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8 Heshvan 5785‎ | 9 novembre 2024

Yonathan Razael : « Hachem m’a guidé dans la composition de « Véhi Chéamda » »

Très peu d’auteurs et compositeurs israéliens ont réussi à marquer leur époque par une chanson hors normes qui a décuplé leur notoriété et forcé leur légende. Yonathan Razael est l’un d’eux. Et cette célébrité, il la doit en particulier à une chanson sublime devenue, il y a dix ans précisément, le véritable « hymne » de Pessa’h de toute une génération en Israël et dans l’ensemble du monde juif : le fameux « Véhi Chéamda ». Et il ne fait aucun doute que, vendredi soir, durant la soirée du Séder, plusieurs centaines de milliers de Juifs l’entonneront durant la lecture de la Haggada, souvent avec une profonde Kavana. A l’occasion de ce dixième anniversaire, et de la sortie de son 4ealbum qui renferme tous ses plus grands succès, Yonathan Razael a reçu Haguesher dans son studio du quartier de Na’hlaot au cœur de Jérusalem et nous a raconté l’histoire de son plus célèbre titre. -Haguesher : Yonathan Razael, comment est né « Véhi Shéamda » ? – Yonathan Razael : Déjà lorsque j’étais enfant, cette phrase au cœur du Séder de Pessa’h, provoquait en moi une véritable émotion et même une élévation spirituelle. J’ai toujours eu le sentiment que cette phrase, Vehi Chéamda résumait l’histoire de notre peuple ; l’Exil, l’oppression des Nations, les pogroms, la Shoah et qu’au bout du compte, avec l’aide de D.ieu, nous avions surmonté ces épreuves. Et quelque part, dans mon esprit, j’ai toujours pensé que je devais composer un air sur ces paroles. Un jour, je suis allé à New York pour diriger un orchestre, car j’ai commencé ma carrière en tant que chef d’orchestre. Et j’ai rencontré là-bas un ‘hazan américain avec lequel j’ai sympathisé et j’ai envisagé de lui écrire un air sur les paroles de « Véhi Chéamda ». Je suis rentré à Jérusalem et j’ai écrit un air qui ressemblait à celui que vous connaissez mais pas totalement. C’était très « vocal » et le paroxysme était différent. C’était il y a 12 ans. Finalement, cet air est resté dans un tiroir… Un jour Yaacov Shweiky m’a contacté. Il préparait un album « sépharade » et m’a sollicité. Nous sommes ashkénazes (et hollandais) d’origine mais nous avons grandi à Na’hlaot dans une atmosphère très sépharade ! Nous nous sommes rencontrés. Je lui ai proposé plusieurs airs mais il n’était pas convaincu. En sortant, il me dit : « Peut-être as-tu un air au fond d’un tiroir ? Je lui ai dit : « Ben oui! » Et je lui ai fait écouter Véhi Chéamda. Trois semaines plus tard, nous présentions ensemble cette chanson sur la scène de Césarée. Le succès a été immédiat. Le reste appartient à l’Histoire…- Que ressentez-vous lorsque le public chante votre chanson ? – Je ne veux pas être seul à prendre le crédit de cette chanson. J’ai réellement le sentiment que c’est Hachem qui a guidé mes pas dans cette aventure. Mais j’avoue que c’est très émouvant de voir tant de gens la chanter : imaginez des centaines de soldats qui sortent de Gaza durant la guerre de 2014, qui se rassemblent autour de moi et chantent : « Et Hachem nous sauve de leurs mains ». C’était très poignant. Je sais que les groupes de jeunes qui partent en Pologne, chantent « Véhi Chéamda » lorsqu’ils sont à Auschwitz. Je ressens souvent que le public ne se contente pas de chanter, il vit pleinement cette chanson. Il s’y identifie. Et c’est très fort. Am Israël veut parler à Hachem et il le fait aussi au travers de cet air. Jamais je n’aurais imaginé
provoquer un tel engouement. Et c’est encore plus profond lorsque c’est le public non religieux qui chante et clame, dans son subconscient, qu’il aspire à la Délivrance divine. Et je suis persuadé que cette aspiration s’inscrit dans une démarche divine. La génération actuelle se rapproche du Créateur. Elle est en quête de spiritualité, d’intériorité. Et d’ailleurs, je remarque que les chanteurs israéliens les plus célèbres ont souvent une maturité solide et sont souvent eux aussi très réceptifs à une forme d’élévation spirituelle. Regardez Rami Kleinstein, Eviatar Banaï, Shlomo Artsi et d’autres. Ce sont des chanteurs qui ont un véritable bagage de vie et une profondeur d’âme. -Qu’est ce que cela fait de savoir que vendredi soir lors de la soirée du Séder, des dizaines voire des centaines de milliers de Juifs en Israël et dans le monde vont entonner votre chanson, votre air ? -Ecoutez, je ne sais pas si c’est vrai. Mais si c’est vrai je me sens à la fois embarrassé et honoré. Je vous l’ai dit : ce n’est pas moi. Tout vient de la main de D.ieu. Je ressens qu’en dépit des tensions qui existent en Israël, des divisions, des clivages, une chanson peut parfois rapprocher des gens qui ne pensent pas tous pareil. Je ressens que nous vivons une période exceptionnelle qui est marquée par une série de miracles. Le simple fait que nous vivons ici, que nous sommes venus de plus d’une centaine de Diasporas. Il faut être aveugle pour ne pas voir qu’il se passe quelque chose qui nous dépasse. Et je pense que ce chant et l’accueil qu’il a rencontré sont l’expression d’une émotion qui existe, et qui est présente dans la société israélienne. – Dans Vehi Cheamda, vous avez modifié le texte original tiré de la Haggada en chantant « Omed Aleinou » au lieu d’« Amad Aleinou ». Comme si vous vouliez souligner que de nos