niçois se sont rassemblées à l’Acropolis pour célébrer le soixante-dixième Yom Haatzmaout. Des milliers de participants étaient chauffés à blanc.

Axel Gantz

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