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2 Kislev 5785‎ | 3 décembre 2024

Lag BaOmer

De Chavouot à Chevouot
Dans le Talmud, nous trouvons un traité complet consacré à la fête de Pessa’h – qui porte le nom de Pessa’him – et un autre ayant pour thème la fête de Souccot – appelé Soucca. Or, la fête de Chavouot n’a quant à elle aucun traité qui lui est consacré. Cependant, comme le font remarquer de nombreux maîtres, c’est le traité Chevouot – nom signifiant littéralement « serments » – qui est attribué à la fête de Chavouot. En effet, cette fête célèbre essentiellement le Don de la Torah, lors duquel les enfants d’Israël ont prêté serment à D.ieu et se sont liés à Lui définitivement.
Or, il s’avère que de nombreux autres liens unissent ce traité et cette période de l’année. En effet, le traité Chevouotcompte 49 pages recto-verso – les célèbres dapimde guémara – ce qui correspond au nombre des jours du Omer, qui conduisent jusqu’au Don de la Torah. Autre fait remarquable : à la 33e page de ce traité (à savoir la page 34, puisque les traités talmudiques commencent toujours à la page 2), le Talmud rapporte une citation au nom de Rabbi Chimon, qui n’est autre que Rabbi Chimon Bar Yo’haï. Or, il est écrit à propos de cet enseignement : « Il suscita la joie des Sages d’Israël » (traduction littérale). C’est assurément là une allusion au 33e jour du Omer – LagBaomer – lors duquel tout le peuple juif va se recueillir sur la tombe de Rabbi Chimon dans une indicible ambiance de joie… (‘HatamSofer).
Depuis le commencement…
Rabbi Chimon Bar Yo’haï n’est assurément pas un Sage parmi tant d’autres : ses enseignements ont permis de révéler un aspect de la Torah qui était encore inconnu du monde. À cet égard, de nombreux commentateurs assimilent le jour de sa Hilloula à un Don de la Torah.
Nous en retrouvons d’ailleurs l’allusion dans le premier mot de la Torah : Béréchit– « Au commencement ». Ses six lettres sont en effet l’acronyme des suivants : Rabbi ChimonBar Yo’haïOr Torah – « Rabbi Chimon fils de Yo’haï est une lumière de Torah ». En clair, depuis le début de la Création, il était manifeste que l’une des facettes de cette Torah serait un jour illuminée par les enseignements de ce maître. C’est la raison pour laquelle l’allusion à son nom apparaît dès le premier mot de la Torah, dès le commencement…
À la page 33…
Nous connaissons tous la fameuse histoire relatant les circonstances ayant conduit Rabbi Chimon bar Yo’haï et son fils, Rabbi Elazar, à se cacher dans une grotte pendant treize ans. Ce que l’on sait peut être moins, c’est que cette histoire apparaît dans le Talmud, précisément à la page 33 du traité Chabbat. En outre, si l’on remonte au début du traité Bérakhot, au tout début du Talmud, on s’apercevra que c’est ici la 33e fois que Rabbi Chimon y est mentionné ! En allusion au 33e jour du Omer, qui célèbre la Hillouladu saint Tana.
LagLaOmer ?
Selon la coutume la plus répandue, le décompte du Omer est formulé ainsi : « Aujourd’hui, c’est le tel et tel jour… “du Omer” – LaOmer. » S’il en est ainsi, pourquoi cette fête ne s’appelle-t-elle pas logiquement : LagLaOmer ? C’est que ce jour célèbre la Hilloula d’un autre grand maître de notre peuple : Rabbi MochéIsserles, l’illustre Rama, auteur des annotations sur le Choul’hanAroukh conformes aux coutumes ashkénazes. Or, le Rama statue (Ora’h ‘Haïm chap. 489 § 1, et voir Michna Beroura§ 8) que la formule exacte est plutôt : « C’est tel jour… “dans le Omer” – BaOmer » ! C’est donc en marque d’honneur pour ce grand maître que l’on a pris l’habitude d’appeler cette fête précisément LagBaOmer…
Les feux de LagBaOmer
La coutume veut que l’on allume des grands feux le soir de LagBaOmer. Il existe plusieurs explications à cette coutume. Selon certaines traditions, après que l’âme pure de Rabbi Chimon eut quitté son corps, la sainteté qui régnait en ce jour était telle que l’obscurité de la nuit ne put tout simplement pas prendre place. Ce jour du 18 Iyar se prolongea donc jusqu’à une heure exceptionnellement tardive. Grâce aux grands brasiers que nous allumons en ce jour, nous repoussons ainsi l’obscurité de la nuit, en commémoration du jour du décès du Maître du Zohar.
Dessille mes yeux
Selon d’autres sources, ces grands feux sont une référence à la lumière de la Torah. En effet, les mots Lev Tov – « bon cœur » – ont une valeur numérique correspondant à 49, à l’instar des 49 jours du Omer. Or, il s’avère donc que cette période se scinde en deux : la première doit être consacrée au Lev – à parfaire les qualités et les pulsions de nos « cœurs », afin que nous soyons aptes à nous élever spirituellement. Une fois les 32 premiers jours écoulés – qui correspondent à la valeur numérique de Lev – nous entrons dans une nouvelle période, consacrée au Tov. Et nous savons bien qu’« il n’y a d’autre “bien” que la Torah ». C’est-à-dire qu’en ce 33e jour du Omer, débute véritablement le processus qui nous permettra de réceptionner pleinement la Torah à Chavouot, à la fin de cette période.
Voilà pourquoi ce jour mérite d’être « éclairé » avec d’intenses feux, pour célébrer le déclenchement du Don de la Torah. Et ce n’est certainement pas un hasard si ce jour est également celui de la Hilloulade Rabbi Chimon Bar Yo’haï. En effet, comme nous l’avons vu, ce Maître a contribué à faire descendre la Torah ici-bas, à l’instar de Moché, en révélant au monde son aspect le plus profond. C’est donc cette lumière – celle des secrets de la Torah – que symbolisent également les grands brasiers allumés en ce jour.

Yonathan Bendennoune

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