jours, aussi, on aspire à nous détruire. Pourquoi ? -C’est vrai, j’ai pris la liberté de faire ce changement le soir où nous avons présenté la chanson avec Shweiky à Césarée, il y a 10 ans. La veille, il y avait eu un attentat. Fort heureusement il n’y pas eu de blessés graves. Mais cela m’a marqué. Et le soir à Césarée, j’ai ressenti le besoin de dire au public que j’allais modifier le texte en raison de l’attentat. – Yonathan en consultant votre biographie, j’ai remarqué que vous étiez Lévi. Cette attirance et ce talent pour la musique, font donc partie de votre ADN ? – Sachez d’abord, que je parle de mes origines de Lévi dans mes concerts. Mais pour répondre à votre question, il faut que vous sachiez ensuite que je viens d’une famille de musiciens, de génération en génération. Et d’ailleurs, même ma mère est une Lévi. Donc il y a une tradition musicale dans la famille. Mais pour ce qui est du présent et de l’avenir, alors c’est vrai : je suis à la recherche de ce « tslil », de cette note de musique que nous ne connaissons pas mais qui était jouée dans le Temple. Cela m’a toujours interpelé : nous savons tout sur le Bet Hamikdach : comment se faisaient les sacrifices ? Quels étaient les habits du Cohen Gadol ? Mais nous ne savons pas quel était le son de cette musique que l’on jouait au Beth Hamikdach. C’est un son qui a disparu et qui devait certainement avoir une dimension hautement prophétique puisque, selon la tradition, il avait la capacité de faire faire Techouva aux gens. J’espère qu’Hachem m’accordera le privilège de découvrir ce son. – Parlons un peu de votre nouvel album qui vient de sortir il y a quelques jours. -Il s’agit de mon 4e album et il ne renferme que des chansons qui sont déjà connues. Cet album est en fait l’enregistrement d’une soirée de concert que j’ai donné, le 11 novembre 2017, au Heikhal Hatarbout, la grande salle mythique de Tel Aviv. Dans ce disque, vous pourrez
reconnaître le célèbre « Essa Enay » de reb Chlomo Carlebach zal que nous avons retravaillé avec un orchestre symphonique ! Et j’adore faire ces adaptations. Nous avons également inséré deux « Nigounim » du monde ‘hassidique, l’un du Tsema’h Tzedek de ‘Habad, l’autre de Breslev. – Yonathan, vous êtes-vous déjà produit en France devant la communauté juive ? – Je dois vous dire que malheureusement je n’ai pas encore eu cette joie. Chaque année, je participe à la grande soirée du Bac Bleu Blanc qui réunit un millier de jeunes élèves des écoles Juives de France et je le fais avec beaucoup de plaisir mais je n’ai jamais donné de concert en France. Je me produis régulièrement aux Etats-Unis, en Angleterre, même en Australie mais je n’ai pas encore eu le plaisir de me produire en France. Il y a eu plusieurs tentatives d’organiser un concert mais cela n’a pas abouti. J’espère que cela se produira dans un proche avenir. – Quels sont vos prochains projets musicaux ? – Je suis en train de préparer un nouvel album avec de nouvelles chansons dont plusieurs chansons en anglais. Je continue de créer. – Y a-t-il dans votre tiroir d’autres « perles » comme « Véhi Chéamda » ou comme « Katonti » ? – Peut-être. Il faut préciser que lorsque j’ai écrit ces chansons je ne pensais pas qu’elles deviendraient de véritables succès ! Mais Hachem fait des choses qui nous dépassent. Cependant, je dois préciser que parallèlement à ma carrière musicale, j’étudie chaque matin dans un Collel et, d’une certaine manière, ce Limoud est devenu l’aspect principal de ma vie. Et d’ailleurs j’admets que le « Véhi Chéamda » n’est pas étranger à ce renforcement que j’ai entrepris au niveau du Limoud Torah. – Comment, à votre avis peut-on parvenir à relier les différentes composantes de la société israélienne ? – D’abord je pense que ce phénomène de Rapprochement se produit naturellement et de manière très impressionnante. Je pense que le simple fait qu’Hachem nous ait placés tous ensembles sur cette même terre, religieux, orthodoxes, laïcs, sépharades, Ashkénazes, gauche, droite, centre, c’est la preuve qu’il veuille que nous soyons unis. Et aujourd’hui il existe de plus en plus de liens entre les différentes communautés, que ce soit grâce à la musique ou grâce à d’autres paramètres : dans le high tech, dans l’armée, dans le travail, via les médias, via les mariages des jeunes générations. Je dirais que j’ai toujours le sentiment que nous vivons ici sur deux paliers parallèles : il y a le niveau « normal » qui met en exergue nos différences, nos conflits et qui est le plus fréquent et puis il y a un second palier dans lequel nous nous rapprochons, nous sommes solidaires l’un de l’autre. Comme si en général nous étions en train de jouer un rôle de dispute mais que finalement au bout du compte nous étions bel et bien tous frères, chacun aimant l’autre. Il peut y avoir des divergences de vue mais je suis persuadé que sur le fond, nous sommes tous d’accord pour vivre ici sur cette terre et que nous sommes heureux de le faire. La réalité crée ce rapprochement, ce contact, ce dialogue. Et je pense que secrètement c’est ce que notre peuple souhaite même si parfois il laisse paraître le contraire. Je me promène beaucoup dans le pays et partout je vois des expressions d’amour, de respect mutuel, d’affection. Et c’est très beau et très encourageant.

Propos recueillis par Daniel Haïk

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