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19 Adar II 5784‎ | 29 mars 2024

Respecter le Chabbat… pour D.ieu !

Dans la paracha d’Emor, alors que la Torah énumère les lois des différentes fêtes de l’année, elle revient une fois de plus sur le thème du Chabbat : « Pendant six jours le travail sera fait, mais le septième jour il y aura repos, repos solennel pour une sainte convocation : vous ne ferez aucun travail. Ce sera le Chabbatde l’Éternel, dans toutes vos habitations » (Vayikra23, 3).

Rachi (loc. cit.) fait déjà remarquer que la prescription du Chabbat semble, de prime abord, hors propos dans ce chapitre consacré aux fêtes. Son explication est la suivante : « Cela t’apprend que quiconque profane les fêtes est considéré comme s’il profanait le Chabbat ; et que quiconque observe les fêtes est considéré comme s’il respectait le Chabbat. » À n’en pas douter, cette explication mérite elle-même des éclaircissements : pourquoi le respect ou la transgression des fêtes, sont-ils équivalents à ceux du Chabbat ?
Avant d’envisager une réponse à cette question, il convient de relever deux autres singularités dans le verset précité. Tout d’abord, son énoncé commence ainsi : « Pendant six jours, le travail sera fait… » N’est-ce donc pas l’homme qui exécute ses ouvrages ? Pourquoi n’apparaît-il donc pas plutôt : « Pendant six jours tu travailleras » ? Ensuite, la Torah insiste sur le fait que l’on doit respecter le Chabbat « dans toutes nos habitations » – et donc pas seulement en terre d’Israël ou dans le Temple par exemple. Cela ne relève-t-il donc pas de l’évidence ? Nous savons pourtant que toute mitsvas’appliquant à la personne doit être observée en tout endroit du monde !
Un repos hebdomadaire
Selon le KtavSofer, l’explication réside dans le principe même du repos du Chabbat. En effet, le fait de chômer une journée par semaine relève d’une règle de vie nécessaire à toute société. Tant et si bien qu’aujourd’hui, cela nous semble être une évidence incontestable : une personne normalement constituée a obligatoirement besoin d’au moins une journée de congé par semaine, sans quoi elle s’expose à de sérieux dommages physiques et moraux.
En ce sens, on se souvient que pendant la servitude égyptienne, Moché avait réussi à obtenir de Pharaon qu’il accorde à ses esclaves hébreux un jour de repos, en lui présentant les arguments suivants : « Si tu n’accordes pas un jour de repos à tes esclaves, ils finiront par mourir ! » (ChémotRabba1, 32). C’est ainsi que Moché a institué avant l’heure le respect du Chabbat au cœur de l’Égypte idolâtre.
Sanctifier le repos
Pourtant, tel n’est cependant pas le principe du commandement nous enjoignant d’observer un chômage pendant leChabbat. Cela est indiqué déjà dans le Décalogue : « Mais le septième jour, ce sera un repos pour l’Éternel ton D.ieu » (Chémot20, 9), et souligné ensuite à de multiples reprises : « Vous garderez le Chabbat car c’est pour vous une sainteté… » (ibid. 31, 14) ; « Car [le Chabbat] est une alliance entre Moi et les enfants d’Israël, c’est un signe perpétuel… » (ibid. v. 17), et jusque dans notre paracha : « C’est un repos solennel pour une sainte convocation […] Ce sera le Chabbat de l’Éternel ! »
Aussi, quiconque respecterait le Chabbat uniquement en tant que jour de repos, afin de reprendre des forces pour pouvoir mieux reprendre son labeur la semaine suivante, trahit l’esprit véritable du Chabbat, qui est de rappeler et de renforcer chaque semaine l’union entre D.ieu et le peuple juif. Bien plus : cela revient à utiliser un repos à caractère sacré, dans un but absolument profane ! Un repos dénaturé n’est dès lors pas bien différent d’un non-respect du Chabbat, tous deux étant littéralement une « profanation » des valeurs sacrées véhiculées par ce jour saint.
Un chômage perturbateur
Or, quel est le critère permettant de déterminer les motivations incitant une personne à respecter le Chabbat ? C’est là que les fêtes interviennent. En effet, celles-ci sont également des « convocations saintes » à l’instar du septième jour de la semaine, et elles viennent aussi resserrer les liens entre D.ieu et Son peuple.
Or, un individu dont le seul but est de s’accorder une trêve dans son labeur, ne sera guère enclin à respecter les autres célébrations du calendrier juif. Au contraire, il y a de fortes chances pour que celles-ci le perturbent dans son emploi du temps et qu’elles entravent la progression de ses projets… Aussi, c’est bel et bien le respect de ces célébrations qui permet de déterminer la valeur d’un repos observé le Chabbat, et de définir si ce chômage revêt un caractère sacré ou si, au contraire, on le considère comme un ordinaire jour férié. Dès lors, le commentaire de Rachi prend tout son sens : « Quiconque profane les fêtes est considéré comme s’il profanait le Chabbat ; et quiconque observe les fêtes est considéré comme s’il respectait le Chabbat » – ce sont les autres « chômages » de l’année qui déterminent la valeur de celui, hebdomadaire, du Chabbat.
Le Chabbat – en tout lieu et toute situation
À l’aide de cette mise en perspective, nous pouvons envisager les autres questions que soulève ce verset de notre paracha. Prenons l’exemple d’une personne fort aisée, qui n’a nullement besoin d’exercer une activité professionnelle pour subvenir à ses besoins. Dans la mesure où elle ne pratique aucun travail durant la semaine, rien ne distingue chez elle les jours profanes du Chabbat… si ce n’est par l’esprit et la valeur qu’elle attribue à ces jours. Or, comme nous l’avons vu, c’est là le principe même du Chabbat : il devient sacré uniquement si nous le considérons comme tel. Voilà pourquoi la Torah souligne : « Pendant six jours le travailsera fait… » – même si nos ouvrages sont exécutés « d’eux-mêmes », sans que nous ayons à lever le petit doigt pour cela, nous devons encore observer un repos particulier le Chabbat, qui se caractérise par sa valeur sacrée.
Il en va de même pour ceux qui, résidant parmi les nations, sont soumis à d’autres systèmes législatifs, où le repos hebdomadaire est observé pendant un autre jour de la semaine. Si le Chabbat n’est pour eux qu’un jour de congé, ils ne tarderont pas à le troquer contre le dimanche, afin de s’aligner sur les conditions de leur société d’accueil. C’est pourquoi la Torah souligne que le Chabbat doit être respecté « dans toutes vos habitations » :même là où la société impose d’autres moments de repos, le Chabbat conserve son caractère unique, car il est pour nous le signe de notre attachement à D.ieu.
Yonathan Bendennoune

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